Selon les experts, l'avènement de la quatrième génération de téléphonie mobile devrait profondément révolutionner le secteur
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En février dernier la Commission européenne menaçait de prendre des sanctions à l’encontre des États membres retardataires de la 4G. La commissaire européenne chargée des Nouvelles technologies, Neelie Kroes s'interrogeait et déclarait lors de la conférence de presse au Congrès mondial de la téléphonie mobile, à Barcelone: "Comment est-ce possible qu'il y ait plus d'abonnements 4G en Corée du Sud que dans l'ensemble de l'Union européenne? Comment est-ce possible que 17 pays de l'Union européenne n'aient toujours pas la 4G? Je ne me l'explique pas. Si les gouvernements nationaux continuent à ignorer le problème, nous allons commencer à utiliser les pouvoirs que nous octroient les traités européens pour changer la situation".
Les grands groupes de la téléphonie espèrent beaucoup de la mise en place de cette innovation, comme le résume Delphine Ernotte Cunci, directrice exécutive d'Orange France: "2013 sera l'année de décollage de la 4G et 2014 une année de plein régime. Le déploiement de la 4G va être deux fois plus rapide que celui de la 3G. Le marché français qui est l'un des plus bas en prix sur le mobile et sur le fixe, a une double opportunité de se reconstruire: la 4G et la fibre. Il serait raisonnable pour notre secteur qu'il y ait une valorisation de ces innovations qui demandent des investissements majeurs et génèrent de l'emploi".
Olivier Roussat, le directeur général de Bouygues Télécom témoigne aussi dans une interview: "C'est une avancée très importante, qui nous permettra de proposer le très haut débit sur une grande partie du territoire français. Avec des débits comparables à ceux de la fibre optique, la 4G donne une nouvelle dimension au surf en mobilité et permet de créer de nouveaux usages autour de la vidéo et du partage de contenus… Nous ferons tout pour permettre à nos clients d'accéder à cette richesse. En revanche, cette autorisation est tout sauf un cadeau, car nous sommes obligés de restituer une partie importante de nos fréquences. Enfin et surtout, le prix de la redevance est prohibitif: 60 millions d'euros par an!" Bougues-Telecom embauche 200 personnes pour accompagner ses clients dans l'utilisation de cette nouvelle technologie.
L'émergence 4G pas encore assimilée n'a pas empêché la Commission européenne d'annoncer déjà qu’elle mettait 50 millions d’euros sur la table en 2013 pour co-financer les différents projets public-privé qui planchent d’ores et déjà sur les technologies 5G!
Les grands groupes de la téléphonie espèrent beaucoup de la mise en place de cette innovation, comme le résume Delphine Ernotte Cunci, directrice exécutive d'Orange France: "2013 sera l'année de décollage de la 4G et 2014 une année de plein régime. Le déploiement de la 4G va être deux fois plus rapide que celui de la 3G. Le marché français qui est l'un des plus bas en prix sur le mobile et sur le fixe, a une double opportunité de se reconstruire: la 4G et la fibre. Il serait raisonnable pour notre secteur qu'il y ait une valorisation de ces innovations qui demandent des investissements majeurs et génèrent de l'emploi".
Olivier Roussat, le directeur général de Bouygues Télécom témoigne aussi dans une interview: "C'est une avancée très importante, qui nous permettra de proposer le très haut débit sur une grande partie du territoire français. Avec des débits comparables à ceux de la fibre optique, la 4G donne une nouvelle dimension au surf en mobilité et permet de créer de nouveaux usages autour de la vidéo et du partage de contenus… Nous ferons tout pour permettre à nos clients d'accéder à cette richesse. En revanche, cette autorisation est tout sauf un cadeau, car nous sommes obligés de restituer une partie importante de nos fréquences. Enfin et surtout, le prix de la redevance est prohibitif: 60 millions d'euros par an!" Bougues-Telecom embauche 200 personnes pour accompagner ses clients dans l'utilisation de cette nouvelle technologie.
L'émergence 4G pas encore assimilée n'a pas empêché la Commission européenne d'annoncer déjà qu’elle mettait 50 millions d’euros sur la table en 2013 pour co-financer les différents projets public-privé qui planchent d’ores et déjà sur les technologies 5G!