La société civile turque sort peu à peu du coma négationniste dans lequel l’avait plongée 95 ans d’amnésie et de mensonges destinés à faire oublier la présence millénaire du peuple arménien en Turquie, présence éradiquée par le génocide arménien de 1915. L’apport essentiel des architectes arméniens au patrimoine architectural d’Istanbul va bientôt faire l’objet d’une exposition et d’un livre dans le cadre du programme Istanbul 2010, Capitale européenne de la Culture. Ce projet, mené par l'architecte turc Hasan Kuruyazici, est cofinancé par la Fondation Hrant Dink basée à Istanbul et HAYCAR, un groupe de solidarité d'architectes turcs et d’ingénieurs civils. Rappelons qu’en novembre 2007, l’hebdomadaire arménien de Turquie, Agos, avait reproduit un article paru dans le journal turc "Star". L‘auteur Mehmet Altan y énumérait tous les édifices de premier plan que les architectes arméniens avaient bâtis à Istanbul par le passé. On y découvrait que "La Perle du Bosphore" est parsemée d’édifices de première importance, construits par une "dynastie" de Balian : Krikor Balyan, Senekerim Balyan, Garabet Amira Balyan, Sarkis Balyan. La démarche de Hasan Kuruyazici s’inscrit dans la continuité de ce même souci de vérité.
Comme le dit le proverbe, la curiosité est un vilain défaut, mais le plus souvent, elle a des résultats agréables. La curiosité de l'architecte Hasan Kuruyazici a produit exactement cela – sous la forme d'un projet de livre.
Intéressé par les architectes qui ont construit les vieux édifices grandioses dans les quartiers historiques d'Istanbul, tels que Galata, Cihangir et Tarlabasi, Kuruyazici a l'intention de documenter les contributions des architectes arméniens d'Istanbul dans le paysage urbain de la ville. Le résultat est un livre et un projet d'exposition, intitulé(e) "Les Architectes arméniens d'Istanbul et leurs contributions dans l'architecture d'Istanbul."
Le projet, qui est cofinancé par la Fondation Hrant Dink basée à Istanbul et HAYCAR, un groupe de solidarité d'architectes turcs et d’ingénieurs civils, cherche à mettre en évidence le rôle des architectes arméniens oubliés, dans le façonnage de l'architecture urbaine d'Istanbul au cours des 19ème et 20ème siècles.
Le projet s’achèvera en novembre avec la publication du livre et une exposition parallèle, tous deux faisant partie du programme Istanbul 2010, Capitale européenne de la Culture.
Ayant déjà conduit un projet semblable avec les architectes grecs d’Istanbul, Kuruyazici décrit la cause de son étude. "Aujourd'hui, il y a un nombre énorme de bâtiments datant du 19ème siècle [à Istanbul]. Bien que beaucoup d'entre eux aient été ravagés, ceux-ci ont réussi à survivre. La question 'Qui a construit toutes ces bâtiments ?' m'a conduit à mener une telle recherche," a-t-il dit.
La liste des architectes que Kuruyazici a dressée après de longues visites dans les rues de Kurtulus-Tatavla, Pangalti, Taksim, Cihangir, Tarlabasi, Tünel, Galata, Eminönü et Mahmutpasa sera mentionnée dans l’exposition à venir et dans le livre.
La Fondation Hrant Dink indique que les recherches sont toujours en cours pour découvrir des informations sur les architectes arméniens d’Istanbul et leurs œuvres, en particulier les biographies de ceux qui ont vécu et construit à Istanbul à la fin 19ème et au début du 20ème siècle.
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 8 juillet 2010 – 07:05 - www.collectifvan.org
Comme le dit le proverbe, la curiosité est un vilain défaut, mais le plus souvent, elle a des résultats agréables. La curiosité de l'architecte Hasan Kuruyazici a produit exactement cela – sous la forme d'un projet de livre.
Intéressé par les architectes qui ont construit les vieux édifices grandioses dans les quartiers historiques d'Istanbul, tels que Galata, Cihangir et Tarlabasi, Kuruyazici a l'intention de documenter les contributions des architectes arméniens d'Istanbul dans le paysage urbain de la ville. Le résultat est un livre et un projet d'exposition, intitulé(e) "Les Architectes arméniens d'Istanbul et leurs contributions dans l'architecture d'Istanbul."
Le projet, qui est cofinancé par la Fondation Hrant Dink basée à Istanbul et HAYCAR, un groupe de solidarité d'architectes turcs et d’ingénieurs civils, cherche à mettre en évidence le rôle des architectes arméniens oubliés, dans le façonnage de l'architecture urbaine d'Istanbul au cours des 19ème et 20ème siècles.
Le projet s’achèvera en novembre avec la publication du livre et une exposition parallèle, tous deux faisant partie du programme Istanbul 2010, Capitale européenne de la Culture.
Ayant déjà conduit un projet semblable avec les architectes grecs d’Istanbul, Kuruyazici décrit la cause de son étude. "Aujourd'hui, il y a un nombre énorme de bâtiments datant du 19ème siècle [à Istanbul]. Bien que beaucoup d'entre eux aient été ravagés, ceux-ci ont réussi à survivre. La question 'Qui a construit toutes ces bâtiments ?' m'a conduit à mener une telle recherche," a-t-il dit.
La liste des architectes que Kuruyazici a dressée après de longues visites dans les rues de Kurtulus-Tatavla, Pangalti, Taksim, Cihangir, Tarlabasi, Tünel, Galata, Eminönü et Mahmutpasa sera mentionnée dans l’exposition à venir et dans le livre.
La Fondation Hrant Dink indique que les recherches sont toujours en cours pour découvrir des informations sur les architectes arméniens d’Istanbul et leurs œuvres, en particulier les biographies de ceux qui ont vécu et construit à Istanbul à la fin 19ème et au début du 20ème siècle.
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 8 juillet 2010 – 07:05 - www.collectifvan.org
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