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Paris, sa gastronomie, ses musées, et surtout, sa tour Eiffel. Connue dans le monde entier, la Dame de fer fascine du haut de ses 312 mètres. Mais elle n’est pas le seul monument historique imaginé par Gustave Eiffel. En 1885, soit deux ans avant l’aventure de la tour parisienne, l’ingénieur avait réalisé l’ossature de la statue de la Liberté à New York. Une ambition certainement héritée de sa mère, Catherine, une Dijonnaise entreprenante qui s’est lancée dans le commerce de la houille. Déterminée, elle n’a pas hésité à utiliser toutes les ressources du foyer pour louer un entrepôt, se créer une clientèle et employer son mari. Elle donnera naissance à Gustave Bonickhausen dit Eiffel le 15 décembre 1832 à Dijon. A l’âge adulte, il choisit de ne plus porter le nom de Bonickhausen pour sa consonance allemande. Une résonance difficile à prononcer pour ses contemporains français et préjudiciable dans sa profession. Gustave Eiffel a d’ailleurs porté plainte contre un ancien employé qui l’accusait d’être un espion du chancelier allemand Bismarck.
Si la ville de Dijon garde une trace de lui en donnant son nom à un lycée d'enseignement général et technologique public, Paris garde un souvenir immuable de son passage. Au mois de novembre dernier, la tour Eiffel s’est illuminée aux couleurs du pays, donnant une lueur d’espoir aux Français après les attentats de Paris. Si Gustave Eiffel est mort à 91 ans le 27 décembre 1923, la tour Eiffel demeure quant à elle, éternelle.
Si la ville de Dijon garde une trace de lui en donnant son nom à un lycée d'enseignement général et technologique public, Paris garde un souvenir immuable de son passage. Au mois de novembre dernier, la tour Eiffel s’est illuminée aux couleurs du pays, donnant une lueur d’espoir aux Français après les attentats de Paris. Si Gustave Eiffel est mort à 91 ans le 27 décembre 1923, la tour Eiffel demeure quant à elle, éternelle.