Augmentation de l'utilisation des substances interdites dans les sports d'équipe aussi
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Plus de 300 experts internationaux de la lutte contre le dopage étaient réunis à Lausanne (Suisse) lors du symposium annuel de l’AMA afin de discuter des futures stratégies de la lutte contre le dopage dans le sport, ainsi que sur le développement du Passeport biologique de l’Athlète. L’ex-cycliste allemand Jörg Jaksche a détaillé son expérience de plus de 10 ans (1997-2007) de dopage et les moyens utilisés pour échapper à la détection, et a proposé différentes approches pour renforcer la lutte contre ce fléau du monde du sport.
L'AMA publie chaque année les résultats d'analyses des laboratoires accrédités par l'Agence et aussi un répertoire listant tous les produits interdits (la liste 2013 des interdictions est consultable en pdf ci-dessous).
L'Agence Mondiale Antidopage a lancé hier une alerte urgente pour mettre en garde les sportifs contre les effets toxiques du GW501516, une substance nocive figurant sur la liste car les effets secondaires de ce produit sont tellement nocifs que l'AMA préfère en avertir ceux qui seraient tentés de "tricher". "Le GW501516 est disponible depuis quelques mois sur le marché noir, sur internet et ailleurs. Les autorités antidopage en ont déjà constaté l'usage chez des sportifs, à la suite de cas positifs rapportés", précise le communiqué international.
Dans son document remis aux agences nationales, l'AMA précise que "la discipline qui au regard de nombre de pratiquants a mis en évidence la proportion la plus grande de sportifs ayant eu recours à des substances interdites, est l’haltérophilie", le problème de dopage touchant plus les sports nécessitant l’endurance.
En France, Françoise Lasne, directrice du laboratoire de l'AFLD, auditionnée mercredi au Sénat sur le rapport qui sera rendu public fin avril, a dévoilé le classement 2012 des disciplines sportives où le dopage est le plus fréquemment utilisé*, avec le rugby placé en première place: "Pour 2012, si nous tenons compte de toutes les molécules interdites présentes sur la liste de l’Agence Mondiale Antidopage, le sport qui donne le plus haut pourcentage de cas positifs, est le rugby". De vives réactions ne se sont pas faites attendre dans l'Hexagone après cette déclaration.
Fabien Galthié, le manager de Montpellier et ancien capitaine du XV de France s'en étonne: "Il est possible que des joueurs de rugby se dopent. Le rugby est un sport qui demande des qualités physiques antagonistes. C’est un sport d’efforts qui durent 100 minutes. Il faut être endurant. Ce n’est pas un sport en ligne, il demande de l’évitement. C’est un sport de vitesse, de puissance, d’adresse, de communication, un sport où il faut rester lucide dans le combat. Je ne connais pas le produit miracle qui permettrait de maîtriser tout ça".
L'association Dopage Info Service, gérée pour le compte du ministère des Sports, existe depuis quinze ans, avec le numéro vert 0 800 15 2000. Cette ligne est ouverte à tous les sportifs amateurs et professionnels confrontés de près ou de loin au problème. Émilie Kersumec, responsable d'Écoute dopage témoigne recevoir plus de 3000 appels par an: "On a des appels de gens qui ont des pressions de leur entourage pour consommer des produits dopants. Dans ces cas-là, ils viennent chercher un coup de main à l’extérieur. C’est bien le signe que le problème n’est pas en train d’être résolu".
L'ancienne ministre française des Sports Marie-George Buffet reconnaît "avoir subi des pressions de toutes sortes au sujet d'un contrôle antidopage mené sur les Bleus avant la Coupe du monde 1998 de football, ainsi que lors de la candidature de Paris pour les JO-2008".
Le sport, que ce soit au niveau professionnel ou amateur, devrait retrouver ses lettres de noblesse, sans être sali par des pratiques illicites. C'est d'ailleurs dans le sens de la prévention et de la mise en garde, du risque pour leur santé qu'encourent les sportifs avec les produits dopants, que devraient se mettre les projecteurs médiatiques du monde entier, plutôt que de les braquer systématiquement sur les scandales qui en découlent...
