Cette dernière œuvre, est inspirée d'un poème de Guillaume Apollinaire, du recueil "Alcools" paru en 1913. L'oratorio est daté de 1953 et a été créé sur proposition de S.A.S. Rainier III, à l'Opéra de Monte-Carlo le 29 avril 1954. "La symphonie interrompue" composée un peu après, complétait alors le programme.
Lors de ce concert hommage du 14 septembre on entendra le baryton Laurent Deleuil, "Le mal-aimé", le baryton Jean-Luc Chaignaud, "Le double" et le ténor Alessandro Luciano, ténor "L'Ange". Ainsi que les sopranos Danielle Streiff et Katarzyna Medlarska et le choeur dirigé par Hugues Reiner.
On connaît les liens qui unissent Léo Ferré à la Principauté où il y est né le 24 août 1916 et où il a reçu sa première initiation musicale. Les hommages n'ont pas manqué en ce vingtième anniversaire de sa disparition le 14 juillet 1993 à Castellina in Chianti en Toscane. On se souvient que le 11 juin dernier, lors d'une émouvante cérémonie, à laquelle participaient la veuve de l'artiste, Marie-Christine Diaz, son fils Mathieu et deux de ses petits-enfants Charlotte et Nicolas, et en présence de S.A.S. Albert II et la Princesse Caroline de Hanovre, la Salle du Canton était rebaptisée Espace Léo-Ferré. Rappelons également qu'en 2003, pour le 10e anniversaire de sa mort, était inaugurée la place Léo-Ferré à Monaco et une sculpture en bronze de son visage par l'artiste monégasque Blaise Devissi y était installée.
Lors de ce concert hommage du 14 septembre on entendra le baryton Laurent Deleuil, "Le mal-aimé", le baryton Jean-Luc Chaignaud, "Le double" et le ténor Alessandro Luciano, ténor "L'Ange". Ainsi que les sopranos Danielle Streiff et Katarzyna Medlarska et le choeur dirigé par Hugues Reiner.
On connaît les liens qui unissent Léo Ferré à la Principauté où il y est né le 24 août 1916 et où il a reçu sa première initiation musicale. Les hommages n'ont pas manqué en ce vingtième anniversaire de sa disparition le 14 juillet 1993 à Castellina in Chianti en Toscane. On se souvient que le 11 juin dernier, lors d'une émouvante cérémonie, à laquelle participaient la veuve de l'artiste, Marie-Christine Diaz, son fils Mathieu et deux de ses petits-enfants Charlotte et Nicolas, et en présence de S.A.S. Albert II et la Princesse Caroline de Hanovre, la Salle du Canton était rebaptisée Espace Léo-Ferré. Rappelons également qu'en 2003, pour le 10e anniversaire de sa mort, était inaugurée la place Léo-Ferré à Monaco et une sculpture en bronze de son visage par l'artiste monégasque Blaise Devissi y était installée.
Un poète mal aimé
Quant à Guillaume Apollinaire, s'il n'est pas né à Monaco, en effet Wilhem Apollinaris de Kostrowitzky voit le jour à Rome le 25 août 1880, il a passé quelques années de jeunesse en Principauté où il est arrivé en compagnie de sa mère et de son frère cadet Albert en mars 1887. Il a étudié au collège saint-Charles de 1888 à 1895 où il était un excellent élève recevant de nombreux prix en fin d'année. La famille a occupé plusieurs logis à Monaco et une plaque apposée sur un petit immeuble de la rue Louis Notari, presque en face de la Bibliothèque, indique qu'elle y a vécu au 2 étage. Une voie aboutissant rue Grimaldi rappelle le nom du poète. Plus tard, il s'installera à Paris où il mènera un e carrière de poète et de romancier, son drame Les Mamelles de Tirésias deviendra un opéra-bouffe avec Francis Poulenc et sera créé au Théâtre national de l'Opéra-Comique le 3 juin 1947. Engagé lors de la Première Guerre, Apollinaire, il est blessé en 1916 et il et mourra de la grippe espagnole dans son appartement parisien du 202 bd St-Germain, le 9 novembre 1918.
"Alcools" a inspiré Léo Ferré qui a mis en musique une quinzaine des poèmes parmi ceux qui composent le recueil, dont aussi le célèbre "Pont Mirabeau". "La Chanson du mal-aimé" évoque les amours malheureuses du poète avec l'Anglaise Annie Playden, une gouvernante qu'il avait rencontrée lors d'un séjour en Allemagne, il la retrouve à Londres mais elle ne veut pas le suivre en France et s'embarque pas pour les États-Unis où elle se mariera.
"Alcools" a inspiré Léo Ferré qui a mis en musique une quinzaine des poèmes parmi ceux qui composent le recueil, dont aussi le célèbre "Pont Mirabeau". "La Chanson du mal-aimé" évoque les amours malheureuses du poète avec l'Anglaise Annie Playden, une gouvernante qu'il avait rencontrée lors d'un séjour en Allemagne, il la retrouve à Londres mais elle ne veut pas le suivre en France et s'embarque pas pour les États-Unis où elle se mariera.