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Ceci grâce à cette nouvelle production de l'opérette de Johann Strauss fils en coopération avec le Salzburger Landestheater.
Cette opérette, "Die Fledermaus", en 3 actes sur un livret de Karl Haffner et Richard Genée fut créée sans grand éclat, le 5 avril 1874, au Theater an der Wien à Vienne, établissement célèbre de l'actuelle capitale autrichienne qui avait vu en 1805 la création de "Fidelio" de Beethoven et verra en 1905 celle de "La Veuve joyeuse" de Franz Lehár. Le compositeur âgé d'une cinquantaine d'années, avait déjà à son actif une bonne quantité de valses et polkas et venait de se mettre à l'opérette. Il était au pupitre.
A l'origine de tout cela était un vaudeville de Meilhac et Halévy, "Le réveillon", pièce en 3 actes créée au théâtre du Palais-Royal de Paris le 10 septembre 1872. Mais elle-même s'inspirait d'une pièce "Das Gefängnis", "La Prison", en 4 actes, écrite en 1851 par l'Allemand Julius Roderich Benedix. Elle revient à Vienne grâce au rachat des droits de la pièce parisienne par l’impresario Max Steiner. Tout d'abord, il souhaite la faire représenter au théâtre dans une adaptation de Karl Haffner. Le résultat ne lui plaît pas et sur les conseils de l'éditeur Gustav Lewy, ami de Strauss, il confie la pièce à Richard Genée, qui la transforme en livret d’opérette. C'est elle qui est représentée à Vienne le 5 avril 1874. Une adaptation française en est donnée le 30 octobre 1877 au Théâtre parisien de la Renaissance, elle s'appelle "La Tzigane" et on y voit notamment Zulma Bouffar qui fut une des grandes interprètes de Jacques Offenbach. Une nouvelle version française de Paul Ferrier fut créée le 22 avril 1904 au Théâtre des Variétés à Paris "La Chauve-souris", on y remarquait des interprètes célèbres de l'époque tels Eve Lavallière ou Max Dearly. Dès lors, l’œuvre s'impose définitivement dans les pays francophones sous le nom de La Chauve-souris. C'est sous cette appellation qu'elle fait toujours les beaux soirs des théâtres où on ne manque pas de la donner, surtout en fin d'année. Dans les pays germaniques, elle est constamment à l'affiche et même lors de grandes manifestations comme le Festival de Salzbourg. Elle y fut encore représentée en 2001 dans une mise en scène de Hans Neuenfels qui fit alors scandale.
Cette opérette, "Die Fledermaus", en 3 actes sur un livret de Karl Haffner et Richard Genée fut créée sans grand éclat, le 5 avril 1874, au Theater an der Wien à Vienne, établissement célèbre de l'actuelle capitale autrichienne qui avait vu en 1805 la création de "Fidelio" de Beethoven et verra en 1905 celle de "La Veuve joyeuse" de Franz Lehár. Le compositeur âgé d'une cinquantaine d'années, avait déjà à son actif une bonne quantité de valses et polkas et venait de se mettre à l'opérette. Il était au pupitre.
A l'origine de tout cela était un vaudeville de Meilhac et Halévy, "Le réveillon", pièce en 3 actes créée au théâtre du Palais-Royal de Paris le 10 septembre 1872. Mais elle-même s'inspirait d'une pièce "Das Gefängnis", "La Prison", en 4 actes, écrite en 1851 par l'Allemand Julius Roderich Benedix. Elle revient à Vienne grâce au rachat des droits de la pièce parisienne par l’impresario Max Steiner. Tout d'abord, il souhaite la faire représenter au théâtre dans une adaptation de Karl Haffner. Le résultat ne lui plaît pas et sur les conseils de l'éditeur Gustav Lewy, ami de Strauss, il confie la pièce à Richard Genée, qui la transforme en livret d’opérette. C'est elle qui est représentée à Vienne le 5 avril 1874. Une adaptation française en est donnée le 30 octobre 1877 au Théâtre parisien de la Renaissance, elle s'appelle "La Tzigane" et on y voit notamment Zulma Bouffar qui fut une des grandes interprètes de Jacques Offenbach. Une nouvelle version française de Paul Ferrier fut créée le 22 avril 1904 au Théâtre des Variétés à Paris "La Chauve-souris", on y remarquait des interprètes célèbres de l'époque tels Eve Lavallière ou Max Dearly. Dès lors, l’œuvre s'impose définitivement dans les pays francophones sous le nom de La Chauve-souris. C'est sous cette appellation qu'elle fait toujours les beaux soirs des théâtres où on ne manque pas de la donner, surtout en fin d'année. Dans les pays germaniques, elle est constamment à l'affiche et même lors de grandes manifestations comme le Festival de Salzbourg. Elle y fut encore représentée en 2001 dans une mise en scène de Hans Neuenfels qui fit alors scandale.
