INDYCAR : plus que la "F1 Américaine"
INDYCAR
Danica Patrick est un phénomène : elle est devenue, avec AJ Foyt, Richard Petty et Dale Ernhardt, le pilote automobile le plus connu par le grand public (hors passionnés) aux États-Unis.
Certes, sa plastique pourrait en partie l'expliquer (mais deux autres jeunes femmes, l'Américaine Sarah Fischer et la Vénézuelienne Milka Duno, charmantes également, courent dans la même catégorie, l'Indycar) dans un milieu quasi totalement masculin, mais ce serait mépriser son talent. Or, celui-ci est immense.
MEILLEUR PERFORMER FÉMININ
Pour preuve ses débuts, à 23 ans, en Indycar, la "formule 1" à l'américaine, c'est-à-dire privilégiant le spectacle à la technologie absconse pour le grand public. Et le spectacle est garanti à chaque course, se déroulant souvent sur ovale - comme en Nascar -, les voitures, bien plus rapides que des F1 atteignant les 380 km/h ! Il y a quelques années, ces bolides frôlaient les 400 km/h sur certains anneaux, mais pour des raisons de sécurité et de confort des pilotes (le cou subit un vrai martyr dans les courbes : à G5, la tête du pilote pèse 5 fois plus !), l'Indycar a changé la donne pour "ralentir" les bolides. Toutes les voitures sont des Dallara-Honda de 800ch, les différences se font donc aux réglages, et, surtout, au pilotage : ça situe la hiérarchie des talents...
Et donc, dès ses débuts Danica s'est faite remarquer sur le terrible circuit d'Indianapolis, où à 368 km/h de moyenne par tours, et pour sa première course à ce niveau sur ce circuit, elle a finit 4ème : alors en tête, seule une légère faute de débutante (déventage en doublant un retardataire) à quelques tours de la fin, à permis à 3 de ses poursuivants, "volant" en escadrille, de la dépasser.
UN(E) GRAND(E) PILOTE, TOUT SIMPLEMENT
Depuis elle fait partie des 5 meilleurs pilotes de la catégorie - et donc un des meilleurs pilotes mondiaux au niveau supérieur de la compétition automobile - (elle est cinquième au championnat cette année) ; seule Sarah Fischer dans l'histoire des vingt dernières années avait pu approcher ce score, finissant au début des années 2000, à une belle septième place finale.
Danica est aussi la seule femme à avoir emporté une course d'Indycar (à Motegi, au Japon) - c'est-à-dire la seule femme à avoir remporté une course dans une discipline majeure, exactement comme si elle avait gagné un grand-prix de F1 - faisant taire tous ses détracteurs (et ils étaient nombreux) qui ne voyaient en elle qu'une poupée voulant se faire un nom ; bien sûr, même après Motegi, un ou deux de ses rivaux, doués certes mais pas très intelligents sur ce coup, ont voulu porter réclamation sous prétexte qu'étant une femme, elle avait un atout de par son poids inférieur : c'est non seulement mesquin, mais également très crétin, d'autant que le poids du pilote n'influence en rien sur les performances dans cette catégorie où, comme en F1, on peut adapter le poids de la voiture pour que le poids total soit équitable. Et quand bien même ce serait vrai (mais il y a d'ailleurs des pilotes comme le Brésilien Helio Castroneves qui sont des "jockeys"), le talent de la jeune femme est incontestable : après, que ça gêne certains, ça ne tient que du volume du cerveau des concernés...
D'ailleurs, Danica Patrick n'est pas du genre à se laisser faire : après tel ou tel gros scratch provoqué, volontairement ou accidentellement, par un concurrent, elle ne se prive pas d'aller face à son "ennemi" et debout sur la pointe des pieds (ses interlocuteurs sont plus grands), exiger des explications et des excuses.
Au-delà du fait qu'elle est une femme, elle est surtout un vrai grand pilote, côtoyant les cadors de la discipline (les Dario Franchiti (GB, champion 2009), Tony Kanaan (BR), Dan Weldon (GB), John Andretti (USA) Scott Dixon (NZ) Ryan Briscoe (IRL), ou des durs à cuire style Tony Stewart ou AJ Almendinger, Américains, passés depuis à la Nascar.
A 26 ans, reconnue pour ce qu'elle est, elle s'est vu offrir pour 2010 nombre d'opportunités : on a évoqué son passage à la Nascar, ou alors son arrivée en Formule 1, qui se serait faite avec celle de la nouvelle écurie américaine, USF1, qui marque le retour d'une vraie écurie américaine dans cette discipline après 30 ans d'absence (les Penske Ford, dans les années '70). Finalement, en bonne négociatrice (son manager Chaplain et le père de Danica sont d'excellents conseillers), et parce que l'Organisation Indycar a tout fait pour la garder dans son championnat dont elle est devenue l'icône, Danica a resigné avec le Team Andretti, qui l'a toujours traitée comme ses équipiers, Tony Kanaan et John Andretti.
