"Considérons les faits : l'ancien modèle ne marche pas. Nous devons créer un nouveau modèle pour une croissance dynamique. Une croissance équitable, une croissance durable qui respecte les limites de notre planète et qui peut bénéficier à cette génération ainsi qu'à celles qui vont suivre", a-t-il ajouté, rappelant que la Conférence des Nations Unies sur le développement durable "Rio+20" qui aura lieu au Brésil au mois de juin sera l'occasion d'établir un nouveau paradigme pour la croissance, basé sur des économies stables, des emplois décents et des opportunités pour tous.
Le Secrétaire général a identifié les domaines prioritaires qui seront déterminants pour réussir une reprise durable. Premièrement, il faut, selon lui, que les marchés mondiaux œuvrent pour tous et non plus simplement pour les élites. Ensuite, il faut maîtriser la volatilité des prix énergétiques et alimentaires et renforcer la résilience des pays face aux chocs financiers. Les marchés financiers devront être encadrés par des règles plus strictes et il faudrait un engagement plus fort pour assurer une plus grande inclusion financière. En même temps, il ne faut pas que les pays diminuent l'aide au développement, même s'ils luttent pour remettre de l'ordre dans le domaine fiscal, pour éviter de mettre en péril les populations les plus vulnérables de la planète.
De son côté, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Nassir Abdulaziz Al-Nasser, a rappelé que les pays en développement ont été les plus durement frappés par la crise alors qu'ils n'en étaient pas responsables.
"Dans tous les pays, les segments vulnérables de la population, les pauvres, ont été les plus affectés par la récession économique en termes de revenu et d'emploi. Aujourd'hui, dans l'esprit de la démocratie, les populations montrent leurs inquiétudes concernant l'économie mondiale. Ils demandent plus de sécurité économique, plus de justice et plus de respect pour l'environnement". Selon lui, la première priorité doit être de mettre en œuvre une politique mondiale coordonnée qui sert à placer l'économie mondiale sur le chemin de la croissance et le développement durable. Actuellement, les niveaux de chômage dans le monde sont intolérablement élevés, particulièrement parmi les jeunes.
Parmi les autres intervenants au débat, il y avait le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, le Lauréat du prix Nobel et Président de l'Université de Columbia de New York Joseph Stiglitz, et l'ancien chef de la Réserve fédérale américaine, Paul Volker.
En audio ci-dessous, Gillian Tett, Chargée du Bureau de New York pour le Financial Times, qui avait prédit la crise financière internationale. (Propos recueillis par Frédéric Choinière)
Le Secrétaire général a identifié les domaines prioritaires qui seront déterminants pour réussir une reprise durable. Premièrement, il faut, selon lui, que les marchés mondiaux œuvrent pour tous et non plus simplement pour les élites. Ensuite, il faut maîtriser la volatilité des prix énergétiques et alimentaires et renforcer la résilience des pays face aux chocs financiers. Les marchés financiers devront être encadrés par des règles plus strictes et il faudrait un engagement plus fort pour assurer une plus grande inclusion financière. En même temps, il ne faut pas que les pays diminuent l'aide au développement, même s'ils luttent pour remettre de l'ordre dans le domaine fiscal, pour éviter de mettre en péril les populations les plus vulnérables de la planète.
De son côté, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Nassir Abdulaziz Al-Nasser, a rappelé que les pays en développement ont été les plus durement frappés par la crise alors qu'ils n'en étaient pas responsables.
"Dans tous les pays, les segments vulnérables de la population, les pauvres, ont été les plus affectés par la récession économique en termes de revenu et d'emploi. Aujourd'hui, dans l'esprit de la démocratie, les populations montrent leurs inquiétudes concernant l'économie mondiale. Ils demandent plus de sécurité économique, plus de justice et plus de respect pour l'environnement". Selon lui, la première priorité doit être de mettre en œuvre une politique mondiale coordonnée qui sert à placer l'économie mondiale sur le chemin de la croissance et le développement durable. Actuellement, les niveaux de chômage dans le monde sont intolérablement élevés, particulièrement parmi les jeunes.
Parmi les autres intervenants au débat, il y avait le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, le Lauréat du prix Nobel et Président de l'Université de Columbia de New York Joseph Stiglitz, et l'ancien chef de la Réserve fédérale américaine, Paul Volker.
En audio ci-dessous, Gillian Tett, Chargée du Bureau de New York pour le Financial Times, qui avait prédit la crise financière internationale. (Propos recueillis par Frédéric Choinière)
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