En Irlande du nord, cette parade commémore la victoire du roi protestant Guillaume III d'Orange sur son rival catholique Jacques II, lors de la bataille de la Boyne en 1690
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Les échauffourées qui opposent depuis trois nuits les jeunes militants protestants loyalistes à la police, sont dues à l’interdiction des autorités qui ont condamné par sécurité l'accès d'un quartier catholique hostile, à la marche de l'ordre Orange. Paradoxalement, les jeunes militants, fidèles à la couronne britannique, ont estimé que c'était une atteinte à leur identité.
L'appel au calme était lancé la vielle par le Premier ministre d'Irlande du nord Peter Robinson qui déclarait: "C'est très important que cette violence s'arrête. C'est très important qu'on garde la tête froide dans ces circonstances et j'espère que la population se pliera aux appels et aux communiqués de l'Ordre d'Orange pour que les gens ne se livrent pas à la violence. La seule manière de manifester qui se justifie est une manifestation légale et paisible". Malgré ce message, Belfast n'a pas évité une troisième nuit de jets de cocktails Molotov et divers projectiles, blessant un policier. Le chef d'un parti protestant Nigel Dodds, présent dans la marche du 12 juillet et qui n'essayait que de calmer les manifestants, a été touché gravement à la tête par une brique.
Une vingtaine d'arrestations ont eu lieu ce week-end.
Cette province britannique a connu trente ans de heurts entre loyalistes protestants et républicains catholiques faisant près de 3500 morts, avant la ratification de l'accord de paix par loi référendaire à 71% des voix en Irlande du nord et à 94% des voix en République d'Irlande, signée le 10 avril 1998. Encore aujourd’hui, ce partage du pouvoir est fragile, tant cette jeunesse protestante et catholique semble toujours attacher plus d’importance aux symboles culturels qu’aux efforts de réconciliation.
L'appel au calme était lancé la vielle par le Premier ministre d'Irlande du nord Peter Robinson qui déclarait: "C'est très important que cette violence s'arrête. C'est très important qu'on garde la tête froide dans ces circonstances et j'espère que la population se pliera aux appels et aux communiqués de l'Ordre d'Orange pour que les gens ne se livrent pas à la violence. La seule manière de manifester qui se justifie est une manifestation légale et paisible". Malgré ce message, Belfast n'a pas évité une troisième nuit de jets de cocktails Molotov et divers projectiles, blessant un policier. Le chef d'un parti protestant Nigel Dodds, présent dans la marche du 12 juillet et qui n'essayait que de calmer les manifestants, a été touché gravement à la tête par une brique.
Une vingtaine d'arrestations ont eu lieu ce week-end.
Cette province britannique a connu trente ans de heurts entre loyalistes protestants et républicains catholiques faisant près de 3500 morts, avant la ratification de l'accord de paix par loi référendaire à 71% des voix en Irlande du nord et à 94% des voix en République d'Irlande, signée le 10 avril 1998. Encore aujourd’hui, ce partage du pouvoir est fragile, tant cette jeunesse protestante et catholique semble toujours attacher plus d’importance aux symboles culturels qu’aux efforts de réconciliation.