Province de Gaziantep, composée de 9 districts, dans le sud-est de la Turquie. Image du domaine public.
Angela Merkel en Turquie.mp3 (1.27 Mo)
La chancelière allemande Angela Merkel s'est rendue dans la province de Gaziantep située au sud-est de la Turquie, accompagnée du président du Conseil européen Donald Tusk et du vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, afin d'apaiser les tensions apparues dans la gestion de la crise des migrants ainsi qu'entre Berlin et Ankara.
Accueillis par le Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu, ils ont visité un camp de réfugiés situé à Nizip, un bourg proche de la frontière syrienne. Ouvert en 2013, le camp de Nizip accueille dans des préfabriqués près de 5.000 réfugiés syriens, dont 1.900 enfants, selon les chiffres du gouvernement turc. La Turquie héberge 2,7 millions de réfugiés syriens sur son sol. Elle est le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde.
Ce déplacement intervient trois semaines après le renvoi en Turquie des premiers migrants de Grèce dans le cadre d'un accord controversé, conclu le 18 mars 2016, entre Bruxelles et Ankara visant à dissuader les passages clandestins en Europe. Depuis l'entrée en vigueur de l'accord, 325 migrants arrivés en Grèce ont été renvoyés en Turquie et 103 réfugiés syriens réinstallés dans l'Union européenne, selon la Commission.
La Turquie s'est engagée à accepter le retour sur son sol de tous les migrants entrés illégalement en Grèce depuis le 20 mars 2016. Le plan prévoit que pour chaque réfugié syrien renvoyé en Turquie, un autre sera réinstallé dans un pays européen, dans la limite de 72.000 places. En contrepartie, les Européens ont accepté de fournir jusqu'à six milliards d'euros, de relancer les discussions sur l'intégration de la Turquie à l'Union européenne et d'accélérer le processus de libéralisation des visas pour les Turcs.
Cette visite intervient dans un climat particulièrement tendu entre Berlin et Ankara après la plainte déposée en Allemagne par le président turc Recep Tayyip Erdoğan contre l'humoriste Jan Böhmermann, qui l'avait dépeint en pédophile et zoophile lors d'une émission de télévision.
Accueillis par le Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu, ils ont visité un camp de réfugiés situé à Nizip, un bourg proche de la frontière syrienne. Ouvert en 2013, le camp de Nizip accueille dans des préfabriqués près de 5.000 réfugiés syriens, dont 1.900 enfants, selon les chiffres du gouvernement turc. La Turquie héberge 2,7 millions de réfugiés syriens sur son sol. Elle est le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde.
Ce déplacement intervient trois semaines après le renvoi en Turquie des premiers migrants de Grèce dans le cadre d'un accord controversé, conclu le 18 mars 2016, entre Bruxelles et Ankara visant à dissuader les passages clandestins en Europe. Depuis l'entrée en vigueur de l'accord, 325 migrants arrivés en Grèce ont été renvoyés en Turquie et 103 réfugiés syriens réinstallés dans l'Union européenne, selon la Commission.
La Turquie s'est engagée à accepter le retour sur son sol de tous les migrants entrés illégalement en Grèce depuis le 20 mars 2016. Le plan prévoit que pour chaque réfugié syrien renvoyé en Turquie, un autre sera réinstallé dans un pays européen, dans la limite de 72.000 places. En contrepartie, les Européens ont accepté de fournir jusqu'à six milliards d'euros, de relancer les discussions sur l'intégration de la Turquie à l'Union européenne et d'accélérer le processus de libéralisation des visas pour les Turcs.
Cette visite intervient dans un climat particulièrement tendu entre Berlin et Ankara après la plainte déposée en Allemagne par le président turc Recep Tayyip Erdoğan contre l'humoriste Jan Böhmermann, qui l'avait dépeint en pédophile et zoophile lors d'une émission de télévision.