Michael O'Flaherty, directeur de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Photo : Parlement Européen
L’Irlandais Michael O'Flaherty dirige depuis 2015 l’Agence des droits fondamentaux de l’UE. Le jeudi 5 septembre 2019, il répondait aux interrogations des membres de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen. Suite à une question posée sur les moyens de la FRA, l’ancien directeur du Centre irlandais des droits de l'Homme et ancien membre du Comité des droits de l'Homme des Nations Unies n’a pas caché que les contraintes budgétaires ne permettent pas à l’agence de pouvoir mener au mieux son action.
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Pour lui la FRA est active concrètement et il demeure ravi de la qualité du travail effectué. Mais le manque de moyens ne permet pas d’avoir assez d’outils ou de personnes pour remplir correctement le mandat de l’agence. Par exemple en Grèce, une seule personne intervient sur le terrain. Alors que pour les questions migratoires Michael O'Flaherty exprime le besoin d’être en permanence sur le terrain au contact des camps, des centres de réceptions et Hotspot.
De plus l’agence est souvent sollicitée par des institutions similaires en Europe pour les aider sur les questions des droits fondamentaux mais là aussi les moyens manquent.
De plus l’agence est souvent sollicitée par des institutions similaires en Europe pour les aider sur les questions des droits fondamentaux mais là aussi les moyens manquent.
L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne est mandatée pour fournir aux décideurs politiques de l’UE et des États membres des avis fondés sur des éléments de preuve, contribuant ainsi à des débats et des politiques plus documentés et mieux ciblés en matière de droits fondamentaux. La FRA intervient à l’initiative des institutions ou à sa propre initiative. Elle développe des programmes de travail pluriannuels.