Halszkaraptor.mp3 (687.14 Ko)
Un long cou de cygne, une tête de canard, des ailes-nageoires, des griffes de vélociraptor… Les scientifiques ont d’abord cru à un canular mais le fossile est bel et bien authentique. Halszkaraptor escuilliei est bien le premier dinosaure semi-amphibie jamais découvert à ce jour: petit prédateur aquatique mesurant environ 1m20, affilié à la famille des Velociraptors, il était en effet capable de se déplacer à la fois sur terre et dans l’eau.
Possédant une mosaïque pour le moins étrange de caractéristiques rendant sa place dans les classifications traditionnelles difficile à déterminer, le spécimen parait de prime abord tellement extraordinaire pour les scientifiques que ces derniers ont pensé qu'il s'agissait d'un faux. Des techniques d’imagerie très précises aux rayons X d'un appareil appelé Synchrotron ont été utilisées pour étudier de près l’extraordinaire spécimen vieux de plus de 70 millions d’années. Ces techniques ont notamment permis de réaliser des modélisations en trois dimensions du dinosaure ou d’observer ses dents encore enchâssées dans ses mâchoires. Le fossile avait été volé par des pilleurs, très actifs en Mongolie, puis repéré dans une collection privée française par le paléontologue François Escuillié, qui a ensuite donné son nom au spécimen.
Possédant une mosaïque pour le moins étrange de caractéristiques rendant sa place dans les classifications traditionnelles difficile à déterminer, le spécimen parait de prime abord tellement extraordinaire pour les scientifiques que ces derniers ont pensé qu'il s'agissait d'un faux. Des techniques d’imagerie très précises aux rayons X d'un appareil appelé Synchrotron ont été utilisées pour étudier de près l’extraordinaire spécimen vieux de plus de 70 millions d’années. Ces techniques ont notamment permis de réaliser des modélisations en trois dimensions du dinosaure ou d’observer ses dents encore enchâssées dans ses mâchoires. Le fossile avait été volé par des pilleurs, très actifs en Mongolie, puis repéré dans une collection privée française par le paléontologue François Escuillié, qui a ensuite donné son nom au spécimen.