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Cet homme politique et avocat, reconnu comme une figure de l'opposition de la gauche laïque et critique acerbe du gouvernement actuel, il avait rejoint une coalition de partis, le Front populaire, laquelle se pose en alternative au pouvoir en place.
Le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, dénonce: "C'est un acte de terrorisme pas seulement contre Belaïd mais contre toute la Tunisie. Le meurtre de Belaïd est un assassinat politique et l'assassinat de la révolution tunisienne. En le tuant, ils ont voulu le faire taire". Il invite le peuple "à faire preuve de sagesse pour ne pas tomber dans le piège du criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre", en promettant de tout faire pour que le tueur soit rapidement arrêté.
Devant le ministère de l'Intérieur situé au centre de Tunis, le symbole du haut lieu de la révolution de janvier 2011, des manifestants se sont rassemblés pour dénoncer ce meurtre, tandis que d'autres se sont réunis devant l'hôpital du quartier Ennasr de Tunis, où repose le corps de Belaïd, scandant dans leur colère des slogans tel que: "Le peuple veut une nouvelle révolution".
Le chef d'État français, après un entretien, mardi dernier avec le président tunisien Moncef Marzouki à Strasbourg, précisait qu'il se rendrait en mai en Tunisie. Ce matin le président François Hollande déclarait dans un communiqué: "Ce meurtre prive la Tunisie d'une de ses voix les plus courageuses et les plus libres. La France est préoccupée par la montée des violences politiques en Tunisie et appelle au respect des idéaux portés par le peuple tunisien lors de sa révolution en 2011. Belaïd s'est engagé tout au long de sa vie publique dans les combats pour la liberté, la tolérance et le respect des droits de l'Homme avec cette conviction profondément enracinée en lui que le dialogue et la démocratie doivent être au cœur de la nouvelle Tunisie. C'est ce message d'unité et de rassemblement des Tunisiens en faveur des libertés fondamentales que les assassins de M. Chokri Belaïd ont souhaité briser". D'autres communiqués du monde international témoignent la stupéfaction et l'indignation.
Depuis la "révolution de jasmin" il y a deux ans, la Tunisie a vu s'amplifier les violences sociales et politiques. Pour plusieurs partis d'opposition et des syndicalistes, ce malaise est entretenu par les milices pro-islamistes.
Le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, dénonce: "C'est un acte de terrorisme pas seulement contre Belaïd mais contre toute la Tunisie. Le meurtre de Belaïd est un assassinat politique et l'assassinat de la révolution tunisienne. En le tuant, ils ont voulu le faire taire". Il invite le peuple "à faire preuve de sagesse pour ne pas tomber dans le piège du criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre", en promettant de tout faire pour que le tueur soit rapidement arrêté.
Devant le ministère de l'Intérieur situé au centre de Tunis, le symbole du haut lieu de la révolution de janvier 2011, des manifestants se sont rassemblés pour dénoncer ce meurtre, tandis que d'autres se sont réunis devant l'hôpital du quartier Ennasr de Tunis, où repose le corps de Belaïd, scandant dans leur colère des slogans tel que: "Le peuple veut une nouvelle révolution".
Le chef d'État français, après un entretien, mardi dernier avec le président tunisien Moncef Marzouki à Strasbourg, précisait qu'il se rendrait en mai en Tunisie. Ce matin le président François Hollande déclarait dans un communiqué: "Ce meurtre prive la Tunisie d'une de ses voix les plus courageuses et les plus libres. La France est préoccupée par la montée des violences politiques en Tunisie et appelle au respect des idéaux portés par le peuple tunisien lors de sa révolution en 2011. Belaïd s'est engagé tout au long de sa vie publique dans les combats pour la liberté, la tolérance et le respect des droits de l'Homme avec cette conviction profondément enracinée en lui que le dialogue et la démocratie doivent être au cœur de la nouvelle Tunisie. C'est ce message d'unité et de rassemblement des Tunisiens en faveur des libertés fondamentales que les assassins de M. Chokri Belaïd ont souhaité briser". D'autres communiqués du monde international témoignent la stupéfaction et l'indignation.
Depuis la "révolution de jasmin" il y a deux ans, la Tunisie a vu s'amplifier les violences sociales et politiques. Pour plusieurs partis d'opposition et des syndicalistes, ce malaise est entretenu par les milices pro-islamistes.