Danica Patrick est un phénomène : elle est devenue, avec AJ Foyt, Richard Petty et Dale Ernhardt, le pilote automobile le plus connu par le grand public (hors passionnés) aux États-Unis.
Certes, sa plastique pourrait en partie l'expliquer (mais deux autres jeunes femmes, l'Américaine Sarah Fischer et la Vénézuelienne Milka Duno, charmantes également, courent dans la même catégorie, l'Indycar) dans un milieu quasi totalement masculin, mais ce serait mépriser son talent. Or, celui-ci est immense.
MEILLEUR PERFORMER FÉMININ
Pour preuve ses débuts, à 23 ans, en Indycar, la "formule 1" à l'américaine, c'est-à-dire privilégiant le spectacle à la technologie absconse pour le grand public. Et le spectacle est garanti à chaque course, se déroulant souvent sur ovale - comme en Nascar -, les voitures, bien plus rapides que des F1 atteignant les 380 km/h ! Il y a quelques années, ces bolides frôlaient les 400 km/h sur certains anneaux, mais pour des raisons de sécurité et de confort des pilotes (le cou subit un vrai martyr dans les courbes : à G5, la tête du pilote pèse 5 fois plus !), l'Indycar a changé la donne pour "ralentir" les bolides. Toutes les voitures sont des Dallara-Honda de 800ch, les différences se font donc aux réglages, et, surtout, au pilotage : ça situe la hiérarchie des talents...
Et donc, dès ses débuts Danica s'est faite remarquer sur le terrible circuit d'Indianapolis, où à 368 km/h de moyenne par tours, et pour sa première course à ce niveau sur ce circuit, elle a finit 4ème : alors en tête, seule une légère faute de débutante (déventage en doublant un retardataire) à quelques tours de la fin, à permis à 3 de ses poursuivants, "volant" en escadrille, de la dépasser.
UN(E) GRAND(E) PILOTE, TOUT SIMPLEMENT
Depuis elle fait partie des 5 meilleurs pilotes de la catégorie - et donc un des meilleurs pilotes mondiaux au niveau supérieur de la compétition automobile - (elle est cinquième au championnat cette année) ; seule Sarah Fischer dans l'histoire des vingt dernières années avait pu approcher ce score, finissant au début des années 2000, à une belle septième place finale.
Danica est aussi la seule femme à avoir emporté une course d'Indycar (à Motegi, au Japon) - c'est-à-dire la seule femme à avoir remporté une course dans une discipline majeure, exactement comme si elle avait gagné un grand-prix de F1 - faisant taire tous ses détracteurs (et ils étaient nombreux) qui ne voyaient en elle qu'une poupée voulant se faire un nom ; bien sûr, même après Motegi, un ou deux de ses rivaux, doués certes mais pas très intelligents sur ce coup, ont voulu porter réclamation sous prétexte qu'étant une femme, elle avait un atout de par son poids inférieur : c'est non seulement mesquin, mais également très crétin, d'autant que le poids du pilote n'influence en rien sur les performances dans cette catégorie où, comme en F1, on peut adapter le poids de la voiture pour que le poids total soit équitable. Et quand bien même ce serait vrai (mais il y a d'ailleurs des pilotes comme le Brésilien Helio Castroneves qui sont des "jockeys"), le talent de la jeune femme est incontestable : après, que ça gêne certains, ça ne tient que du volume du cerveau des concernés...
D'ailleurs, Danica Patrick n'est pas du genre à se laisser faire : après tel ou tel gros scratch provoqué, volontairement ou accidentellement, par un concurrent, elle ne se prive pas d'aller face à son "ennemi" et debout sur la pointe des pieds (ses interlocuteurs sont plus grands), exiger des explications et des excuses.
Au-delà du fait qu'elle est une femme, elle est surtout un vrai grand pilote, côtoyant les cadors de la discipline (les Dario Franchiti (GB, champion 2009), Tony Kanaan (BR), Dan Weldon (GB), John Andretti (USA) Scott Dixon (NZ) Ryan Briscoe (IRL), ou des durs à cuire style Tony Stewart ou AJ Almendinger, Américains, passés depuis à la Nascar.
A 26 ans, reconnue pour ce qu'elle est, elle s'est vu offrir pour 2010 nombre d'opportunités : on a évoqué son passage à la Nascar, ou alors son arrivée en Formule 1, qui se serait faite avec celle de la nouvelle écurie américaine, USF1, qui marque le retour d'une vraie écurie américaine dans cette discipline après 30 ans d'absence (les Penske Ford, dans les années '70). Finalement, en bonne négociatrice (son manager Chaplain et le père de Danica sont d'excellents conseillers), et parce que l'Organisation Indycar a tout fait pour la garder dans son championnat dont elle est devenue l'icône, Danica a resigné avec le Team Andretti, qui l'a toujours traitée comme ses équipiers, Tony Kanaan et John Andretti.