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"J'ai acheté un cheval qui s'est révélé être très bon. Je voulais que son cavalier à l'époque passe un cap en dressage. Nous l'avons emmené en stage. Je vis à Toulouse et je n'avais pas le coach nécessaire à proximité pour le faire travailler, explique Isabelle Méranger. Se déplacer avec un cheval demande de l'organisation, du temps et coûte cher. J'ai donc eu l'idée de créer un système permettant un suivi régulier du cavalier tout en gommant les distances".
Mettre l'idée en pratique a nécessité un investissement très lourd en termes de recherche et de développement. Les structures étant situées le plus souvent en zone rurale, la conception d'Equivisio a exigé un gros travail pour contourner les difficultés liées au débit internet.
"Quelle que soit la distance, on ne devait pas avoir de décalage car il s'agit d'un direct son et image. Nous avons essayé le satellite mais ça ne fonctionnait pas. Il fallait trouver la solution miracle qui maintienne un vrai direct de qualité".
Concrètement, une caméra est installée sur un mât, en bord de piste, tandis que le cavalier est relié à son coach par une oreillette. Le système permet au professionnel, derrière son clavier ou depuis une tablette, de zoomer au plus près du cavalier et de corriger une mauvaise posture par exemple. Toutes les disciplines sont accessibles, y compris le dressage. Le cavalier réserve ensuite son coach, son créneau et sa structure, directement en ligne.
Mettre l'idée en pratique a nécessité un investissement très lourd en termes de recherche et de développement. Les structures étant situées le plus souvent en zone rurale, la conception d'Equivisio a exigé un gros travail pour contourner les difficultés liées au débit internet.
"Quelle que soit la distance, on ne devait pas avoir de décalage car il s'agit d'un direct son et image. Nous avons essayé le satellite mais ça ne fonctionnait pas. Il fallait trouver la solution miracle qui maintienne un vrai direct de qualité".
Concrètement, une caméra est installée sur un mât, en bord de piste, tandis que le cavalier est relié à son coach par une oreillette. Le système permet au professionnel, derrière son clavier ou depuis une tablette, de zoomer au plus près du cavalier et de corriger une mauvaise posture par exemple. Toutes les disciplines sont accessibles, y compris le dressage. Le cavalier réserve ensuite son coach, son créneau et sa structure, directement en ligne.
25 structures équipées
"Vingt-cinq écuries ou haras sont déjà équipés, dont deux en Guyane qui fonctionnent très bien. Bordeaux est très actif et le sud-est se développe aussi avec les Alpes Maritimes. Strasbourg s'est également équipé".
L'invention, commercialisée depuis 2017, nécessite pour chacun de travailler différemment. Le plus difficile est de faire le premier pas.
"La qualité de la liaison est telle que le coach est au plus près de son cavalier. Il est aussi plus concentré qu'en présentiel. Pour certains, ça n'a toutefois pas été évident au départ mais les retours sont très positifs. D'ailleurs nous avons désormais 66 coachs inscrits" poursuit Isabelle Méranger, qui ne s'attendait pas à ce que certains professionnels utilisent le procédé pour se perfectionner.
C'est le cas de Nicole Favreau, spécialisée en dressage, qui est ainsi coachée par Carlos Pinto, cavalier olympique de dressage.
"Du côté des cavaliers, on se rend bien compte qu'il n'est pas possible d'avoir constamment un coach à côté et qu' Equivisio permet une formation régulière et un vrai suivi. Les chose évoluent, c'est positif"
L'invention, commercialisée depuis 2017, nécessite pour chacun de travailler différemment. Le plus difficile est de faire le premier pas.
"La qualité de la liaison est telle que le coach est au plus près de son cavalier. Il est aussi plus concentré qu'en présentiel. Pour certains, ça n'a toutefois pas été évident au départ mais les retours sont très positifs. D'ailleurs nous avons désormais 66 coachs inscrits" poursuit Isabelle Méranger, qui ne s'attendait pas à ce que certains professionnels utilisent le procédé pour se perfectionner.
