Plus de 1300 personnes provenant de 43 pays différents devraient se joindre à 50000 Palestiniens pour réclamer la levée du blocus sur Gaza, a annoncé Medea Benjamin au cours de la conférence de presse qu’elle a donnée au Siège de l’ONU à New York, aux côtés de Michael Ratner, Président du Centre pour les droits constitutionnels et d’Abdeen Jabara, membre du Comité de pilotage de la Marche.
Juive américaine, la cofondatrice de « Code Pink » a dit avoir été bouleversée par l’ampleur des destructions que son mouvement a pu constater à Gaza et le fait qu’aucune mesure n’ait été prise ni pour mettre Israël face à ses responsabilités, ni pour assurer le suivi du rapport Goldstone sur les violations du droit international humanitaire commises lors de l’« Opération plomb durci », de décembre 2008 à janvier 2009.
"La campagne pour la Marche a été lancée sur un site Internet et sur Facebook, et le bouche à oreille a fait le reste", a-t-elle expliqué. Des délégations se sont formées un peu partout, comme en Afrique du Sud, où les participants estiment qu’à Gaza se joue l’apartheid d’aujourd’hui, ou en France, qui enverra la plus grande délégation européenne.
Des juges, parlementaires, étudiants ou personnes âgées viendront des États-Unis, de l’Union européenne, du Canada, d’Indonésie ou encore de Turquie. Une proportion importante des participants européens et américains est d’origine arabe, et de religion juive ou musulmane, a précisé Medea Benjamin, en annonçant la présence de Hedy Epstein, un survivant de l’Holocauste âgé de 85 ans.
Parmi les participants les plus notables, elle a aussi cité le prix Pulitzer, Alice Walker, l’ancienne Vice-Présidente du Parlement européen, l’italienne Luisa Morgantini, la sénatrice française Alima Boumediene-Thiery, le comédien syrien, Duraid Lahham et le parlementaire philippin, Walden Bello.
"Toutes ces personnes qui souhaitent célébrer la nouvelle année dans le souvenir de cette invasion", selon Medea Benjamin, seront rejointes au point de passage d’Erez par des manifestants israéliens, dans l’esprit de la non-violence bien caractéristique de Martin Luther King, de Gandhi ou de Nelson Mandela. La Marche doit enlever aux Palestiniens le sentiment que le monde leur a tourné le dos, a-t-elle dit.
Ce n’est pas une manifestation politique, a assuré Abdeen Jabara du Comité de pilotage de la Marche, en soulignant que des milliers de participants avaient dû être refusés. Ce que nous voulons c’est que le siège de Gaza soit levé et que toutes les parties au conflit, y compris les États-Unis, respectent le droit international.
"En tant que Juive américaine", a dit la cofondatrice de « Code Pink », "je suis choquée par le fait que Barack Obama n’ait pas réclamé à Israël un cessez-le-feu immédiat, l’année dernière". "En tant que Juif et contribuable américain", a renchéri le Président du Centre pour les droits constitutionnels, Michael Ratner, "je refuse qu’Israël parle en mon nom, je refuse les 3 milliards de dollars que les États-Unis versent à Israël et je veux la fin du blocus et de la destruction perpétrée par des armes payées avec mes impôts."
"Le monde a changé en voyant ce qui se passe à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est", a-t-il prévenu, se félicitant d’une évolution "majeure, à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde. Il y a un avant et un après-'Opération plomb durci', un avant et un après-'rapport Goldstone'. Israël ne peut plus 'se cacher'...", a-t-il estimé.
Pour l’heure, la cofondatrice de « Code Pink » a reconnu que les autorités égyptiennes n’avaient pas encore donné leur autorisation pour le passage de leur frontière. Elles ont déjà demandé qu’aucun Égyptien ou détenteur d’un passeport de l’Autorité palestinienne ne participe à la Marche.
La conférence de presse était parrainée par la Mission permanente du Nicaragua auprès des Nations Unies.
Juive américaine, la cofondatrice de « Code Pink » a dit avoir été bouleversée par l’ampleur des destructions que son mouvement a pu constater à Gaza et le fait qu’aucune mesure n’ait été prise ni pour mettre Israël face à ses responsabilités, ni pour assurer le suivi du rapport Goldstone sur les violations du droit international humanitaire commises lors de l’« Opération plomb durci », de décembre 2008 à janvier 2009.
"La campagne pour la Marche a été lancée sur un site Internet et sur Facebook, et le bouche à oreille a fait le reste", a-t-elle expliqué. Des délégations se sont formées un peu partout, comme en Afrique du Sud, où les participants estiment qu’à Gaza se joue l’apartheid d’aujourd’hui, ou en France, qui enverra la plus grande délégation européenne.
Des juges, parlementaires, étudiants ou personnes âgées viendront des États-Unis, de l’Union européenne, du Canada, d’Indonésie ou encore de Turquie. Une proportion importante des participants européens et américains est d’origine arabe, et de religion juive ou musulmane, a précisé Medea Benjamin, en annonçant la présence de Hedy Epstein, un survivant de l’Holocauste âgé de 85 ans.
Parmi les participants les plus notables, elle a aussi cité le prix Pulitzer, Alice Walker, l’ancienne Vice-Présidente du Parlement européen, l’italienne Luisa Morgantini, la sénatrice française Alima Boumediene-Thiery, le comédien syrien, Duraid Lahham et le parlementaire philippin, Walden Bello.
"Toutes ces personnes qui souhaitent célébrer la nouvelle année dans le souvenir de cette invasion", selon Medea Benjamin, seront rejointes au point de passage d’Erez par des manifestants israéliens, dans l’esprit de la non-violence bien caractéristique de Martin Luther King, de Gandhi ou de Nelson Mandela. La Marche doit enlever aux Palestiniens le sentiment que le monde leur a tourné le dos, a-t-elle dit.
Ce n’est pas une manifestation politique, a assuré Abdeen Jabara du Comité de pilotage de la Marche, en soulignant que des milliers de participants avaient dû être refusés. Ce que nous voulons c’est que le siège de Gaza soit levé et que toutes les parties au conflit, y compris les États-Unis, respectent le droit international.
"En tant que Juive américaine", a dit la cofondatrice de « Code Pink », "je suis choquée par le fait que Barack Obama n’ait pas réclamé à Israël un cessez-le-feu immédiat, l’année dernière". "En tant que Juif et contribuable américain", a renchéri le Président du Centre pour les droits constitutionnels, Michael Ratner, "je refuse qu’Israël parle en mon nom, je refuse les 3 milliards de dollars que les États-Unis versent à Israël et je veux la fin du blocus et de la destruction perpétrée par des armes payées avec mes impôts."
"Le monde a changé en voyant ce qui se passe à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est", a-t-il prévenu, se félicitant d’une évolution "majeure, à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde. Il y a un avant et un après-'Opération plomb durci', un avant et un après-'rapport Goldstone'. Israël ne peut plus 'se cacher'...", a-t-il estimé.
Pour l’heure, la cofondatrice de « Code Pink » a reconnu que les autorités égyptiennes n’avaient pas encore donné leur autorisation pour le passage de leur frontière. Elles ont déjà demandé qu’aucun Égyptien ou détenteur d’un passeport de l’Autorité palestinienne ne participe à la Marche.
La conférence de presse était parrainée par la Mission permanente du Nicaragua auprès des Nations Unies.