PSG Champion : Nasser Al-Khelaïfi dédie le titre aux "personnels soignants et autres héros du quotidien"
Suite à l'arrêt prématuré de la Ligue 1, le PSG est sacré champion. Kylian Mbappé, est meilleur buteur du championnat avec 18 réalisations en 20 matches. (c) Flickr Jimmy Bolcina PhotoNews
Mi-mars, lorsque la suspension est actée, nous sommes alors à la 28ème journée du championnat de la Ligue 1. Il ne reste que 10 rencontres avant la fin de la saison. A ce moment-là, il n'y a pas débat. L’espoir d’une reprise est encore présent. Mais au fur et à mesure que la pandémie prend de l’ampleur, l’espoir s’amoindrit. La saison pourrait reprendre fin avril, puis courant juin, puis juillet, et maintenant en août. Rien n’est certain, le flou ne peut pas perdurer, des décisions doivent être prises. Il aura fallu attendre que le gouvernement tranche pour que la Fédération, longtemps indécise, acte l’arrêt de la saison et détermine le classement.
Le 30 avril, la ligue de football professionnelle (LFP) annonce qu' "a l’unanimité, le Conseil d’Administration a décidé d’attribuer le titre de champion de Ligue 1 Conforama au Paris-Saint-Germain et le titre de Domino’s Ligue 2 au FC Lorient pour la saison 2019-2020". Pour la neuvième fois de son histoire, le PSG est donc sacré champion de France. Un titre que le président du club, Nasser Al-Khelaïfi, a tenu à dédier à ceux qui sont en première ligne face au COVID-19. "Nous souhaitons dédier ce titre de champion à tous les personnels soignants et autres héros du quotidien dont l’engagement et l’abnégation depuis de longues semaines ont toute notre admiration. Nous comprenons, respectons et soutenons les décisions prises par le gouvernement français d’arrêter le championnat. La santé, comme l’a toujours dit le gouvernement, doit être notre priorité à tous" a-t-il précisé suite à l’annonce. Mais là où le PSG, et d’autres clubs (maintenus ou promus) se réjouissent, certains annoncent des recours à venir.
Le 30 avril, la ligue de football professionnelle (LFP) annonce qu' "a l’unanimité, le Conseil d’Administration a décidé d’attribuer le titre de champion de Ligue 1 Conforama au Paris-Saint-Germain et le titre de Domino’s Ligue 2 au FC Lorient pour la saison 2019-2020". Pour la neuvième fois de son histoire, le PSG est donc sacré champion de France. Un titre que le président du club, Nasser Al-Khelaïfi, a tenu à dédier à ceux qui sont en première ligne face au COVID-19. "Nous souhaitons dédier ce titre de champion à tous les personnels soignants et autres héros du quotidien dont l’engagement et l’abnégation depuis de longues semaines ont toute notre admiration. Nous comprenons, respectons et soutenons les décisions prises par le gouvernement français d’arrêter le championnat. La santé, comme l’a toujours dit le gouvernement, doit être notre priorité à tous" a-t-il précisé suite à l’annonce. Mais là où le PSG, et d’autres clubs (maintenus ou promus) se réjouissent, certains annoncent des recours à venir.
Jean Michel Aulas prêt à intenter un recours contre la décision de la LFP
Le classement établi par la Fédération ne fait pas l'unanimité. Jean Michel Aulas, président du club lyonnais, fait partie des contestataires qui envisagent des recours en justice. (c) Foot365
Le titre de champion a été attribué à partir d’un classement établi sur la base "d’un système ratio match disputé/points pris". Après calcul, on retrouve l’Olympique de Marseille à la deuxième place, juste devant le Stade Rennais. L’Olympique Lyonnais, est à la septième place, et pour la première fois de son histoire depuis plus de 20 ans, le club se retrouve privé de sa qualification européenne.
Une décision qui n’a pas manqué de faire monter au créneau Jean-Michel Aulas, président du club lyonnais. Ce dernier a indiqué que "compte tenu de l’arrêt du championnat de France de Ligue 1, décrété par la Ligue, l’Olympique Lyonnais se réserve la possibilité d’intenter un recours contre cette décision et réclamer des dommages et intérêts, notamment au titre de la perte de chance et au regard des jurisprudences d’autres sports professionnels qui sont actuellement en cours, car le préjudice pour le club s’élève à plusieurs dizaines de millions d’euros".
Des propos face auxquels la ministre des Sports Roxana Maracineanu a réagi sur l’antenne de RMC en appelant "à la solidarité et responsabilité de chacun" tout en n’écartant pas de potentielles actions en justice, "s’ils veulent aller au tribunal, qu’ils y aillent" a-t-elle rétorqué. Et il faut dire que si le classement est maintenu comme tel, les clubs ne se gêneront pas car Aulas n’a pas été le seul a contesté la décision de la Ligue.
Une décision qui n’a pas manqué de faire monter au créneau Jean-Michel Aulas, président du club lyonnais. Ce dernier a indiqué que "compte tenu de l’arrêt du championnat de France de Ligue 1, décrété par la Ligue, l’Olympique Lyonnais se réserve la possibilité d’intenter un recours contre cette décision et réclamer des dommages et intérêts, notamment au titre de la perte de chance et au regard des jurisprudences d’autres sports professionnels qui sont actuellement en cours, car le préjudice pour le club s’élève à plusieurs dizaines de millions d’euros".