C'est le cas de Nicole Favreau, spécialisée en dressage, qui est ainsi coachée par Carlos Pinto, cavalier olympique de dressage.
"Du côté des cavaliers, on se rend bien compte qu'il n'est pas possible d'avoir constamment un coach à côté et qu' Equivisio permet une formation régulière et un vrai suivi. Les chose évoluent, c'est positif"
Leadership
A La Bouillie, à quelques encablures de la station balnéaire d'Erquy, Gwendale est agricultrice. Mais pas que. Également cavalière, elle élève des Trakehner, chevaux de race allemande, réputés pour leur robustesse et leur élégance.
L'exploitation qu'elle a reprise il y a trois ans comprend un élevage porcin de 600 animaux. Une activité qui sécurise la partie équestre. Equivisio était pour elle le moyen de se démarquer et de diversifier son activité en proposant un service supplémentaire aux cavaliers, à côté de la pension et des cours.
"Quand ma carrière est réservée, je reçois un mail. C'est simple".
Le bouche à oreille fonctionne. Sur le nord-ouest du pays, l'Isle Briand, au Lion d'Angers, est d'ores et déjà équipé. En Côtes d'Armor, le Haras de Lamballe vient d'acquérir l'installation.
"Les cavaliers bretons sont demandeurs, l'écurie de Gwendale et le Haras de Lamballe seront complémentaires", confirme Isabelle.
L'objectif maintenant? Atteindre la soixantaine de structures équipées en 2019. En France et en Europe, mais pas seulement. Equivisio, sollicité par les fédérations étrangères, part à la conquête des Amériques, avec le Salvador mais aussi le Guatemala, très intéressés par le produit.
Pour les USA, Isabelle Méranger y pense, mais "pour plus tard".
Côté tarifs, acquérir l'équipement revient à un peu plus de 3.000 €. L'installation ne prend que 15 à 30 minutes. La fourchette des tarifs des cours se situe, elle, entre 30 et 110 € l'heure.
"C'est imbattable. Nous avons le leadership, nous sommes les seuls à proposer cette qualité et d'ailleurs, il sera bientôt possible d'avoir aussi l'enregistrement de sa séance. Le cavalier pourra revoir son cours".
Retrouvez Equivisio et l’Écurie de Barroué
L'exploitation qu'elle a reprise il y a trois ans comprend un élevage porcin de 600 animaux. Une activité qui sécurise la partie équestre. Equivisio était pour elle le moyen de se démarquer et de diversifier son activité en proposant un service supplémentaire aux cavaliers, à côté de la pension et des cours.
"Quand ma carrière est réservée, je reçois un mail. C'est simple".
Le bouche à oreille fonctionne. Sur le nord-ouest du pays, l'Isle Briand, au Lion d'Angers, est d'ores et déjà équipé. En Côtes d'Armor, le Haras de Lamballe vient d'acquérir l'installation.
"Les cavaliers bretons sont demandeurs, l'écurie de Gwendale et le Haras de Lamballe seront complémentaires", confirme Isabelle.
L'objectif maintenant? Atteindre la soixantaine de structures équipées en 2019. En France et en Europe, mais pas seulement. Equivisio, sollicité par les fédérations étrangères, part à la conquête des Amériques, avec le Salvador mais aussi le Guatemala, très intéressés par le produit.
Pour les USA, Isabelle Méranger y pense, mais "pour plus tard".
Côté tarifs, acquérir l'équipement revient à un peu plus de 3.000 €. L'installation ne prend que 15 à 30 minutes. La fourchette des tarifs des cours se situe, elle, entre 30 et 110 € l'heure.
"C'est imbattable. Nous avons le leadership, nous sommes les seuls à proposer cette qualité et d'ailleurs, il sera bientôt possible d'avoir aussi l'enregistrement de sa séance. Le cavalier pourra revoir son cours".
Retrouvez Equivisio et l’Écurie de Barroué