En cause, une erreur de manipulation des pompiers
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Le drame s'est déroulé dans la ville du Lac-Mégantic, peuplée de 6.000 habitants à 250 kilomètres à l'est de Montréal. Le train de fret aux 72 wagons remplis de pétrole brut venait du Dakota du Nord et devait rejoindre l'est du Canada. Immobilisé vendredi soir dans le village voisin, les pompiers de Nantes sont intervenus pour tenter de maîtriser le début d’incendie qui s'était déclaré sur le moteur de l'une des cinq locomotives du convoi. En coupant le moteur qui alimentait en électricité les freins pneumatiques, la pression a peu à peu commencé "à fuir", rendant les freins inopérants et entraînant la mise en mouvement du convoi stationné dans la pente, très vite rendu incontrôlable.
La course folle du train s'est terminée par une série d’explosions qui a déclenché un gigantesque incendie détruisant en grande partie le centre de la petite ville, touchant une quarantaine de bâtiments, et obligeant l'évacuation d'environ 2000 personnes par sécurité. Les autorités s'inquiètent aussi des retombées polluantes de cette catastrophe où déjà plus de 100.000 litres de pétrole se sont déversés dans la rivière Chaudière et menacent maintenant d'atteindre le fleuve Saint-Laurent.
La course folle du train s'est terminée par une série d’explosions qui a déclenché un gigantesque incendie détruisant en grande partie le centre de la petite ville, touchant une quarantaine de bâtiments, et obligeant l'évacuation d'environ 2000 personnes par sécurité. Les autorités s'inquiètent aussi des retombées polluantes de cette catastrophe où déjà plus de 100.000 litres de pétrole se sont déversés dans la rivière Chaudière et menacent maintenant d'atteindre le fleuve Saint-Laurent.
Yves François Blanchet, porte-parole du ministère québécois de l'Environnement, a déclaré: "Toutes les ressources sont déployées pour limiter au maximum la quantité qui pourrait se rendre dans le fleuve Saint-Laurent".
Une enquête indépendante a été ouverte par le Bureau canadien de la sécurité des transports (BST). Le Ministre canadien des Transports, Denis Lebel, venu sur les lieux constater l'ampleur des dégâts a affirmé: "La locomotive en cause avait été inspectée le 5 juillet, la veille de l'accident, par un agent du ministère qui n'avait décelé aucune lacune". La presse canadienne précise: "Ottawa exige que les transporteurs choisissent des wagons-citernes plus épais quand ils renouvellent leur flotte. Mais il permet néanmoins aux vieux modèles, dont la tête et l'enveloppe sont trop minces, selon les autorités, de rester en service".
Une enquête indépendante a été ouverte par le Bureau canadien de la sécurité des transports (BST). Le Ministre canadien des Transports, Denis Lebel, venu sur les lieux constater l'ampleur des dégâts a affirmé: "La locomotive en cause avait été inspectée le 5 juillet, la veille de l'accident, par un agent du ministère qui n'avait décelé aucune lacune". La presse canadienne précise: "Ottawa exige que les transporteurs choisissent des wagons-citernes plus épais quand ils renouvellent leur flotte. Mais il permet néanmoins aux vieux modèles, dont la tête et l'enveloppe sont trop minces, selon les autorités, de rester en service".