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Partis début décembre pour une "recherche destinée à étudier le système écologique de l'Antarctique" selon l’agence de la pêche japonaise, les baleiniers se sont en réalité uniquement livré à la chasse des petits rorquals, dans l’Antarctique. Leur retour au Japon jeudi 24 mars 2017 achève la saison et la capture de 43 baleines de Minke et 134 rorquals boréaux.
Il s’agit du nouvel épisode de la longue guerre que se livrent les baleiniers avec la communauté internationale et les associations de défense des animaux. En 1986, un moratoire international interdit la chasse des baleines, mais le Japon n’arrête pas pour autant cette pratique. Le gouvernement a trouvé une faille dans la législation internationale, qui interdit la chasse à des fins commerciales, mais tolère la recherche létale, permettant ainsi aux baleiniers de justifier ces prises pour raisons scientifiques.
Contraint de renoncer à la saison 2014-2015 suite à une décision de la Cour internationale de justice, saisie par l'Australie, l’archipel japonais avait pu reprendre la chasse en 2016 grâce à un nouveau programme soumis à la Commission baleinière internationale (CBI). Ce dernier prévoit la capture de 3.996 baleines en Antarctique au cours des 12 prochaines années, soit 333 par saison contre environ 900 dans le cadre du précédent programme condamné.
Il s’agit du nouvel épisode de la longue guerre que se livrent les baleiniers avec la communauté internationale et les associations de défense des animaux. En 1986, un moratoire international interdit la chasse des baleines, mais le Japon n’arrête pas pour autant cette pratique. Le gouvernement a trouvé une faille dans la législation internationale, qui interdit la chasse à des fins commerciales, mais tolère la recherche létale, permettant ainsi aux baleiniers de justifier ces prises pour raisons scientifiques.
Contraint de renoncer à la saison 2014-2015 suite à une décision de la Cour internationale de justice, saisie par l'Australie, l’archipel japonais avait pu reprendre la chasse en 2016 grâce à un nouveau programme soumis à la Commission baleinière internationale (CBI). Ce dernier prévoit la capture de 3.996 baleines en Antarctique au cours des 12 prochaines années, soit 333 par saison contre environ 900 dans le cadre du précédent programme condamné.
Une tradition culinaire obsolète
La cour internationale de justice (CIJ) et les organisations de défense de l'environnement expliquent que les baleiniers chassent les mammifères marins uniquement pour leur viande, qui continue à être servie dans des restaurants au Japon. La consommation de baleine est issue d’une longue tradition dans ce pays qui vécut de la chasse des cétacés durant des siècles. La pratique s’est fortement accélérée après la Seconde Guerre mondiale, pour nourrir un pays alors très appauvri et affamé, et l’argument du patrimoine culinaire semble être aujourd’hui plus que dépassé.
Des manifestations et opérations en mer sont régulièrement organisées par les associations de défense des animaux. Selon l’ONG Sea Shepherd, sa politique de harcèlement des baleiniers a permis de sauver environ 6 000 baleines en une dizaine d’années, mais ce combat s’avère presque illusoire. "C’est une zone immense. Cela revient à chercher quelques gros camions sur un continent deux fois plus grand que l’Australie", explique Jeff Hansen, le directeur de Sea Sheperd Australie. L’ONG a même annoncé qu’elle renoncerait à sa traque pour la prochaine saison 2018 face à la puissance de l’arsenal japonais, et déplore le manque d’action des gouvernements d’Australie, de Nouvelle-Zélande et des États-Unis. Les scènes de bains de sang dans les mers du sud ne semblent donc pas prêtes de s’arrêter.
Des manifestations et opérations en mer sont régulièrement organisées par les associations de défense des animaux. Selon l’ONG Sea Shepherd, sa politique de harcèlement des baleiniers a permis de sauver environ 6 000 baleines en une dizaine d’années, mais ce combat s’avère presque illusoire. "C’est une zone immense. Cela revient à chercher quelques gros camions sur un continent deux fois plus grand que l’Australie", explique Jeff Hansen, le directeur de Sea Sheperd Australie. L’ONG a même annoncé qu’elle renoncerait à sa traque pour la prochaine saison 2018 face à la puissance de l’arsenal japonais, et déplore le manque d’action des gouvernements d’Australie, de Nouvelle-Zélande et des États-Unis. Les scènes de bains de sang dans les mers du sud ne semblent donc pas prêtes de s’arrêter.