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Ecopla, c’est l’histoire du combat entre le capitalisme effréné et les travailleurs d’une PME, qui se battent pour garder leur emploi. En 2014, Ecopla, leader du marché français de l'aluminium, est rachetée par un investisseur sino-américain.
Mais placée en liquidation judiciaire depuis mars 2016, la société a finalement été rachetée par un groupe italien, au détriment des 77 employés, désormais sans emploi. Ecopla aurait toutefois pu être récupérée par les salariés, qui avaient formulé un projet de reprise de la production. Le tribunal de commerce de Grenoble a finalement tranché pour leur concurrent, qui offrait 1,5 million d’euros pour le rachat des créances et la fermeture du site.
Les ex-Ecopla n’ont cependant pas dit leur dernier mot. Réuni en assemblée constituante, le 14 décembre 2016, avec le soutien de François Ruffin et Fréderic Lordon, le collectif d’Ecopla décide de formuler un pourvoi en cassation.
Mais le 20 décembre 2016, des camions sont sur place pour déménager les machines, désormais aux mains de l’investisseur. Loïc, 24 ans explique qu’un habitant de la commune a alerté le collectif d’Ecopla aux alentours de 8 heures du matin: les camions sont arrivés en catimini, probablement pour faire échec au plan de reprise par les ex-salariés. Quelques minutes plus tard, une soixantaine de personnes bloquent la sortie de l’usine.
"Ecopla vivra!" scandent environ 200 personnes, aux alentours de 15 heures, devant le portail. "Peut importe s’il faut veiller jusqu’à demain matin, nous serons là" affirme Christophe Chevalier, représentant du collectif. Des rondes de nuit sont mises en place par les syndicats, pour surveiller l'usine.
Le 21 décembre 2016, victoire pour le collectif: les camions sont finalement repartis vides, la mobilisation a porté ses fruits. "Rien n’est gagné, loin de là, mais nous venons de franchir un obstacle", peut-on lire sur la page d’Ecopla Scop. Le combat d’Ecopla est aussi idéologique et illustre le danger de la prédation de l’actionnariat sur l’emploi.
Mais placée en liquidation judiciaire depuis mars 2016, la société a finalement été rachetée par un groupe italien, au détriment des 77 employés, désormais sans emploi. Ecopla aurait toutefois pu être récupérée par les salariés, qui avaient formulé un projet de reprise de la production. Le tribunal de commerce de Grenoble a finalement tranché pour leur concurrent, qui offrait 1,5 million d’euros pour le rachat des créances et la fermeture du site.
Les ex-Ecopla n’ont cependant pas dit leur dernier mot. Réuni en assemblée constituante, le 14 décembre 2016, avec le soutien de François Ruffin et Fréderic Lordon, le collectif d’Ecopla décide de formuler un pourvoi en cassation.
Mais le 20 décembre 2016, des camions sont sur place pour déménager les machines, désormais aux mains de l’investisseur. Loïc, 24 ans explique qu’un habitant de la commune a alerté le collectif d’Ecopla aux alentours de 8 heures du matin: les camions sont arrivés en catimini, probablement pour faire échec au plan de reprise par les ex-salariés. Quelques minutes plus tard, une soixantaine de personnes bloquent la sortie de l’usine.
"Ecopla vivra!" scandent environ 200 personnes, aux alentours de 15 heures, devant le portail. "Peut importe s’il faut veiller jusqu’à demain matin, nous serons là" affirme Christophe Chevalier, représentant du collectif. Des rondes de nuit sont mises en place par les syndicats, pour surveiller l'usine.
Le 21 décembre 2016, victoire pour le collectif: les camions sont finalement repartis vides, la mobilisation a porté ses fruits. "Rien n’est gagné, loin de là, mais nous venons de franchir un obstacle", peut-on lire sur la page d’Ecopla Scop. Le combat d’Ecopla est aussi idéologique et illustre le danger de la prédation de l’actionnariat sur l’emploi.