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La situation économique du Togo a pâti de la grave crise sociopolitique qui a commencé en 1991 et a entrainé une suspension de l’aide de nombreux partenaires multilatéraux et bilatéraux. Cette aide a repris progressivement depuis 2007, permettant notamment d'amorcer la remise en état des infrastructures qui s’étaient dégradées.
Le Togo n’avait plus d’accord avec le Fonds monétaire depuis fin 2011. Un accord a finalement été trouvé en janvier 2017; il a été adopté par le conseil d’administration du FMI en mai 2017. Cet accord devrait amorcer une nouvelle phase dans le processus de développement du pays.
Mais, depuis août 2017, le Togo semble avoir renoué avec les contestations et manifestations socio-politiques. En effet, Lomé la capitale et plusieurs villes de l’intérieur du pays vivent depuis au rythme de régulières manifestations de rues à travers lesquelles une partie de la population réclame un certain nombre de réformes, dont notamment le retour à la constitution de 1992. Cette situation n’est pas sans conséquence sur la vie économique.
Ghislain Akakpo, jeune entrepreneur dans le secteur de l’agroalimentaire ne s’en remet pas. "Depuis le début de cette crise politique, je perds environ 40% de mon chiffre d’affaires", s'exclame-t-il.
Selon l’un des conseillers du président de la République togolaise, i["pendant deux jours de manifestations, le manque à gagner pour l'économie togolaise s'élève à plus d'un milliard de Francs Cfa"].
Le port autonome de Lomé (port en eau profonde), poumon de l’économie nationale est également affecté par les manifestations. "Il y a une diminution pendant la période des manifestations des entrées et sorties des camions du port", confie Alassane Sidibé, chargeur au port de Lomé.
Pour Kwami Ossadzifo Wonyra, docteur en économie à l’université de Lomé, quelle que puisse être la nature de leurs différends politiques, les différents acteurs de la scène politique doivent avoir à l’esprit la fragilité de la situation économique du Togo, et l’interdépendance entre la gouvernance, la politique et le développement de l’économie. C’est pourquoi il invite les uns et les autres à opter rapidement pour la stratégie d’un dialogue apaisé afin de sauver l’économie togolaise.
A l’heure où nous écrivons cet article d’autres manifestations de rues sont encore prévues dans le pays.
Le Togo n’avait plus d’accord avec le Fonds monétaire depuis fin 2011. Un accord a finalement été trouvé en janvier 2017; il a été adopté par le conseil d’administration du FMI en mai 2017. Cet accord devrait amorcer une nouvelle phase dans le processus de développement du pays.
Mais, depuis août 2017, le Togo semble avoir renoué avec les contestations et manifestations socio-politiques. En effet, Lomé la capitale et plusieurs villes de l’intérieur du pays vivent depuis au rythme de régulières manifestations de rues à travers lesquelles une partie de la population réclame un certain nombre de réformes, dont notamment le retour à la constitution de 1992. Cette situation n’est pas sans conséquence sur la vie économique.
Ghislain Akakpo, jeune entrepreneur dans le secteur de l’agroalimentaire ne s’en remet pas. "Depuis le début de cette crise politique, je perds environ 40% de mon chiffre d’affaires", s'exclame-t-il.
Selon l’un des conseillers du président de la République togolaise, i["pendant deux jours de manifestations, le manque à gagner pour l'économie togolaise s'élève à plus d'un milliard de Francs Cfa"].
Le port autonome de Lomé (port en eau profonde), poumon de l’économie nationale est également affecté par les manifestations. "Il y a une diminution pendant la période des manifestations des entrées et sorties des camions du port", confie Alassane Sidibé, chargeur au port de Lomé.
Pour Kwami Ossadzifo Wonyra, docteur en économie à l’université de Lomé, quelle que puisse être la nature de leurs différends politiques, les différents acteurs de la scène politique doivent avoir à l’esprit la fragilité de la situation économique du Togo, et l’interdépendance entre la gouvernance, la politique et le développement de l’économie. C’est pourquoi il invite les uns et les autres à opter rapidement pour la stratégie d’un dialogue apaisé afin de sauver l’économie togolaise.
A l’heure où nous écrivons cet article d’autres manifestations de rues sont encore prévues dans le pays.