Il est reproché à Me Peter Erlinder d’avoir nié le génocide de 1994, ce qui constitue un crime grave au Rwanda. Car aux termes de la loi de 2003 votée par le parlement à majorité tutsi, «toute personne jugée coupable d'avoir nié ou minimisé de façon grossière le génocide, d'avoir tenté de justifier le génocide ou détruit des preuves afférentes est passible d'une peine allant de 10 à 20 ans de prison».
Le procureur général Martin Ngoga a confirmé l’arrestation de l’avocat américain, tout en précisant que ce dernier a fait «des remarques dans des publications et déclarations». C’est dans ces termes que les autorités rwandaises accusent, très souvent, les opposants au régime et autres militants des Droits de l’Homme qui dérangent.
Me Peter Erlinder est venu à Kigali pour défendre l’opposante Victoire Ingabire, candidate déclarée aux élections présidentielles du mois d’août prochain, accusée de négationnisme et d’idéologie génocidaire. Par ailleurs, le professeur de Droit est également l’auteur de la plainte, aux États-Unis, contre Paul Kagame, plainte qui accuse l’actuel chef de l'État rwandais d’avoir organisé l’assassinat de l’ancien président rwandais Juvénal Habiarima et de son homologue burundais, Cyprien Ntaryamira en 1994.
Le régime de Paul Kagame, qualifié par the Economist de Londres comme «la plus répressive dictature militaire encore en existence en Afrique noire», accentue les oppressions contre les opposants politiques, journalistes indépendants et militants des Droits de l’Homme à l’approche des élections présidentielles. Le 23 avril 2010, Kigali a donné 24 heures à Carine Tertsakian de Human Rights Watch pour quitter le pays.
Les demandes de libérations fusent de partout. L’ambassade des États-Unis à Kigali dit être en contact avec les autorités rwandaises pour obtenir la libération de Me Peter Erlinder, le plus tôt possible. La sénatrice démocrate de Minnesota, Amy Klobuchar, demande également la libération de Me Peter Erlinder, âgé de 62 ans.
NDLR: Dans cette vidéo archive, Peter Erlinder intervient sur le thème de l'Histoire.
Le procureur général Martin Ngoga a confirmé l’arrestation de l’avocat américain, tout en précisant que ce dernier a fait «des remarques dans des publications et déclarations». C’est dans ces termes que les autorités rwandaises accusent, très souvent, les opposants au régime et autres militants des Droits de l’Homme qui dérangent.
Me Peter Erlinder est venu à Kigali pour défendre l’opposante Victoire Ingabire, candidate déclarée aux élections présidentielles du mois d’août prochain, accusée de négationnisme et d’idéologie génocidaire. Par ailleurs, le professeur de Droit est également l’auteur de la plainte, aux États-Unis, contre Paul Kagame, plainte qui accuse l’actuel chef de l'État rwandais d’avoir organisé l’assassinat de l’ancien président rwandais Juvénal Habiarima et de son homologue burundais, Cyprien Ntaryamira en 1994.
Le régime de Paul Kagame, qualifié par the Economist de Londres comme «la plus répressive dictature militaire encore en existence en Afrique noire», accentue les oppressions contre les opposants politiques, journalistes indépendants et militants des Droits de l’Homme à l’approche des élections présidentielles. Le 23 avril 2010, Kigali a donné 24 heures à Carine Tertsakian de Human Rights Watch pour quitter le pays.
Les demandes de libérations fusent de partout. L’ambassade des États-Unis à Kigali dit être en contact avec les autorités rwandaises pour obtenir la libération de Me Peter Erlinder, le plus tôt possible. La sénatrice démocrate de Minnesota, Amy Klobuchar, demande également la libération de Me Peter Erlinder, âgé de 62 ans.
NDLR: Dans cette vidéo archive, Peter Erlinder intervient sur le thème de l'Histoire.
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