Photo de famille des participants. Photo (c) A.T.
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Ressortir les lacunes de la stratégie nationale de lutte contre les changements climatiques de notre pays en vue des prises de position des Organisations de la Société Civile (OSC) africaines. C’est le défi que s’est lancé les acteurs de l’environnement en participant à cet atelier de réflexion qui a permis de poser un regard critique sur la politique climatique de notre pays. Car, selon la Directrice exécutive de l’ONG Eco-Ecolo qui fait l’amer constat que les changements climatiques ne sont pas une priorité des politiques, "l’avenir est hypothéqué" si rien n’est fait face aux effets néfastes des changements climatiques.
En effet, selon Claudia Amégankpoé, si de nombreux programmes, stratégies et outils sont élaborés en réponse aux effets des changements climatiques, "les faits contrastent avec les discours et les brillants rapports souvent présentés".
Ainsi, dans un contexte où elle défend que "le temps n’est pas notre allié mais notre juge", elle prône un partenariat fort entre les acteurs étatiques avec la société civile afin d’améliorer la politique nationale climatique. Un appel qui semble être entendu par le ministre en charge de l’Environnement dont le représentant Médard c. Ouinakonhan, qui sans détour dans sa présentation, a indiqué que "le changement climatique nous concerne tous". Tout simplement parce que ses effets néfastes dans maints domaines (ressources naturelles, la sécurité alimentaire, la santé humaine, l’environnement, l’activité économique et les infrastructures), ne pardonnent pas. Si selon lui, le Bénin continue d’être un puits de carbone cinq (05) ans après les inventaires réalisés dans le cadre de la Communication Nationale Initiale (CNI), il urge "de développer des stratégies pour conquérir les nouvelles opportunités que constituent par exemples: la Réduction des Émissions Résultant du Déboisement et de la Dégradation des forêts (REDD+) et les Mesures d’Atténuation Appropriées au Niveau National". Des stratégies qui passent par "des actions concertées, synergiques" entre la société civile et l’État.
Précisant qu’"aucun effort ne sera de trop", le représentant du ministre a salué la tenue de cet atelier qui rentre parfaitement dans la vision du gouvernement.
Au cours des travaux, les acteurs de la société civile ont suivi plusieurs exposés qui ont permis d’apporter un éclairage édifiant sur l’état des réponses de notre pays aux effets des changements climatiques.
Après une présentation de la stratégie du PACJA et ses fondements, la politique du Bénin en matière de changements climatiques et les initiatives en cours, ont été passés au peigne fin. Dans son exposé, Médard Houinakonhan du Ministère de l’environnement a rappelé l’élaboration de stratégie nationale de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui fait office de document de politique nationale. C’est aussi un outil qui exprime la volonté de l’État de mener le combat contre les impacts négatifs. Au nombre des actions suivant cette stratégie, on note l’élaboration et la mise en œuvre des Programmes d’Actions Nationaux. Pour les participants, après quelques années de mise en œuvre, il serait opportun de passer à une évaluation.
En attendant, dans le cadre des OMD, les participants qui ont suivi un exposé sur l’agenda post 2015, se sont félicités du choix du Bénin parmi une cinquantaine de pays par les Nations Unies pour les consultations nationales. Un exercice qui permet de définir les priorités de développement de l’après-2015 à travers un large processus de consultations des populations sur leurs réelles aspirations. Au terme de ce processus, Ambroise AGBOTA, consultant au PNUD, a indiqué que les OMD ont été une référence pour le choix des politiques au Bénin surtout dans les secteurs sociaux. Si des efforts ont été accomplis en matière de protection de l’environnement et de gestion des ressources naturelles, les résultats sont loin de combler les attentes. Pour l’avenir, un nouveau départ est nécessaire et indispensable.
Par ailleurs, un point de la participation des Organisations de la société civile à la 19e Conférence des Parties (COP19) a été fait avec la facilitation de la Chargée de programme Énergie & Environnement de l’Organisation OFEDI, Observateur/ Négociateur, Membre du réseau climat et développement, Krystel Dossou.
En effet, selon Claudia Amégankpoé, si de nombreux programmes, stratégies et outils sont élaborés en réponse aux effets des changements climatiques, "les faits contrastent avec les discours et les brillants rapports souvent présentés".
