Mme Bokova, 57 ans, diplomate formée à Moscou, sera la première femme à accéder à la direction de l'institution, créée en 1945 par les Nations unies, où elle succèdera au Japonais Koïchiro Matsuura, après approbation du vote du conseil exécutif par l'assemblée plénière des 193 membres de l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) le 15 octobre prochain.
Il aura fallu deux semaines aux 58 membres du conseil exécutif de l'Unesco, réunis à Paris le 7 septembre, pour départager les neuf diplomates, dont quatre femmes, candidats à sa direction générale, à savoir :
Irina Bokova (Bulgarie), Farouk Hosni (Égypte), Benita Ferrero-Waldner (Autriche), Alexandre Iakovenko (Russie), Ivonne Baki (Équateur), Ina Marciulionyte (Lituanie), Sospeter Mwijarubi Muhongo (Tanzanie), Nouréini Tidjani-Serpos (Bénin) et Mohammed Bedjaoui (Algérie).
A l'exception de l'Équateur, de la Russie et de la Tanzanie, cinq de ces candidats représentaient des pays appartenant à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Un sixième candidat, originaire d'Algérie, pays non membre de l'OIF, venait du premier État après la France par la population francophone.
Parti grand favori, M. Farouk Hosni a été accusé d'avoir pris ouvertement des position antisémites et anti-israéliennes et d'appartenir depuis vingt ans à un régime pratiquant la censure. Sa candidature à la direction générale de l'Unesco, était incompatible, selon ses détracteurs, avec l'institution de l'ONU visant à "construire la paix dans l'esprit des hommes à travers l’éducation, la science, la culture et la communication". Des intellectuels, dont le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, avaient dénoncé "la honte d'un naufrage annoncé" de l'Unesco, accusant le ministre égyptien d'avoir multiplié les déclarations "nauséabondes" contre les Juifs, a rappelé l'AFP. Une tribune publiée en mai dans le quotidien parisien Le Monde lui a notamment reproché d'avoir déclaré en 2008 devant le Parlement égyptien qu'il brûlerait "lui-même" les livres en hébreu qu'il trouverait dans les bibliothèques du pays. M. Hosni avait alors assuré "regretter" ces paroles, détournées selon lui de leur contexte, et avait démenti tout sentiment antisémite. Israël avait d'ailleurs levé son opposition à la candidature du ministre égyptien après une rencontre entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Hosni Moubarak.
Source: UPF
Il aura fallu deux semaines aux 58 membres du conseil exécutif de l'Unesco, réunis à Paris le 7 septembre, pour départager les neuf diplomates, dont quatre femmes, candidats à sa direction générale, à savoir :
Irina Bokova (Bulgarie), Farouk Hosni (Égypte), Benita Ferrero-Waldner (Autriche), Alexandre Iakovenko (Russie), Ivonne Baki (Équateur), Ina Marciulionyte (Lituanie), Sospeter Mwijarubi Muhongo (Tanzanie), Nouréini Tidjani-Serpos (Bénin) et Mohammed Bedjaoui (Algérie).
A l'exception de l'Équateur, de la Russie et de la Tanzanie, cinq de ces candidats représentaient des pays appartenant à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Un sixième candidat, originaire d'Algérie, pays non membre de l'OIF, venait du premier État après la France par la population francophone.
Parti grand favori, M. Farouk Hosni a été accusé d'avoir pris ouvertement des position antisémites et anti-israéliennes et d'appartenir depuis vingt ans à un régime pratiquant la censure. Sa candidature à la direction générale de l'Unesco, était incompatible, selon ses détracteurs, avec l'institution de l'ONU visant à "construire la paix dans l'esprit des hommes à travers l’éducation, la science, la culture et la communication". Des intellectuels, dont le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, avaient dénoncé "la honte d'un naufrage annoncé" de l'Unesco, accusant le ministre égyptien d'avoir multiplié les déclarations "nauséabondes" contre les Juifs, a rappelé l'AFP. Une tribune publiée en mai dans le quotidien parisien Le Monde lui a notamment reproché d'avoir déclaré en 2008 devant le Parlement égyptien qu'il brûlerait "lui-même" les livres en hébreu qu'il trouverait dans les bibliothèques du pays. M. Hosni avait alors assuré "regretter" ces paroles, détournées selon lui de leur contexte, et avait démenti tout sentiment antisémite. Israël avait d'ailleurs levé son opposition à la candidature du ministre égyptien après une rencontre entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Hosni Moubarak.
Source: UPF