Des propos face auxquels la ministre des Sports Roxana Maracineanu a réagi sur l’antenne de RMC en appelant "à la solidarité et responsabilité de chacun" tout en n’écartant pas de potentielles actions en justice, "s’ils veulent aller au tribunal, qu’ils y aillent" a-t-elle rétorqué. Et il faut dire que si le classement est maintenu comme tel, les clubs ne se gêneront pas car Aulas n’a pas été le seul a contesté la décision de la Ligue.
Avec "des décisions actées et solides", la LFP intangible
Même si un vote est prévue en Assemblée Générale,le 20 mai prochain, la présidente de la LFP, Nathalie Boy de la Tour, indique que les décisions « sont actées et solides (et que) le Conseil d’Administration fait foi ». (c) AFP Franck FIFE
Le 30 avril, "le Conseil d’Administration a décidé d’adopter le principe de deux montées et deux descentes entre la Ligue 1 et la Ligue 2". Toulouse et Amiens étant dernier du classement de Ligue 1, ce sont eux les malheureux relégués. Donc là aussi les présidents de club ne se contentent pas d'accepter la décision de la Fédération.
Là où Olivier Sadran, président de Toulouse, menace de recours devant les Tribunaux, Bernard Joannin, à la tête d’Amiens, exprime un sentiment d'injustice "car l’Amiens S.C. n’a pas pu défendre jusqu’au bout, sur le terrain son maintien en Ligue 1". D'après lui, "’l'équité sportive n’est pas respectée", et il se dit prêt à se battre avec toutes ses équipes afin de faire valoir les droits du club.
En Ligue 2, le club d’Ajaccio est privé de barrages. Son président Christian Leca patiente pour le moment, mais il envisage aussi des recours. Dans son cas, tout dépendra de la décision de l’Assemblée Générale. "En fonction de la décision j'envisagerais toutes les voies qui me sont ouvertes" a-t-il déclaré. Le vote de l’Assemblée devrait se tenir le 20 mai prochain. Cependant, Nathalie Boy de la Tour, présidente de la LFP, a d’ores et déjà annoncé que les décisions "sont actées et solides (et que) le Conseil d’Administration fait foi". Donc peu de chance que les choses changent du tout au tout.
Il est donc fort probable que le PSG reste champion. Le club fera partie de la prochaine Ligue des Champions, avec Marseille et Rennes. Lille, Reims et Nice disputeront quant à eux la Ligue Europea. A moins que le souhait de Noël Le Graët, de voir se tenir la Finale de la Coupe de France opposant Paris à Saint Etienne ainsi que la Finale de la Ligue où s’affronteront Paris et Lyon, soit exhaussé. Dans le cas où Lyon et Saint -Etienne seraient victorieux alors ils prendraient la place de Reims et Nice dans la compétition européenne. Si défaite il y a, ou annulation, la première décision du Conseil d’Administration serait maintenue. Toulouse et Amiens restent relégués là où Lorient et Lens sont promus. A moins que des décisions judiciaires viennent dire le contraire.
Là où Olivier Sadran, président de Toulouse, menace de recours devant les Tribunaux, Bernard Joannin, à la tête d’Amiens, exprime un sentiment d'injustice "car l’Amiens S.C. n’a pas pu défendre jusqu’au bout, sur le terrain son maintien en Ligue 1". D'après lui, "’l'équité sportive n’est pas respectée", et il se dit prêt à se battre avec toutes ses équipes afin de faire valoir les droits du club.
En Ligue 2, le club d’Ajaccio est privé de barrages. Son président Christian Leca patiente pour le moment, mais il envisage aussi des recours. Dans son cas, tout dépendra de la décision de l’Assemblée Générale. "En fonction de la décision j'envisagerais toutes les voies qui me sont ouvertes" a-t-il déclaré. Le vote de l’Assemblée devrait se tenir le 20 mai prochain. Cependant, Nathalie Boy de la Tour, présidente de la LFP, a d’ores et déjà annoncé que les décisions "sont actées et solides (et que) le Conseil d’Administration fait foi". Donc peu de chance que les choses changent du tout au tout.
Il est donc fort probable que le PSG reste champion. Le club fera partie de la prochaine Ligue des Champions, avec Marseille et Rennes. Lille, Reims et Nice disputeront quant à eux la Ligue Europea. A moins que le souhait de Noël Le Graët, de voir se tenir la Finale de la Coupe de France opposant Paris à Saint Etienne ainsi que la Finale de la Ligue où s’affronteront Paris et Lyon, soit exhaussé. Dans le cas où Lyon et Saint -Etienne seraient victorieux alors ils prendraient la place de Reims et Nice dans la compétition européenne. Si défaite il y a, ou annulation, la première décision du Conseil d’Administration serait maintenue. Toulouse et Amiens restent relégués là où Lorient et Lens sont promus. A moins que des décisions judiciaires viennent dire le contraire.
Audio Bouchkara Marwa Ligue 1 arrêtée.m4a (4.37 Mo)