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"Les enfants éprouvent beaucoup de difficultés à lire. Ils sont élevés dans la tradition orale où les histoires sont racontées et non lues. La création de la bibliothèque a permis de découvrir que les enfants sont pourtant attachés au livre en tant qu’objet, mais qu’ils n’ont pas les moyens de s’en procurer". C’est en ces termes que la coordonnatrice Valérie Gobey résume le leitmotiv qui anime les trois bibliothèques de l’Association. La première se trouve dans la commune d'Adjamé depuis le 28 octobre 2009. La seconde, située dans la commune de Treichville a été inaugurée le 9 avril 2014. La dernière est implantée dans le village d’Irobo, à 26 km de Grand-Lahou à titre pilote pour l’installation de bibliothèques en zone rurale. Leur utilité ne fait plus débat : "ce sont les enfants eux-mêmes qui font spontanément la promotion de la bibliothèque en incitant leurs parents à venir s’y inscrire", explique Valérie.
Ces structures font vivre le livre en proposant, autour de la lecture, des animations régulières telles les ateliers de contes, d’écriture et d’illustration, les représentations théâtrales, les ateliers de musique et de danse, les projections de films, des rencontres avec les auteurs, des conférences-débats et expositions. Le soutien scolaire et les sorties pédagogiques servent aussi à démontrer l’importance du livre et de la lecture. Paradoxalement, la Côte d’Ivoire comptait en 2008, 15 maisons d’éditions, selon une étude menée par l’éditrice indépendante Stéphane Marill. Le secteur de l’édition du livre scolaire y semble prédominant.
Pour la célébration de ses dix ans d’existence et d’action en faveur de la jeunesse ivoirienne, l'Association Des Livres Pour Tous-CI donnera une comédie musicale sur le thème : "la bibliothèque à quoi ça sert ?", le 19 octobre prochain à l’Institut français d’Abidjan.
Ces structures font vivre le livre en proposant, autour de la lecture, des animations régulières telles les ateliers de contes, d’écriture et d’illustration, les représentations théâtrales, les ateliers de musique et de danse, les projections de films, des rencontres avec les auteurs, des conférences-débats et expositions. Le soutien scolaire et les sorties pédagogiques servent aussi à démontrer l’importance du livre et de la lecture. Paradoxalement, la Côte d’Ivoire comptait en 2008, 15 maisons d’éditions, selon une étude menée par l’éditrice indépendante Stéphane Marill. Le secteur de l’édition du livre scolaire y semble prédominant.
Pour la célébration de ses dix ans d’existence et d’action en faveur de la jeunesse ivoirienne, l'Association Des Livres Pour Tous-CI donnera une comédie musicale sur le thème : "la bibliothèque à quoi ça sert ?", le 19 octobre prochain à l’Institut français d’Abidjan.
L’école est obligatoire en Côte d’Ivoire depuis 2015. L’Etat tente de réduire le taux l’analphabétisme pour le faire passer de 51% en 2017 à 35% en 2020 (statistiques UNESCO) en visant notamment l’amélioration de l’accès et le maintien au sein de l’école formelle ainsi que le développement de formes alternatives d’éducation. "Les parents doivent donner aux enfants l’opportunité de fréquenter régulièrement les bibliothèques. Apprendre par le livre, c’est découvrir tout un monde de savoirs", affirme Valérie Gobey. La politique nationale du Livre en Côte d’Ivoire, inclus aussi la problématique de taille ; celle du plurilinguisme, dans ce pays qui compte près de 100 langues régionales.