C'est Louis Pasteur, chimiste et physicien français, pionnier de la microbiologie, qui a mis au point le premier vaccin, celui contre la rage. Ce scientifique a fait avancer la médecine préventive d'un grand pas; pourtant, de nos jours, on dirait que sa patrie lui tourne le dos et veut revenir dans les conditions "moyenâgeuses" d'avant-vaccination...
En effet, malgré les recommandations et les résultats probants, la majorité des Français serait contre la vaccination, voire même, contre les gestes préventifs pouvant détecter des maladies graves. La cause en est probablement le détournement économique et politique dont les questions de santé font les frais régulièrement dans l'Hexagone.
De nombreuses pathologies peuvent être évités avec un vaccin adapté, en témoignent les chiffres de l'OMS. Des millions de vies ont pu être sauvées grâce aux services de santé nationaux. Plus de 70% de la population mondiale a accès à la vaccination.
Actuellement de nombreux nouveaux vaccins sont en train d'être mis au point contre des maladies infectieuses (y compris le paludisme, le VIH/SIDA et la tuberculose), parmi lesquels plusieurs "ont déjà été homologués ou en sont à un stade avancé de développement (notamment les vaccins antirotavirus et antipneumocoques)". L'OMS précise que "des mesures sont prises également pour garantir la sécurité de la vaccination (par l’usage de seringues autobloquantes, par exemple) et cette question devient une priorité de premier plan pour les pays".
En effet, malgré les recommandations et les résultats probants, la majorité des Français serait contre la vaccination, voire même, contre les gestes préventifs pouvant détecter des maladies graves. La cause en est probablement le détournement économique et politique dont les questions de santé font les frais régulièrement dans l'Hexagone.
De nombreuses pathologies peuvent être évités avec un vaccin adapté, en témoignent les chiffres de l'OMS. Des millions de vies ont pu être sauvées grâce aux services de santé nationaux. Plus de 70% de la population mondiale a accès à la vaccination.
Actuellement de nombreux nouveaux vaccins sont en train d'être mis au point contre des maladies infectieuses (y compris le paludisme, le VIH/SIDA et la tuberculose), parmi lesquels plusieurs "ont déjà été homologués ou en sont à un stade avancé de développement (notamment les vaccins antirotavirus et antipneumocoques)". L'OMS précise que "des mesures sont prises également pour garantir la sécurité de la vaccination (par l’usage de seringues autobloquantes, par exemple) et cette question devient une priorité de premier plan pour les pays".
L'exemple à Monaco: la vaccination des femmes, mais pas que...
Mardi dernier s'est tenue à Monaco, sous l'impulsion de deux associations de femmes monégasques, une conférence sur la vaccination des femmes et leurs enfants. D'éminents médecins ainsi que le Conseiller de Gouvernement pour les Affaires Sociales et la Santé, Stéphane Valeri, sont intervenus sur cet enjeu de santé publique majeur. Il convenait d'apporter une information objective aux résidents et Monégasques et de souligner l'action gouvernementale, ce qu'a voulu faire Stéphane Valeri en soutenant l'organisation de cette conférence. Il a rappelé combien il faut viser l'excellence en matière de prévention et de qualité de soins. Le gouvernement monégasque peut ainsi compter depuis plusieurs années sur des programmes de dépistage du cancer colo-rectal, du cancer du sein et de l'ostéoporose. En outre, il a annoncé pour le 13 avril l'ouverture d'un nouveau service de sénologie au Centre hospitalier Princesse Grace, sous la direction du Dr Mathieu Liberatore, radiologue.
Un des sujets abordés lors de la conférence fut la vaccination des jeunes filles contre le virus du papillome humain (HPV), responsable des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Ce virus a une incidence grave sur les occurrences de cancer du col de l'utérus, et la vaccination préventive constitue une étape importante dans la lutte contre ce cancer. Les assurés sociaux monégasques ont donc été conviés à faire vacciner les filles dès l'âge de 11 ans. Stéphane Valeri a tenu à apaiser les polémiques naissantes sur d'hypothétiques pathologies liées à la vaccination, aucune étude ne l'ayant démontré. Il a rappelé la place privilégiée, parmi les meilleures du monde, qu'occupe Monaco sur la liste des pays de l'OCDE en matière de santé publique. Enfin, il a fait part d'un rêve, celui qu'un jour des vaccins puissent être développés pour prévenir d'autres maladies cancéreuses, avec la même efficacité que celui contre le papillomavirus humain. C'est tout l'enjeu de la recherche oncologique des prochaines années.
Un des sujets abordés lors de la conférence fut la vaccination des jeunes filles contre le virus du papillome humain (HPV), responsable des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Ce virus a une incidence grave sur les occurrences de cancer du col de l'utérus, et la vaccination préventive constitue une étape importante dans la lutte contre ce cancer. Les assurés sociaux monégasques ont donc été conviés à faire vacciner les filles dès l'âge de 11 ans. Stéphane Valeri a tenu à apaiser les polémiques naissantes sur d'hypothétiques pathologies liées à la vaccination, aucune étude ne l'ayant démontré. Il a rappelé la place privilégiée, parmi les meilleures du monde, qu'occupe Monaco sur la liste des pays de l'OCDE en matière de santé publique. Enfin, il a fait part d'un rêve, celui qu'un jour des vaccins puissent être développés pour prévenir d'autres maladies cancéreuses, avec la même efficacité que celui contre le papillomavirus humain. C'est tout l'enjeu de la recherche oncologique des prochaines années.
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