Lapsus de charlatan. Photo (c) Ibrahim Chalhoub
Les charlatans sont partout, et même s’ils ne sont pas malades comme l'homme qui a essayé de se faire passer pour psychanalyste, on peut presque toujours remarquer le subterfuge à travers lapsus et actes manqués comme se soi-disant psychologue qui a inscrit son titre avec un "q" à la place du "g" (voir la photo). Ils ne sont efficaces à obtenir une clientèle que parce qu’ils visent ceux qui ont tendance à préférer les thérapies alternatives et ceux qui n’ont plus d’autre choix.
Un monsieur se proclamant physiothérapeute et diététicien pratiquait ses spécialisations dans une clinique de médecine qui a quitté le pays en se servant de la pancarte de médecin comme couverture. Dans la clinique désordonnée où un diplôme complètement illisible décorait un des murs, il vendait des potions contre la douleur en se vantant qu’elles étaient de ses préparations alors qu’elles ne sont que des médicaments qui ont été vidé dans des pots utilisés pour l’analyse de d’urine. Ces potions efficaces coûtaient entre 30 et 40 Euros alors que les vrais médicaments à l'origine se vendaient entre 2 à 6 Euros.
Un certain ingénieur proclamait qu’il avait découvert des agents médicamenteux qui guérissaient les cas irrémédiables de cancer. En tenant une de ses capsules dans ma main, l’ingénieur m’interdit d’essayer de l’ouvrir parce qu’elle était équipée d’un système d'autodestruction à l’ouverture, alors que la crème qu’il a inventé pouvait détruire les colonnes des appareils HPLC (Chromatographie Liquide à Haute Performance ; méthode d’identification et de dosage des médicaments).
Un homme se sentant mal, voulu mesurer sa tension artérielle qui, d’habitude, était normale. Surpris par une élévation sévère, il avait honte de me montrer une facture de 90 Euros en échange de 2 produits contre le diabète de chez un escroc qui proclamait dans des émissions télévisées que ses produits miraculeux sont naturels et pouvaient guérir toutes les maladies organiques.
Imaginez un malade au stade terminal durant lequel les agents anticancéreux sont arrêtés et le malade est laissé sur les analgésiques opioïdes. L’expression libanaise "mouallac bi khyout el hawa" (attaché à n’importe quel espoir) serait la description d’une dame de 37 ans qui payait des sommes incroyables pour des capsules qui ne contenaient que des épices. La découverte du contenu n’a pas arrêté charlatan ni à ses confrères dans leurs activités. La pauvre était déjà morte.
Ce n’est ni de l'homéothérapie ni une forme de thérapie alternative. C’est du pur charlatanisme qui doit être réprimé par la loi. Mais laquelle et par qui ?
Un monsieur se proclamant physiothérapeute et diététicien pratiquait ses spécialisations dans une clinique de médecine qui a quitté le pays en se servant de la pancarte de médecin comme couverture. Dans la clinique désordonnée où un diplôme complètement illisible décorait un des murs, il vendait des potions contre la douleur en se vantant qu’elles étaient de ses préparations alors qu’elles ne sont que des médicaments qui ont été vidé dans des pots utilisés pour l’analyse de d’urine. Ces potions efficaces coûtaient entre 30 et 40 Euros alors que les vrais médicaments à l'origine se vendaient entre 2 à 6 Euros.
Un certain ingénieur proclamait qu’il avait découvert des agents médicamenteux qui guérissaient les cas irrémédiables de cancer. En tenant une de ses capsules dans ma main, l’ingénieur m’interdit d’essayer de l’ouvrir parce qu’elle était équipée d’un système d'autodestruction à l’ouverture, alors que la crème qu’il a inventé pouvait détruire les colonnes des appareils HPLC (Chromatographie Liquide à Haute Performance ; méthode d’identification et de dosage des médicaments).
Un homme se sentant mal, voulu mesurer sa tension artérielle qui, d’habitude, était normale. Surpris par une élévation sévère, il avait honte de me montrer une facture de 90 Euros en échange de 2 produits contre le diabète de chez un escroc qui proclamait dans des émissions télévisées que ses produits miraculeux sont naturels et pouvaient guérir toutes les maladies organiques.
Imaginez un malade au stade terminal durant lequel les agents anticancéreux sont arrêtés et le malade est laissé sur les analgésiques opioïdes. L’expression libanaise "mouallac bi khyout el hawa" (attaché à n’importe quel espoir) serait la description d’une dame de 37 ans qui payait des sommes incroyables pour des capsules qui ne contenaient que des épices. La découverte du contenu n’a pas arrêté charlatan ni à ses confrères dans leurs activités. La pauvre était déjà morte.
Ce n’est ni de l'homéothérapie ni une forme de thérapie alternative. C’est du pur charlatanisme qui doit être réprimé par la loi. Mais laquelle et par qui ?