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La Croatie entre dans l'Union Européenne au terme de six années de négociations et de réformes laborieuses. Son arrivée survient 22 ans après son indépendance et l'éclatement de l'ex-Yougoslavie. Elle espère rejoindre la zone euro "dès que possible", soit dans "quatre ou cinq ans" comme le souligne le directeur de la Banque centrale croate, Boris Vujcic: "Pour le moment nous ne respectons pas certains critères d'entrée, l'inflation et le déficit budgétaire sont trop élevés. Mais nous devons nous assurer de respecter les conditions, notamment que le niveau d'endettement passe durablement sous les 60% du PIB, ou au moins qu'il reste à ce niveau".
Ce petit pays de 4,5 millions d’habitants, culturellement européen et attaché aux traditions catholiques, en plus des stigmates de la guerre, n'est pas épargné par la récession depuis 2009 et le chômage qui atteint plus de 20% de la population. Comme l'explique le président de la République croate, social-démocrate, Ivo Josipovic: "C’est vrai que nous devenons membre de l’Union européenne dans des circonstances particulières mais la crise est globale. Je pense sincèrement que l’Europe peut nous offrir de nouvelles opportunités. Nous sommes enthousiastes mais je peux comprendre la peur de certaines personnes. Ils doivent comprendre que ce processus est important pour le développement de notre pays. L'Europe est aussi un projet de paix et de stabilité. Tout le monde en profite".
Cet élargissement de l’UE ne sera pas le dernier pour les pays des Balkans occidentaux, puisque, après la Slovénie en 2004, la Croatie en 2013, il y a sur la liste d'attente d'autres qui se préparent également à rejoindre la famille européenne: la Serbie, la Macédoine et le Monténégro.
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Ce petit pays de 4,5 millions d’habitants, culturellement européen et attaché aux traditions catholiques, en plus des stigmates de la guerre, n'est pas épargné par la récession depuis 2009 et le chômage qui atteint plus de 20% de la population. Comme l'explique le président de la République croate, social-démocrate, Ivo Josipovic: "C’est vrai que nous devenons membre de l’Union européenne dans des circonstances particulières mais la crise est globale. Je pense sincèrement que l’Europe peut nous offrir de nouvelles opportunités. Nous sommes enthousiastes mais je peux comprendre la peur de certaines personnes. Ils doivent comprendre que ce processus est important pour le développement de notre pays. L'Europe est aussi un projet de paix et de stabilité. Tout le monde en profite".
Cet élargissement de l’UE ne sera pas le dernier pour les pays des Balkans occidentaux, puisque, après la Slovénie en 2004, la Croatie en 2013, il y a sur la liste d'attente d'autres qui se préparent également à rejoindre la famille européenne: la Serbie, la Macédoine et le Monténégro.
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