Humans of Paris.mp3 (1.17 Mo)
Depuis cinq ans, Marco Hazan, un jeune homme passionné de photographie arpente les rues de la capitale française à la rencontre des Parisiens. Chaque jour, il poste sur sa page Facebook les portraits de ces femmes et de ces hommes, rencontrés dans la rue, ainsi qu'une de leurs anecdotes. Un concept venant tout droit des États-Unis. Le succès dans l'Hexagone est tel que la page du réseau social compte aujourd'hui près de 268.000 personnes. Un livre regroupant près de 450 photos est également disponible et l'IAU Ile-de-France propose une exposition reprenant quelques clichés du jeune homme. Rencontre avec Marco Hazan.
Quel a été le déclic qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure?
Marco Hazan: Depuis cinq ans, je prends en photo des inconnus. J'ai toujours aimé prendre des gens que je ne connaissais pas. La photo a été un prétexte pour aller vers l'autre, créer le dialogue. Un jour, alors que je me trouvais aux États-Unis, j'ai découvert le projet "Humans of New York". J'ai complètement adhéré au projet. Car derrière le projet artistique, c'est l'aspect humain qui m'a plu. J'ai donc lancé le concept "Humans of Paris" avec un ami.
Est-ce facile d'aborder les gens dans la rue? Comment se passent vos rencontres?
M.H.: C'est très intéressant, une vraie richesse. Je l'appréhende toujours positivement. On apprend beaucoup de l'autre et cela permet de vaincre les préjugés. Les Parisiens sont cultivés, on peut vraiment avoir des discussions de fond.
Quelle a été votre meilleure rencontre?
M.H.: Elle est loin d'être drôle... Je me trouvais du côté d’Étienne Marcel, dans le 1er arrondissement de Paris et un sans domicile fixe est venu vers moi pour me demander une pièce. Je lui en donne une et lui propose de prendre part au projet. Il me raconte alors qu'il a été chauffeur de taxi pendant 25 ans. Un jour, il prête sa voiture à sa femme pour qu'elle aille faire les courses. Elle se tue en voiture avec ses enfants. Cet homme a tout perdu en une seconde et ça m'a particulièrement marqué.
Quels sont vos projets pour la suite?
M.H.: Je ne pensais pas que les choses prendraient une telle ampleur! Au début, c'était juste un projet photo qui est devenu humain! Il y a eu toute une communauté qui s'est créée derrière. J'ai lancé l'expo, le livre, j'organise des conférences. Je suis aussi en train de développer de nombreux partenariats avec des écoles.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site du projet
L'exposition, quant à elle, se tient jusqu'au 28 mars 2016 à l'Institut d'Aménagement et d'urbanisme, dans le 15e arrondissement de Paris. L'entrée est libre.
Quel a été le déclic qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure?
Marco Hazan: Depuis cinq ans, je prends en photo des inconnus. J'ai toujours aimé prendre des gens que je ne connaissais pas. La photo a été un prétexte pour aller vers l'autre, créer le dialogue. Un jour, alors que je me trouvais aux États-Unis, j'ai découvert le projet "Humans of New York". J'ai complètement adhéré au projet. Car derrière le projet artistique, c'est l'aspect humain qui m'a plu. J'ai donc lancé le concept "Humans of Paris" avec un ami.
Est-ce facile d'aborder les gens dans la rue? Comment se passent vos rencontres?
M.H.: C'est très intéressant, une vraie richesse. Je l'appréhende toujours positivement. On apprend beaucoup de l'autre et cela permet de vaincre les préjugés. Les Parisiens sont cultivés, on peut vraiment avoir des discussions de fond.
Quelle a été votre meilleure rencontre?
M.H.: Elle est loin d'être drôle... Je me trouvais du côté d’Étienne Marcel, dans le 1er arrondissement de Paris et un sans domicile fixe est venu vers moi pour me demander une pièce. Je lui en donne une et lui propose de prendre part au projet. Il me raconte alors qu'il a été chauffeur de taxi pendant 25 ans. Un jour, il prête sa voiture à sa femme pour qu'elle aille faire les courses. Elle se tue en voiture avec ses enfants. Cet homme a tout perdu en une seconde et ça m'a particulièrement marqué.
Quels sont vos projets pour la suite?
M.H.: Je ne pensais pas que les choses prendraient une telle ampleur! Au début, c'était juste un projet photo qui est devenu humain! Il y a eu toute une communauté qui s'est créée derrière. J'ai lancé l'expo, le livre, j'organise des conférences. Je suis aussi en train de développer de nombreux partenariats avec des écoles.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site du projet
L'exposition, quant à elle, se tient jusqu'au 28 mars 2016 à l'Institut d'Aménagement et d'urbanisme, dans le 15e arrondissement de Paris. L'entrée est libre.