Amnesty International a rendu publics des images satellite et de nouveaux témoignages illustrant les conditions de détention épouvantables régnant dans le réseau nord-coréen de camps pour prisonniers politiques, où languissent 200.000 personnes.
Les images révèlent l'emplacement et la taille de ces camps, ainsi que les conditions qui y prévalent. Amnesty International a parlé à un certain nombre de personnes, dont d'anciens détenus du camp de prisonniers politiques de Yodok, ainsi qu'à des gardes d'autres camps, afin d'obtenir des informations sur la vie dans ces structures.
D'après d'anciens détenus du camp de Yodok, les prisonniers sont contraints de travailler dans des conditions proches de l'esclavage et sont fréquemment soumis à la torture et à d'autres traitements cruels, inhumains et dégradants. Tous les détenus de Yodok ont été témoins d'exécutions publiques.
"La Corée du Nord ne peut plus nier l'évidence. Depuis des décennies, les autorités refusent d'admettre l'existence d'immenses camps de prisonniers politiques", a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Il s'agit d'endroits dissimulés aux yeux de tous, où sont bafouées la quasi-totalité des dispositions protégeant les droits humains que le droit international a essayé de mettre en place ces 60 dernières années.
Les images révèlent l'emplacement et la taille de ces camps, ainsi que les conditions qui y prévalent. Amnesty International a parlé à un certain nombre de personnes, dont d'anciens détenus du camp de prisonniers politiques de Yodok, ainsi qu'à des gardes d'autres camps, afin d'obtenir des informations sur la vie dans ces structures.
D'après d'anciens détenus du camp de Yodok, les prisonniers sont contraints de travailler dans des conditions proches de l'esclavage et sont fréquemment soumis à la torture et à d'autres traitements cruels, inhumains et dégradants. Tous les détenus de Yodok ont été témoins d'exécutions publiques.
"La Corée du Nord ne peut plus nier l'évidence. Depuis des décennies, les autorités refusent d'admettre l'existence d'immenses camps de prisonniers politiques", a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Il s'agit d'endroits dissimulés aux yeux de tous, où sont bafouées la quasi-totalité des dispositions protégeant les droits humains que le droit international a essayé de mettre en place ces 60 dernières années.