Ainsi, dans un contexte où elle défend que "le temps n’est pas notre allié mais notre juge", elle prône un partenariat fort entre les acteurs étatiques avec la société civile afin d’améliorer la politique nationale climatique. Un appel qui semble être entendu par le ministre en charge de l’Environnement dont le représentant Médard c. Ouinakonhan, qui sans détour dans sa présentation, a indiqué que "le changement climatique nous concerne tous". Tout simplement parce que ses effets néfastes dans maints domaines (ressources naturelles, la sécurité alimentaire, la santé humaine, l’environnement, l’activité économique et les infrastructures), ne pardonnent pas. Si selon lui, le Bénin continue d’être un puits de carbone cinq (05) ans après les inventaires réalisés dans le cadre de la Communication Nationale Initiale (CNI), il urge "de développer des stratégies pour conquérir les nouvelles opportunités que constituent par exemples: la Réduction des Émissions Résultant du Déboisement et de la Dégradation des forêts (REDD+) et les Mesures d’Atténuation Appropriées au Niveau National". Des stratégies qui passent par "des actions concertées, synergiques" entre la société civile et l’État.
Précisant qu’"aucun effort ne sera de trop", le représentant du ministre a salué la tenue de cet atelier qui rentre parfaitement dans la vision du gouvernement.
Au cours des travaux, les acteurs de la société civile ont suivi plusieurs exposés qui ont permis d’apporter un éclairage édifiant sur l’état des réponses de notre pays aux effets des changements climatiques.
Après une présentation de la stratégie du PACJA et ses fondements, la politique du Bénin en matière de changements climatiques et les initiatives en cours, ont été passés au peigne fin. Dans son exposé, Médard Houinakonhan du Ministère de l’environnement a rappelé l’élaboration de stratégie nationale de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui fait office de document de politique nationale. C’est aussi un outil qui exprime la volonté de l’État de mener le combat contre les impacts négatifs. Au nombre des actions suivant cette stratégie, on note l’élaboration et la mise en œuvre des Programmes d’Actions Nationaux. Pour les participants, après quelques années de mise en œuvre, il serait opportun de passer à une évaluation.
En attendant, dans le cadre des OMD, les participants qui ont suivi un exposé sur l’agenda post 2015, se sont félicités du choix du Bénin parmi une cinquantaine de pays par les Nations Unies pour les consultations nationales. Un exercice qui permet de définir les priorités de développement de l’après-2015 à travers un large processus de consultations des populations sur leurs réelles aspirations. Au terme de ce processus, Ambroise AGBOTA, consultant au PNUD, a indiqué que les OMD ont été une référence pour le choix des politiques au Bénin surtout dans les secteurs sociaux. Si des efforts ont été accomplis en matière de protection de l’environnement et de gestion des ressources naturelles, les résultats sont loin de combler les attentes. Pour l’avenir, un nouveau départ est nécessaire et indispensable.
Par ailleurs, un point de la participation des Organisations de la société civile à la 19e Conférence des Parties (COP19) a été fait avec la facilitation de la Chargée de programme Énergie & Environnement de l’Organisation OFEDI, Observateur/ Négociateur, Membre du réseau climat et développement, Krystel Dossou.
Quelques recommandations
Les réflexions sur la politique nationale dans les travaux de groupe ont permis de relever quelques insuffisances. Pour y remédier, les participants ont fait des recommandations relatives à l’évaluation et à l’actualisation de la stratégie nationale de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatique (CCNUCC), le renforcement des capacités des différents acteurs dans la mise en œuvre de la CCNUCC (ONG, Organisations Communautaires de Base, collectivités locales).
De même, se fondant sur les déclarations sur PACJA sur les Changements Climatiques et relative à l’agenda post 2015, un exercice de contextualisation a été amorce par les participants avant de décider de la mise sur pied d’une coalition nationale "Benin Partnership for Climate Change Challenge" ouvert aux acteurs de la société civile pour renforcer la veille citoyenne dans le cadre des actions et initiatives relatives aux changements climatiques au Bénin.
De même, se fondant sur les déclarations sur PACJA sur les Changements Climatiques et relative à l’agenda post 2015, un exercice de contextualisation a été amorce par les participants avant de décider de la mise sur pied d’une coalition nationale "Benin Partnership for Climate Change Challenge" ouvert aux acteurs de la société civile pour renforcer la veille citoyenne dans le cadre des actions et initiatives relatives aux changements climatiques au Bénin.