L'AMA publie chaque année les résultats d'analyses des laboratoires accrédités par l'Agence et aussi un répertoire listant tous les produits interdits (la liste 2013 des interdictions est consultable en pdf ci-dessous).
L'Agence Mondiale Antidopage a lancé hier une alerte urgente pour mettre en garde les sportifs contre les effets toxiques du GW501516, une substance nocive figurant sur la liste car les effets secondaires de ce produit sont tellement nocifs que l'AMA préfère en avertir ceux qui seraient tentés de "tricher". "Le GW501516 est disponible depuis quelques mois sur le marché noir, sur internet et ailleurs. Les autorités antidopage en ont déjà constaté l'usage chez des sportifs, à la suite de cas positifs rapportés", précise le communiqué international.
Dans son document remis aux agences nationales, l'AMA précise que "la discipline qui au regard de nombre de pratiquants a mis en évidence la proportion la plus grande de sportifs ayant eu recours à des substances interdites, est l’haltérophilie", le problème de dopage touchant plus les sports nécessitant l’endurance.
En France, Françoise Lasne, directrice du laboratoire de l'AFLD, auditionnée mercredi au Sénat sur le rapport qui sera rendu public fin avril, a dévoilé le classement 2012 des disciplines sportives où le dopage est le plus fréquemment utilisé*, avec le rugby placé en première place: "Pour 2012, si nous tenons compte de toutes les molécules interdites présentes sur la liste de l’Agence Mondiale Antidopage, le sport qui donne le plus haut pourcentage de cas positifs, est le rugby". De vives réactions ne se sont pas faites attendre dans l'Hexagone après cette déclaration.
Fabien Galthié, le manager de Montpellier et ancien capitaine du XV de France s'en étonne: "Il est possible que des joueurs de rugby se dopent. Le rugby est un sport qui demande des qualités physiques antagonistes. C’est un sport d’efforts qui durent 100 minutes. Il faut être endurant. Ce n’est pas un sport en ligne, il demande de l’évitement. C’est un sport de vitesse, de puissance, d’adresse, de communication, un sport où il faut rester lucide dans le combat. Je ne connais pas le produit miracle qui permettrait de maîtriser tout ça".
L'association Dopage Info Service, gérée pour le compte du ministère des Sports, existe depuis quinze ans, avec le numéro vert 0 800 15 2000. Cette ligne est ouverte à tous les sportifs amateurs et professionnels confrontés de près ou de loin au problème. Émilie Kersumec, responsable d'Écoute dopage témoigne recevoir plus de 3000 appels par an: "On a des appels de gens qui ont des pressions de leur entourage pour consommer des produits dopants. Dans ces cas-là, ils viennent chercher un coup de main à l’extérieur. C’est bien le signe que le problème n’est pas en train d’être résolu".
L'ancienne ministre française des Sports Marie-George Buffet reconnaît "avoir subi des pressions de toutes sortes au sujet d'un contrôle antidopage mené sur les Bleus avant la Coupe du monde 1998 de football, ainsi que lors de la candidature de Paris pour les JO-2008".
Le sport, que ce soit au niveau professionnel ou amateur, devrait retrouver ses lettres de noblesse, sans être sali par des pratiques illicites. C'est d'ailleurs dans le sens de la prévention et de la mise en garde, du risque pour leur santé qu'encourent les sportifs avec les produits dopants, que devraient se mettre les projecteurs médiatiques du monde entier, plutôt que de les braquer systématiquement sur les scandales qui en découlent...
La liste des sports pointés du doigt
* 1. Rugby
2. Football
3. Athlétisme
4. Triathlon
5. Basket-ball
6. Cyclisme (le plus contrôlé)
7. Handball
8. Natation
2. Football
3. Athlétisme
4. Triathlon
5. Basket-ball
6. Cyclisme (le plus contrôlé)
7. Handball
8. Natation