Face aux 95% de fans et 2% de réfractaires, il y a 3% de sondés qui se placent entre les deux. Ces derniers pensent que ces feuilletons permettent un brassage culturel entre le Nord et le Sud mais ils suggèrent qu’il y ait plus de rigueur dans la diffusion. «Tout n’est pas mauvais, mais tout n’est pas bon non plus. Et c’est sur ce dernier aspect que les maisons de télévision doivent beaucoup agir en évitant de passer certaines parties ou carrément, en les interdisant à une catégorie de téléspectateurs notamment les jeunes de moins de 18 ans par exemple», suggère Joël, journaliste de profession.
Or le constat est là. Les chaînes de télé n’ont pas l’habitude d’utiliser des signalétiques ; elles ne prennent même pas la peine de diffuser en avance leurs programmes, dénonce Pierre Mètinhoué, historien qui fait de ce sujet son combat au sein du conseil d’administration de l’ORTB où il siège. «Il est nécessaire d’élaborer la grille des programmes et d’assurer de manière efficace sa publication au niveau des téléspectateurs plusieurs jours avant leur diffusion. Cette démarche me paraît capitale parce qu’elle peut permettre aux chefs de famille qui le désirent d’indiquer à leur progéniture, selon l’âge et la sensibilité de chacun, ce qu’il convient de voir et ce que l’on devrait éviter de regarder. C’est la règle dans toute société qui vit selon des normes de valeur», soutient-il.
En l’absence de cette programmation et de signalétique sur les différentes tranches d’âge, les parents n’arrivent pas à encadrer leurs enfants ou les prémunir contre des émissions violentes ou obscènes. La situation qui incommode la plupart des parents, pose la question fondamentale de la responsabilité des chaînes de télévision et aussi celle de la HAAC. Interrogé, Edouard Loko, 1er vice-président de l’institution de régulation des médias reconnaît que les télénovelas colportent des scènes osées et des comportements pervers et souligne que la HAAC est en train de se donner les moyens de sanctionner ces dérives. «L’actuelle mandature de l’institution de régulation des médias au Bénin vient d’adopter un rapport sur la question de la signalétique sur les écrans de télévision. Cette question a fait l’objet d’une session et des mesures sont en train d’être prises pour maîtriser la situation», a mentionné M. Loko.
Récemment, une mission de la HAAC a été dépêchée auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à Paris. «Des engagements ont été pris et une délégation du CSA est attendue au Bénin pour nous aider à rendre opérationnel le projet de signalétique », annonce Célestin Akpovo, conseiller à la HAAC et responsable en charge de ce volet. M. Akpovo affiche une volonté farouche de mettre de l’ordre dans la diffusion des programmes et prévient «les chaînes qui privilégient la rentabilité au détriment de la sauvegarde des mœurs».
Or le constat est là. Les chaînes de télé n’ont pas l’habitude d’utiliser des signalétiques ; elles ne prennent même pas la peine de diffuser en avance leurs programmes, dénonce Pierre Mètinhoué, historien qui fait de ce sujet son combat au sein du conseil d’administration de l’ORTB où il siège. «Il est nécessaire d’élaborer la grille des programmes et d’assurer de manière efficace sa publication au niveau des téléspectateurs plusieurs jours avant leur diffusion. Cette démarche me paraît capitale parce qu’elle peut permettre aux chefs de famille qui le désirent d’indiquer à leur progéniture, selon l’âge et la sensibilité de chacun, ce qu’il convient de voir et ce que l’on devrait éviter de regarder. C’est la règle dans toute société qui vit selon des normes de valeur», soutient-il.
En l’absence de cette programmation et de signalétique sur les différentes tranches d’âge, les parents n’arrivent pas à encadrer leurs enfants ou les prémunir contre des émissions violentes ou obscènes. La situation qui incommode la plupart des parents, pose la question fondamentale de la responsabilité des chaînes de télévision et aussi celle de la HAAC. Interrogé, Edouard Loko, 1er vice-président de l’institution de régulation des médias reconnaît que les télénovelas colportent des scènes osées et des comportements pervers et souligne que la HAAC est en train de se donner les moyens de sanctionner ces dérives. «L’actuelle mandature de l’institution de régulation des médias au Bénin vient d’adopter un rapport sur la question de la signalétique sur les écrans de télévision. Cette question a fait l’objet d’une session et des mesures sont en train d’être prises pour maîtriser la situation», a mentionné M. Loko.
Récemment, une mission de la HAAC a été dépêchée auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à Paris. «Des engagements ont été pris et une délégation du CSA est attendue au Bénin pour nous aider à rendre opérationnel le projet de signalétique », annonce Célestin Akpovo, conseiller à la HAAC et responsable en charge de ce volet. M. Akpovo affiche une volonté farouche de mettre de l’ordre dans la diffusion des programmes et prévient «les chaînes qui privilégient la rentabilité au détriment de la sauvegarde des mœurs».
Le siège de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) (Crédit Polycarpe TOVIHO)