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"Sur cette plaie, il faut appliquer une contention multicouche", indique le médecin à l’infirmière chargée de prodiguer les soins au malade souffrant de plaies chroniques. Dans les mots, cette consultation a tout d’un rendez-vous traditionnel entre un patient, l’infirmière qui pratique le traitement et le médecin qui donne ses instructions. Sauf que Jean-Paul Lembelembe, médecin gériatre à la clinique des Augustines à Malestroit et spécialiste des plaies chroniques, formule son diagnostic et les soins à prodiguer dans son cabinet, à plusieurs kilomètres de son patient, resté lui à son domicile avec l’infirmière à ses côtés. Cette dernière est équipée de lunettes connectées qui lui permettent de filmer et de retransmettre ce qu’elle voit sur l’écran du médecin via Internet.
Pour Jean-Paul Lembelembe, la télémédecine et notamment la consultation à distance vont permettre d’améliorer le traitement des malades: "Un patient qui veut me consulter au cabinet est obligé d’attendre six mois pour un premier rendez-vous. Pour réduire ce délai, nous allons pouvoir apporter l’expertise directement chez le patient avec l’aide des infirmières". La télémédecine permet également de lever les difficultés liées au déplacement des malades. "Il faut imaginer la contrainte que représente une consultation en terme de coût de transports. La télémédecine va permettre de faire des économies considérables sur ce plan", ajoute le docteur Lembelembe.
C’est l’entreprise AMA qui a mis au point la solution technique permettant cette consultation à distance. Depuis 2014, la société rennaise développe un kit de télémédecine à destination notamment des professionnels de la santé. "Les lunettes connectées auront un impact important dans le futur notamment dans le monde médical", croit Christian Guillemot, fondateur et dirigeant d’AMA. A plus long terme, il entrevoit de futurs recours lors d’interventions d’urgence, particulièrement les accidents de la route ou les incendies.
Le gouvernement français souhaite développer la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux. Mais pour l’instant, elle reste confrontée à deux obstacles: la couverture Internet insuffisante dans certains territoires et le modèle économique. On ne sait pas encore comment rémunérer la télémédecine.
Pour Jean-Paul Lembelembe, la télémédecine et notamment la consultation à distance vont permettre d’améliorer le traitement des malades: "Un patient qui veut me consulter au cabinet est obligé d’attendre six mois pour un premier rendez-vous. Pour réduire ce délai, nous allons pouvoir apporter l’expertise directement chez le patient avec l’aide des infirmières". La télémédecine permet également de lever les difficultés liées au déplacement des malades. "Il faut imaginer la contrainte que représente une consultation en terme de coût de transports. La télémédecine va permettre de faire des économies considérables sur ce plan", ajoute le docteur Lembelembe.
C’est l’entreprise AMA qui a mis au point la solution technique permettant cette consultation à distance. Depuis 2014, la société rennaise développe un kit de télémédecine à destination notamment des professionnels de la santé. "Les lunettes connectées auront un impact important dans le futur notamment dans le monde médical", croit Christian Guillemot, fondateur et dirigeant d’AMA. A plus long terme, il entrevoit de futurs recours lors d’interventions d’urgence, particulièrement les accidents de la route ou les incendies.
Le gouvernement français souhaite développer la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux. Mais pour l’instant, elle reste confrontée à deux obstacles: la couverture Internet insuffisante dans certains territoires et le modèle économique. On ne sait pas encore comment rémunérer la télémédecine.