Une maladie aussi répandue que négligée
Quand on trouve une tique accrochée à la peau, il est préférable de l'ôter à l'aide d'un tire-tiques (vendu en pharmacie). Photo (c) Otom
Tique et Lyme.mp3 (198.77 Ko)
La maladie de Lyme est une maladie infectieuse potentiellement grave qui se transmet par la morsure d’une tique infectée par la bactérie Borrelia. Cette bactérie peut affecter tous les systèmes, dont le système nerveux central, et peut pénétrer les tissus et organes du corps ainsi que les articulations et les os, causant de nombreux maux. Ces atteintes infectieuses des différents organes et systèmes peuvent se manifester seules ou de manière associée, ce qui complique le diagnostic.
Entre 12.000 à 15.000 cas d'infection sont diagnostiqués chaque année en France. Mais selon l'association France Lyme, le nombre de malades véritables et qui s'ignorent, pourrait dépasser les 650.000 en France.
La maladie se manifeste dans les trois à trente jours après la morsure par une plaque rouge et inflammatoire, qui siège plutôt sur les membres inférieurs, endroits appréciés des tiques. En parallèle, la personne atteinte peut ressentir une grande fatigue, des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires. Toutefois, un traitement rapide et convenable en cas d'infection ne donnera pas naissance à la maladie dans sa forme chronique. Dans le cas inverse, des douleurs diffuses chroniques et invalidantes peuvent persister et impacter lourdement sur le quotidien du malade.
Les tiques responsables de la maladie de Lyme sont observées le plus souvent dans les parcs, jardins, les forêts et les zones envahies par la végétation herbacées. En dehors des bois et des espaces naturels, les animaux, notamment domestiques, peuvent également être porteurs de tiques.
Entre 12.000 à 15.000 cas d'infection sont diagnostiqués chaque année en France. Mais selon l'association France Lyme, le nombre de malades véritables et qui s'ignorent, pourrait dépasser les 650.000 en France.
La maladie se manifeste dans les trois à trente jours après la morsure par une plaque rouge et inflammatoire, qui siège plutôt sur les membres inférieurs, endroits appréciés des tiques. En parallèle, la personne atteinte peut ressentir une grande fatigue, des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires. Toutefois, un traitement rapide et convenable en cas d'infection ne donnera pas naissance à la maladie dans sa forme chronique. Dans le cas inverse, des douleurs diffuses chroniques et invalidantes peuvent persister et impacter lourdement sur le quotidien du malade.
Les tiques responsables de la maladie de Lyme sont observées le plus souvent dans les parcs, jardins, les forêts et les zones envahies par la végétation herbacées. En dehors des bois et des espaces naturels, les animaux, notamment domestiques, peuvent également être porteurs de tiques.
Informer des risques d’une simple promenade
Élisabeth Le Saux est atteinte de la maladie de Lyme. Elle a mis dix ans avant de le savoir, et œuvre désormais pour la faire connaître.
Élisabeth a contracté la maladie de Lyme pendant l’été 2003 lors d’un séjour en Bretagne, chez ses parents. Elle est alors piquée par une tique au genou gauche, dans le jardin de la maison familiale. Douleur vive au genou, fatigue permanente, état grippal, douleurs articulaires… des symptômes apparaissent dans les semaines qui suivent mais ni Élisabeth ni son médecin traitant ne font le lien entre la piqûre et la maladie. C’est au terme d’une longue période d’errance médicale durant laquelle sa santé se dégrade et à la suite que le verdict tombe, en 2014, après avoir été orientée par France Lyme qu’elle contacte à la suite de recherches effectuées sur internet.
"Être diagnostiquée correctement a été un parcours du combattant pour moi, c’est à partir de là que j’ai décidé d’étendre ce combat personnel à une échelle plus grande afin de sensibiliser les gens sur cette maladie à laquelle on ne pense pas. Les symptômes sont très variés et on peut être traité de manière symptomatique sans faire le rapprochement avec la maladie elle-même".
Élisabeth décrit ce qu’elle a traversé dans son livre intitulé "Face à Lyme: journal d’un naufrage", et a rejoint l’association France Lyme au travers de laquelle elle œuvre pour faire connaître la maladie. Notamment dans les communes qui comptent de nombreux espaces verts. "L’objectif est d’exhorter les gens à faire attention, les informer des risques d’une simple promenade dans les parcs, jardins, ou forêts. Il faut veiller à se couvrir correctement, ne pas s’asseoir directement sur l’herbe, et s’inspecter en rentrant chez soi pour s’assurer de l’absence de tique sur la peau. Lors d’une piqûre par un tique infecté il faut se soigner rapidement, on peut ainsi éradiquer l’infection et éviter que cela devienne chronique comme ça l’est dans mon cas, encore faut-il en être informé".
Élisabeth a contracté la maladie de Lyme pendant l’été 2003 lors d’un séjour en Bretagne, chez ses parents. Elle est alors piquée par une tique au genou gauche, dans le jardin de la maison familiale. Douleur vive au genou, fatigue permanente, état grippal, douleurs articulaires… des symptômes apparaissent dans les semaines qui suivent mais ni Élisabeth ni son médecin traitant ne font le lien entre la piqûre et la maladie. C’est au terme d’une longue période d’errance médicale durant laquelle sa santé se dégrade et à la suite que le verdict tombe, en 2014, après avoir été orientée par France Lyme qu’elle contacte à la suite de recherches effectuées sur internet.
"Être diagnostiquée correctement a été un parcours du combattant pour moi, c’est à partir de là que j’ai décidé d’étendre ce combat personnel à une échelle plus grande afin de sensibiliser les gens sur cette maladie à laquelle on ne pense pas. Les symptômes sont très variés et on peut être traité de manière symptomatique sans faire le rapprochement avec la maladie elle-même".
Élisabeth décrit ce qu’elle a traversé dans son livre intitulé "Face à Lyme: journal d’un naufrage", et a rejoint l’association France Lyme au travers de laquelle elle œuvre pour faire connaître la maladie. Notamment dans les communes qui comptent de nombreux espaces verts. "L’objectif est d’exhorter les gens à faire attention, les informer des risques d’une simple promenade dans les parcs, jardins, ou forêts. Il faut veiller à se couvrir correctement, ne pas s’asseoir directement sur l’herbe, et s’inspecter en rentrant chez soi pour s’assurer de l’absence de tique sur la peau. Lors d’une piqûre par un tique infecté il faut se soigner rapidement, on peut ainsi éradiquer l’infection et éviter que cela devienne chronique comme ça l’est dans mon cas, encore faut-il en être informé".
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