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La nouvelle constitution ivoirienne a été soumise à référendum le 30 octobre 2016 et approuvée à une grande majorité de 93,42%, mais avec un taux de participation de 42%.
En promulguant cette nouvelle constitution, le président Alassane Ouattara a pour but de tourner la page d’une décennie de violences et de crise politico-militaire. "Le vent de la démocratie a de nouveau soufflé sur la Côte d’Ivoire", assure-t-il, affirmant que "les promesses de la IIIe République sont des promesses de paix, de stabilité, d’égalité et de modernité".
Bien que ce nouveau texte constitutionnel soit présenté comme une garantie de paix, venant remplacer la violence et la division, l’opposition politique ivoirienne - qui avait appelé au boycott du référendum - y voit un discours "rétrograde" et "monarchique", une fraude massive et des résultats truqués, dont le seul but serait de renforcer la position du chef de l’État.
La nouvelle Constitution prévoit le poste d’un vice-président, qui sera nommé par le président Alassane Ouattara lui-même. Le poste prévu alimente la polémique et les spéculations. À l’avenir - à partir de la prochaine élection, en 2020 -, le vice-président sera élu en même temps que le président. Le texte crée aussi un Sénat, dont les futurs membres seront élus pour cinq ans.
La Constitution abolit notamment la clause d’"ivoirité", comme l’avait promis le président l’an dernier, lors de sa campagne en vue de sa réélection. L'ivoirité définissait l’obligation d’avoir des parents nés ivoiriens pour pouvoir être candidat à la présidence de la république.
Ce mot a tout d’abord été employé par le président Henri Konan Bédié en 1993, il créa le concept selon lequel une personne serait ivoirienne seulement si ses quatre grands-parents sont nés en Côte d'Ivoire, cette stratégie a permis d’exclure son adversaire politique, Alassane Ouattara, et a été longtemps utilisée contre lui. Mais dans un pays à forte immigration étrangère, ce concept était source de tension et a eu pour conséquence deux guerres civiles, de 2002 à 2003, puis de 2010 à 2011.
Selon Alassane Ouattara, la IIIe République permettra au pays de se développer: "avec cette nouvelle Constitution, la Côte d’Ivoire est désormais outillée pour faire face à ces défis, en vue d’atteindre l’émergence".
En promulguant cette nouvelle constitution, le président Alassane Ouattara a pour but de tourner la page d’une décennie de violences et de crise politico-militaire. "Le vent de la démocratie a de nouveau soufflé sur la Côte d’Ivoire", assure-t-il, affirmant que "les promesses de la IIIe République sont des promesses de paix, de stabilité, d’égalité et de modernité".
Bien que ce nouveau texte constitutionnel soit présenté comme une garantie de paix, venant remplacer la violence et la division, l’opposition politique ivoirienne - qui avait appelé au boycott du référendum - y voit un discours "rétrograde" et "monarchique", une fraude massive et des résultats truqués, dont le seul but serait de renforcer la position du chef de l’État.
La nouvelle Constitution prévoit le poste d’un vice-président, qui sera nommé par le président Alassane Ouattara lui-même. Le poste prévu alimente la polémique et les spéculations. À l’avenir - à partir de la prochaine élection, en 2020 -, le vice-président sera élu en même temps que le président. Le texte crée aussi un Sénat, dont les futurs membres seront élus pour cinq ans.
La Constitution abolit notamment la clause d’"ivoirité", comme l’avait promis le président l’an dernier, lors de sa campagne en vue de sa réélection. L'ivoirité définissait l’obligation d’avoir des parents nés ivoiriens pour pouvoir être candidat à la présidence de la république.
Ce mot a tout d’abord été employé par le président Henri Konan Bédié en 1993, il créa le concept selon lequel une personne serait ivoirienne seulement si ses quatre grands-parents sont nés en Côte d'Ivoire, cette stratégie a permis d’exclure son adversaire politique, Alassane Ouattara, et a été longtemps utilisée contre lui. Mais dans un pays à forte immigration étrangère, ce concept était source de tension et a eu pour conséquence deux guerres civiles, de 2002 à 2003, puis de 2010 à 2011.
Selon Alassane Ouattara, la IIIe République permettra au pays de se développer: "avec cette nouvelle Constitution, la Côte d’Ivoire est désormais outillée pour faire face à ces défis, en vue d’atteindre l’émergence".