C’est évidemment une bonne nouvelle! Non seulement pour Berni Goldblat et sa société de production, «Les films du Djabadjah», mais aussi pour le Burkina et pour les acteurs qui ont su montrer avec éloquence, dans ce film documentaire, les dures réalités et simplement la vie dans et autour d’une mine d’or. L’histoire se déroule, en effet, sur la colline de Diosso, dans le Sud-Ouest du Burkina Faso, à une centaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, autour d’une mine d’or, où vivent des milliers de personnes. Une ville éphémère, sorte de micro-nature, avec ses règles, ses codes, ses mœurs… Une sorte de jungle finalement, dans laquelle orpailleurs, dynamiteurs, marchands, prostituées, enfants, guérisseurs, coiffeurs et marabouts se frottent et se créent leur monde, entre intrigues, dangers, excès et désillusions. Ils ont tout abandonné pour faire fortune, en s’accrochant au filon. Alors, quelqu’en soit le prix, la ruée vers l'or continue. Inlassablement.
Après avoir fait un tabac avec «Mokili» (le monde, en lingala), sorti en 2006 - qui raconte brillamment «les destins croisés de deux adolescents que tout sépare» et vous plonge admirablement «au cœur d’une réalité où se côtoient l’amitié et la violence, l’amour et la mort, la tristesse et l’espoir», Berni Goldblat, qui a installé ses quartiers à Bobo-Dioulasso depuis 2001, revient avec une œuvre des plus utiles, qui nous éclaire sur un autre monde, celui d’en-dessous.
Habitué des sélections internationales - «Mokili» était présent à une plus d’une dizaine de festivals - Berni Goldblat remet ça avec «Ceux de la colline», qui a déjà pas mal voyagé. Rien que cette année, le film a été présenté, en sélections officielles, aux festivals Visions du Réel, Nyon (Suisse), Vues d'Afrique, Montréal (Canada), ainsi qu’au 49e Festival international de film de Cracovie (Pologne) et au Grand prix international du documentaire d’auteur (Urti) de Monte-Carlo. Il était également présent au Festival international de Kerala (Inde), au Festival international du film francophone de Namur (Fiff, Belgique) et au 29e Festival international du film d'Amiens (France).
Le prix du meilleur film documentaire, remporté par «Ceux de la colline» au 12e Brooklyn International Film Festival (Etats-Unis) – sanctionne, sans conteste, une démarche pertinente dans la conduite d’un sujet aussi délicat que socialement explosif… Berni Goldbalt en est tout heureux, d’autant que c’est le tout premier prix remporté par le film. Comme on le comprend!
Après avoir fait un tabac avec «Mokili» (le monde, en lingala), sorti en 2006 - qui raconte brillamment «les destins croisés de deux adolescents que tout sépare» et vous plonge admirablement «au cœur d’une réalité où se côtoient l’amitié et la violence, l’amour et la mort, la tristesse et l’espoir», Berni Goldblat, qui a installé ses quartiers à Bobo-Dioulasso depuis 2001, revient avec une œuvre des plus utiles, qui nous éclaire sur un autre monde, celui d’en-dessous.
Habitué des sélections internationales - «Mokili» était présent à une plus d’une dizaine de festivals - Berni Goldblat remet ça avec «Ceux de la colline», qui a déjà pas mal voyagé. Rien que cette année, le film a été présenté, en sélections officielles, aux festivals Visions du Réel, Nyon (Suisse), Vues d'Afrique, Montréal (Canada), ainsi qu’au 49e Festival international de film de Cracovie (Pologne) et au Grand prix international du documentaire d’auteur (Urti) de Monte-Carlo. Il était également présent au Festival international de Kerala (Inde), au Festival international du film francophone de Namur (Fiff, Belgique) et au 29e Festival international du film d'Amiens (France).
Le prix du meilleur film documentaire, remporté par «Ceux de la colline» au 12e Brooklyn International Film Festival (Etats-Unis) – sanctionne, sans conteste, une démarche pertinente dans la conduite d’un sujet aussi délicat que socialement explosif… Berni Goldbalt en est tout heureux, d’autant que c’est le tout premier prix remporté par le film. Comme on le comprend!