Comme il est de coutume tous les 1es janvier, plusieurs hommes, femmes et enfants ont pris d’assaut, sous une pluie battante, l’artère principale de Bukavu pour une marche qui les a conduit du monument de la Botte à la Cathédrale Notre de la Paix. Ces hommes et femmes ont voulu que leur premier pas de l’année soit celui de la paix.
L’initiative de la marche est de la Communauté de Sant’Egidio. Selon son responsable national M. Patrick BALEMBA, cela fait huit ans que sa communauté organise des manifestations dénommées « Paix sur toutes les terres » à l’occasion de la Journée Mondiale de la Paix le 1e janvier de chaque année.
Trop de violences
"Nous voulons continuer notre lutte pour la paix. Il y a trop de guerres, il y a trop de violences encore dans le monde ! Oui, il faut intervenir avec générosité et avec intelligence, pour que la vie de beaucoup de peuples ne soit pas engloutie par ce monstre qu’est la guerre. La guerre est le visage le plus monstrueux et violent de l’histoire. Nous pensons particulièrement aux ressentes violences vécues dans notre ville de Bukavu, aux attaques des "Finders", aux lynchages populaires, .... qui ne sont pas du coté du respect de la vie," annonce M. BATUMIKE dans son adresse à l'assistance.
Lors de la messe un appel à la paix a été signé par environs six cents personnes présentes dont le ministre provincial des travaux publics le docteur Géronce BALEGAMIRE, pour soutenir les efforts de paix dans le monde. "Aujourd'hui,1e janvier 2010, nous voulons commencer ensemble avec le pas de la paix.La paix n'est pas impossible", souligne Patick BATUMIKE dans sn message dans la messe dite en la cathédrale catholique qui porte bien son nom: Notre Dame de la Paix. Le message du Pape Benoît XVI accompagné les participants. Le Pape est notamment ceci : "L’humanité a besoin d’un profond renouvellement culturel ; elle a besoin de redécouvrir les valeurs qui constituent le fondement solide sur lequel bâtir un avenir meilleur pour tous. Les situations de crise qu’elle traverse actuellement - de nature économique, alimentaire, environnementale ou social - sont,au fond, aussi des crises morales liées les unes autres. Elles obligent à repenser le cheminement commun des hommes."
Un monde sans guerre est possible
De pays et région en guerre dont le Kivu en RD Congo ont été cités lors de la manifestation. Il s'agit de l'Afghanistan, Birmanie, Colombie, Darfour, Ethiopie, Erythrée, Iraq, Kashmir, Mindanao, Niger, Ouganda Nord, Georgie, Pakistan, République Centrafricaine, Sahara Occidental, Somalie, Tchad, Tchétchénie, Terre Sainte, Thailande du Sud et le Yemen. "Je pense que la paix est possible dans le monde," nous dit une religieuse ,au sortir de la messe. Ici au Kivu en RD Congo,la guerre est présente depuis des années. "Nous sommes témoins des souffrances des victimes des violences sexuelles et autres,des tueries quasiment quotidienne,tant en ville que dans l'arrière-pays. Ceci ne peut pas continuer," déclare un jeune homme, participant à la marche.
Benoît XVI dit aussi dans son message : i["On doit toujours plus éduquer à construire la paix à partir de choix de grande envergure au niveau personnel, familial, communautaire et politique. Nous sommes tous responsables de la protection et du soin de la création. Cette responsabilité ne connaît pas de frontières.[…]. On ne peut rester indifférents à ce qui arrive autour de nous, parce que la détérioration de n’importe quelle partie de la planète retomberait sur tous. Les relations entre les personnes, les groupes sociaux et les États, comme entre l’homme et l’environnement, sont appelées à prendre le style du respect et de la «charité dans la vérité»." ]i
Rappelons que la communauté de Sant'Egidio Bukavu a offert un repas de Noël à environ sept cents pauvres et aux mille deux cents prisonniers de Bukavu. C'est en signe de son engagement en faveur des pauvres et démunis.
L’initiative de la marche est de la Communauté de Sant’Egidio. Selon son responsable national M. Patrick BALEMBA, cela fait huit ans que sa communauté organise des manifestations dénommées « Paix sur toutes les terres » à l’occasion de la Journée Mondiale de la Paix le 1e janvier de chaque année.
Trop de violences
"Nous voulons continuer notre lutte pour la paix. Il y a trop de guerres, il y a trop de violences encore dans le monde ! Oui, il faut intervenir avec générosité et avec intelligence, pour que la vie de beaucoup de peuples ne soit pas engloutie par ce monstre qu’est la guerre. La guerre est le visage le plus monstrueux et violent de l’histoire. Nous pensons particulièrement aux ressentes violences vécues dans notre ville de Bukavu, aux attaques des "Finders", aux lynchages populaires, .... qui ne sont pas du coté du respect de la vie," annonce M. BATUMIKE dans son adresse à l'assistance.
Lors de la messe un appel à la paix a été signé par environs six cents personnes présentes dont le ministre provincial des travaux publics le docteur Géronce BALEGAMIRE, pour soutenir les efforts de paix dans le monde. "Aujourd'hui,1e janvier 2010, nous voulons commencer ensemble avec le pas de la paix.La paix n'est pas impossible", souligne Patick BATUMIKE dans sn message dans la messe dite en la cathédrale catholique qui porte bien son nom: Notre Dame de la Paix. Le message du Pape Benoît XVI accompagné les participants. Le Pape est notamment ceci : "L’humanité a besoin d’un profond renouvellement culturel ; elle a besoin de redécouvrir les valeurs qui constituent le fondement solide sur lequel bâtir un avenir meilleur pour tous. Les situations de crise qu’elle traverse actuellement - de nature économique, alimentaire, environnementale ou social - sont,au fond, aussi des crises morales liées les unes autres. Elles obligent à repenser le cheminement commun des hommes."
Un monde sans guerre est possible
De pays et région en guerre dont le Kivu en RD Congo ont été cités lors de la manifestation. Il s'agit de l'Afghanistan, Birmanie, Colombie, Darfour, Ethiopie, Erythrée, Iraq, Kashmir, Mindanao, Niger, Ouganda Nord, Georgie, Pakistan, République Centrafricaine, Sahara Occidental, Somalie, Tchad, Tchétchénie, Terre Sainte, Thailande du Sud et le Yemen. "Je pense que la paix est possible dans le monde," nous dit une religieuse ,au sortir de la messe. Ici au Kivu en RD Congo,la guerre est présente depuis des années. "Nous sommes témoins des souffrances des victimes des violences sexuelles et autres,des tueries quasiment quotidienne,tant en ville que dans l'arrière-pays. Ceci ne peut pas continuer," déclare un jeune homme, participant à la marche.
Benoît XVI dit aussi dans son message : i["On doit toujours plus éduquer à construire la paix à partir de choix de grande envergure au niveau personnel, familial, communautaire et politique. Nous sommes tous responsables de la protection et du soin de la création. Cette responsabilité ne connaît pas de frontières.[…]. On ne peut rester indifférents à ce qui arrive autour de nous, parce que la détérioration de n’importe quelle partie de la planète retomberait sur tous. Les relations entre les personnes, les groupes sociaux et les États, comme entre l’homme et l’environnement, sont appelées à prendre le style du respect et de la «charité dans la vérité»." ]i
Rappelons que la communauté de Sant'Egidio Bukavu a offert un repas de Noël à environ sept cents pauvres et aux mille deux cents prisonniers de Bukavu. C'est en signe de son engagement en faveur des pauvres et démunis.