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"Le refus de Dow de parler de cette catastrophe fait fi des souffrances de la population locale et de la responsabilité d’entreprise", a déclaré Audrey Gaughran, directrice du programme Thématiques mondiales d’Amnesty International.
Des procédures civiles et pénales doivent bientôt s’ouvrir sur cette fuite de gaz datant de 1984 qui a fait des milliers de morts, et dont les conséquences continuent à affecter la santé et l’environnement des populations locales.
Dow s’est vu ordonner de comparaître devant le tribunal pénal de Bhopal le 4 juillet 2014 pour expliquer pourquoi sa filiale, l’Union Carbide Corporation (UCC), dont il détient la totalité des parts, a ignoré à plusieurs reprises des convocations afin de répondre d’accusations d’homicide volontaire.
Ces charges sont en rapport avec la responsabilité de l’UCC dans la fuite qui s’est produite dans l’ancienne usine chimique de Bhopal. Outre ce procès pénal, les entreprises sont impliquées dans deux procédures civiles en Inde en rapport avec la fuite de gaz et la contamination environnementale du site de l’ancienne usine, qui est toujours d’actualité.
"Éluder la question a désormais de graves implications non seulement pour les centaines de milliers de personnes qui continuent à souffrir du fait de l’exposition au gaz et de la pollution, mais également pour l’entreprise et ses actionnaires dans le futur. Tant que l’entreprise continuera à nier sa responsabilité, son activité restera salie par ce qui s’est passé à Bhopal. Le seul moyen de faire disparaître ce genre de problème est d’y remédier", a déclaré Audrey Gaughran.
Des procédures civiles et pénales doivent bientôt s’ouvrir sur cette fuite de gaz datant de 1984 qui a fait des milliers de morts, et dont les conséquences continuent à affecter la santé et l’environnement des populations locales.
Dow s’est vu ordonner de comparaître devant le tribunal pénal de Bhopal le 4 juillet 2014 pour expliquer pourquoi sa filiale, l’Union Carbide Corporation (UCC), dont il détient la totalité des parts, a ignoré à plusieurs reprises des convocations afin de répondre d’accusations d’homicide volontaire.
Ces charges sont en rapport avec la responsabilité de l’UCC dans la fuite qui s’est produite dans l’ancienne usine chimique de Bhopal. Outre ce procès pénal, les entreprises sont impliquées dans deux procédures civiles en Inde en rapport avec la fuite de gaz et la contamination environnementale du site de l’ancienne usine, qui est toujours d’actualité.
"Éluder la question a désormais de graves implications non seulement pour les centaines de milliers de personnes qui continuent à souffrir du fait de l’exposition au gaz et de la pollution, mais également pour l’entreprise et ses actionnaires dans le futur. Tant que l’entreprise continuera à nier sa responsabilité, son activité restera salie par ce qui s’est passé à Bhopal. Le seul moyen de faire disparaître ce genre de problème est d’y remédier", a déclaré Audrey Gaughran.