Photo : Max Dominique Ayissi
L’idée est née d’une expérience que le jeune médecin camerounais qualifie lui-même de « vaste campagne de diabolisation médiatique, appuyée par une plainte ». Une affaire aux allures de thriller mafioso-conjugal qui commence au mois d’octobre 2008. Clément Petsoko, médecin Homéopathe et psychologue médical, est accusé, par son épouse, de viol sur ses deux filles et son garçon. Il va passer huit jours à la Délégation provinciale de la Police Judiciaire du Centre, à Yaoundé. L’affaire fait grand bruit et la presse s’en empare. La justice ordonne une contre expertise. Les résultats sont à la défaveur de l’accusation. L’accusé est donc relâché. Pour le médecin, l’attitude de sa conjointe s’explique par fait qu’il avait pris une seconde épouse avec qui il avait des enfants. Ce qui ne convenait pas à sa femme « qui a plutôt été élevé dans des valeurs occidentales où la femme doit être seule avec son mari ». Un mobile qui ne convainc le procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Yaoundé. Le magistrat ordonne alors une enquête environnementale. A la suite de laquelle le jeune homme d’affaire dit avoir découvert le pot aux roses.
Espionnage industriel
Après la publication d’une découverte médicinale, sur le traitement de l’obésité et du surpoids, le jeune médecin est contacté par des chercheurs belges, qui veulent la lui racheter. Clément Petsoko explique qu’il avait exigé 800 millions Fcfa, tandis que les belges en proposaient un maximum de 150, avec prise en charge des études de son épouse, qui suivait une formation en médecine. Il affirme que cette dernière, subjuguée par les avantages liés à ce contrat, l’aurait mis sous pression, surtout que c’est elle qui lui servait désormais d’agent. Son refus catégorique sera le début d’une longue brouille, qui va se terminé par sa mise aux arrêts.
C’est en tombant sur le compte et le mot de passe Email de son femme, qu’il dit avoir finalement saisi la clé de l’affaire. Il y aurait découvert des messages dans lesquels son épouse livrait ses secrets à ses partenaires, en même temps qu’elle complotait avec, pour le fragiliser. Après avoir tenté, sans succès, de lui soutirer la formule, pour la remettre aux chercheurs belges, contre une promesse de 200 millions Fcfa ; il lui aurait été suggéré d’accuser son époux de viol, sur ses propres enfants, à des fins mystico-religieuses. Une accusation qui collait fort bien à la personnalité de son conjoint. Jeune et riche, dans un environnement où l’ésotérisme a pignon sur rue ; où les sectes font la pluie et le beau temps des quêteurs de luxe, il représentait un coupable idéal ; une victime expiatoire du ras-le-bol populaire, face à des pratiques mystiques et immorales, dont il n’est plus un secret qu’elles désespèrent la société camerounaise.
Le médecin dit avoir « beaucoup souffert de cette suspicion ». Mais il pense surtout que « chaque moment de la vie est une opportunité à saisir ». Pour lui, « il y a des choses dont on pense qu’elles sont négatives sur le coup. Mais avec le recul et lorsqu’on compte avec le temps, on se rend compte que c’était plutôt quelque chose de positif ». Cette expérience l’a « rendu très riche en relation » et l’Institut Virtuel des sciences du développement personnel qu’il lance, courant janvier 2010, se donne pour ambition de sortir les jeunes africains du carcan fataliste « qui fait croire que, pour réussir, il faut passer par un lobby, une secte ou un parrainage ». Clément Petsoko espère en faire « les maîtres de leur réussite, de leur propre destin ».
C’est en tombant sur le compte et le mot de passe Email de son femme, qu’il dit avoir finalement saisi la clé de l’affaire. Il y aurait découvert des messages dans lesquels son épouse livrait ses secrets à ses partenaires, en même temps qu’elle complotait avec, pour le fragiliser. Après avoir tenté, sans succès, de lui soutirer la formule, pour la remettre aux chercheurs belges, contre une promesse de 200 millions Fcfa ; il lui aurait été suggéré d’accuser son époux de viol, sur ses propres enfants, à des fins mystico-religieuses. Une accusation qui collait fort bien à la personnalité de son conjoint. Jeune et riche, dans un environnement où l’ésotérisme a pignon sur rue ; où les sectes font la pluie et le beau temps des quêteurs de luxe, il représentait un coupable idéal ; une victime expiatoire du ras-le-bol populaire, face à des pratiques mystiques et immorales, dont il n’est plus un secret qu’elles désespèrent la société camerounaise.
Le médecin dit avoir « beaucoup souffert de cette suspicion ». Mais il pense surtout que « chaque moment de la vie est une opportunité à saisir ». Pour lui, « il y a des choses dont on pense qu’elles sont négatives sur le coup. Mais avec le recul et lorsqu’on compte avec le temps, on se rend compte que c’était plutôt quelque chose de positif ». Cette expérience l’a « rendu très riche en relation » et l’Institut Virtuel des sciences du développement personnel qu’il lance, courant janvier 2010, se donne pour ambition de sortir les jeunes africains du carcan fataliste « qui fait croire que, pour réussir, il faut passer par un lobby, une secte ou un parrainage ». Clément Petsoko espère en faire « les maîtres de leur réussite, de leur propre destin ».