Affaire Clément Méric.mp3 (550 Ko)
Le 5 juin 2013, rue de Caumartin, en marge d’une vente privée de vêtements, un groupe de militants antifascistes croise la route de militants d’extrême droite. Les deux groupes s’invectivent verbalement, et quelques instants plus tard, une bagarre éclate dans la rue, non loin du lieu de la vente. Le jeune Clément Méric, 19 ans, étudiant à Sciences Po, membre du syndicat Solidaires et militant du groupe Action Antifasciste Paris Banlieue reçoit plusieurs coups au visage et s’effondre au sol. Inconscient à l’arrivée des secours, il est transporté à La Pitié-Salpêtrière où il décède quelques heures plus tard. Les agresseurs prennent la fuite, mais Esteban Morillo et Samuel Dufour, deux des quatre skinheads impliqués se rendent d’eux mêmes à la police.
En 2013, le groupe d’extrême droite "Troisième Voie" et son service d’ordre "Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires" avaient été dissouts par le gouvernement à la suite du décès du jeune Méric.
Si l’enquête judiciaire n’a pas fait la lumière sur les circonstances exactes du drame, le parquet de Paris requiert le renvoi en cour d’assises d’Esteban et Samuel pour "violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner" et "port d’arme" et de leurs deux amis pour "violences en réunion avec port d’arme" (source AFP). Ainsi, le parquet valide l’hypothèse évoquée par de nombreux témoins de l’utilisation par Samuel Dufour d’un poing américain. C’est désormais au juge d’instruction de décider s’il souhaite suivre ou non les réquisitions du parquet. Aux assises, les accusés risquent jusqu’à quinze ans de prison.
En 2013, le groupe d’extrême droite "Troisième Voie" et son service d’ordre "Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires" avaient été dissouts par le gouvernement à la suite du décès du jeune Méric.
Si l’enquête judiciaire n’a pas fait la lumière sur les circonstances exactes du drame, le parquet de Paris requiert le renvoi en cour d’assises d’Esteban et Samuel pour "violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner" et "port d’arme" et de leurs deux amis pour "violences en réunion avec port d’arme" (source AFP). Ainsi, le parquet valide l’hypothèse évoquée par de nombreux témoins de l’utilisation par Samuel Dufour d’un poing américain. C’est désormais au juge d’instruction de décider s’il souhaite suivre ou non les réquisitions du parquet. Aux assises, les accusés risquent jusqu’à quinze ans de prison.