Yannick Noah pour tigres.mp3 (176.66 Ko)
Les 13 pays de l’aire de répartition du tigre* ont créé la Journée mondiale du Tigre lors du Sommet de tigre, tenu en novembre 2010 à Saint-Pétersbourg, en Russie. Célébrée chaque année le 29 Juillet, cette journée a pour but de sensibiliser et de soutenir la conservation des tigres sauvages. Les chefs d’Etat des pays de l’aire de répartition du tigre s’étaient engagés à atteindre l’objectif "Tx2" qui prévoit de doubler le nombre de tigres sauvages d’ici 2022. A l’époque, la population était évaluée à 3200 individus seulement.
"Ce chiffre était une simple estimation. En 2010, plusieurs pays de l’aire de répartition du tigre n’ont pas pris la peine d’organiser de véritable recensement. Depuis, certains pays l’ont fait, d’autres sont en train de le faire mais pas tous. Il nous manque donc des données essentielles pour tenter d’estimer la population mondiale. Tant que nous ne saurons pas combien il y a de tigres sauvages et où ils se trouvent, nous ne pourrons pas savoir comment les protéger efficacement"analyse Michael Baltzer, Directeur de la Global Tiger Initiative du WWF.
Aujourd’hui le braconnage reste la plus grande menace pour les tigres sauvages. Comme pour l'ivoire et la corne de rhinocéros, les parties anatomiques du tigre sont très demandées, et ce dans toute l’Asie. Les statistiques établies par le programme "TRAFFIC", le réseau de surveillance du commerce des espèces sauvages, montrent qu’au moins 1590 tigres ont été saisis entre janvier 2000 et avril 2014, ce qui représente une moyenne de deux tigres par semaine. Il est fort probable que les niveaux de braconnage soient plus élevés. Les pays n’ayant pas organisé de recensement national risquent de perdre des tigres sans s’en rendre compte
Actuellement, on connait le nombre de tigres sauvages en Inde, au Népal et en Russie car ces Etats réalisent des comptages nationaux réguliers. Des chiffres seront bientôt annoncés pour le Bhoutan, le Bangladesh et la Chine, qui mènent actuellement des recensements. En revanche, les populations de tigres sauvages de la Malaisie, de l'Indonésie, de la Thaïlande, du Myanmar, du Laos, du Cambodge et du Vietnam demeurent inconnues.
Lors des opérations de comptage, les tigres sont identifiés grâce à leurs rayures, qui sont propres à chaque individu, comme les empreintes digitales chez l’homme. Les recensements permettent d’identifier à la fois les populations, les lieux où elles se trouvent mais également d’observer les évolutions. Par le passé, certains recensements ont permis de découvrir que des tigres vivaient en dehors des zones protégées, ou se déplaçaient entre des zones protégées via des corridors jusque-là inconnus et non-protégés. Ces informations sont essentielles pour les autorités dans la lutte qu’elles mènent contre le braconnage.
Compter les tigres est une opération coûteuse et chronophage, qui demande beaucoup de travail et qui se déroule souvent dans des zones isolées et accidentées avec des conditions météorologiques difficiles. Ces fa...
"Ce chiffre était une simple estimation. En 2010, plusieurs pays de l’aire de répartition du tigre n’ont pas pris la peine d’organiser de véritable recensement. Depuis, certains pays l’ont fait, d’autres sont en train de le faire mais pas tous. Il nous manque donc des données essentielles pour tenter d’estimer la population mondiale. Tant que nous ne saurons pas combien il y a de tigres sauvages et où ils se trouvent, nous ne pourrons pas savoir comment les protéger efficacement"analyse Michael Baltzer, Directeur de la Global Tiger Initiative du WWF.
Aujourd’hui le braconnage reste la plus grande menace pour les tigres sauvages. Comme pour l'ivoire et la corne de rhinocéros, les parties anatomiques du tigre sont très demandées, et ce dans toute l’Asie. Les statistiques établies par le programme "TRAFFIC", le réseau de surveillance du commerce des espèces sauvages, montrent qu’au moins 1590 tigres ont été saisis entre janvier 2000 et avril 2014, ce qui représente une moyenne de deux tigres par semaine. Il est fort probable que les niveaux de braconnage soient plus élevés. Les pays n’ayant pas organisé de recensement national risquent de perdre des tigres sans s’en rendre compte
Actuellement, on connait le nombre de tigres sauvages en Inde, au Népal et en Russie car ces Etats réalisent des comptages nationaux réguliers. Des chiffres seront bientôt annoncés pour le Bhoutan, le Bangladesh et la Chine, qui mènent actuellement des recensements. En revanche, les populations de tigres sauvages de la Malaisie, de l'Indonésie, de la Thaïlande, du Myanmar, du Laos, du Cambodge et du Vietnam demeurent inconnues.
Lors des opérations de comptage, les tigres sont identifiés grâce à leurs rayures, qui sont propres à chaque individu, comme les empreintes digitales chez l’homme. Les recensements permettent d’identifier à la fois les populations, les lieux où elles se trouvent mais également d’observer les évolutions. Par le passé, certains recensements ont permis de découvrir que des tigres vivaient en dehors des zones protégées, ou se déplaçaient entre des zones protégées via des corridors jusque-là inconnus et non-protégés. Ces informations sont essentielles pour les autorités dans la lutte qu’elles mènent contre le braconnage.
Compter les tigres est une opération coûteuse et chronophage, qui demande beaucoup de travail et qui se déroule souvent dans des zones isolées et accidentées avec des conditions météorologiques difficiles. Ces fa...
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