A ne pas manquer
Vienne sortait à peine d'une grave crise financière et sans doute pour oublier les tracas on cherchait à s'étourdir. On faisait bien d'ailleurs puisque l'empire austro-hongrois vivait ses dernières décennies. Et la Chauve-souris est l'illustration de ces divertissements plus ou moins anodins. Durant cette nuit, on assistera aux péripéties de plusieurs personnes de la bonne société qui s'amusent follement et les rebondissements ne manqueront pas, on ira même en prison... Mais naturellement tout se terminera le mieux du monde. En cette période de morosité actuelle, il est recommandé d'assister à ce spectacle réjouissant.
La Chauve-souris
Texte chanté et dialogue en français
Adaptation: Robin Belfond
Direction musicale: Bruno Ferrandis
Mise en scène: Andreas Gergen
Décors: Court Watson
Costumes: Regina Schill
Lumières: Patrick Méeüs
Chorégraphie: Pascale Sabine Chevroton
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l'Opéra de Nice
Eisenstein: Fabrice Dalis
Rosalinde, sa femme: Sophie Marin-Degor
Franck, gouverneur de la prison: Bernard Imbert
Prince Orlofsky, noble russe: Karine Ohanyan
Alfred, un maître de chant: Christian Baumgaertel
Docteur Falke, un notaire: Boris Grappe
Docteur Blind, un avocat: Frédéric Diquero
Adèle, servante de Rosalinde: Melody Louledjian
Ida, sœur d'Adèle Virginie: Maraskin-Berrou
Frosch, gardien de prison: Noëlle Perna
Vendredi 17, mardi 21, jeudi 23 janvier à 20h
Dimanche 19 janvier à 15h
Opéra de Nice Côte d'Azur
4 et 6, rue Saint-François-de-Paule
06300 Nice
Adresse postale: 06364 Nice Cedex 4
Tél. 04 92 17 40 79
www.opera-nice.org
La Chauve-souris
Texte chanté et dialogue en français
Adaptation: Robin Belfond
Direction musicale: Bruno Ferrandis
Mise en scène: Andreas Gergen
Décors: Court Watson
Costumes: Regina Schill
Lumières: Patrick Méeüs
Chorégraphie: Pascale Sabine Chevroton
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l'Opéra de Nice
Eisenstein: Fabrice Dalis
Rosalinde, sa femme: Sophie Marin-Degor
Franck, gouverneur de la prison: Bernard Imbert
Prince Orlofsky, noble russe: Karine Ohanyan
Alfred, un maître de chant: Christian Baumgaertel
Docteur Falke, un notaire: Boris Grappe
Docteur Blind, un avocat: Frédéric Diquero
Adèle, servante de Rosalinde: Melody Louledjian
Ida, sœur d'Adèle Virginie: Maraskin-Berrou
Frosch, gardien de prison: Noëlle Perna
Vendredi 17, mardi 21, jeudi 23 janvier à 20h
Dimanche 19 janvier à 15h
Opéra de Nice Côte d'Azur
4 et 6, rue Saint-François-de-Paule
06300 Nice
Adresse postale: 06364 Nice Cedex 4
Tél. 04 92 17 40 79
www.opera-nice.org