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Avec un titre saisissant, associant le sang et le bois, les photographies de la série "Blood Wood" témoignent des ravages provoqués par la déforestation massive, orchestrée par la Chine en Afrique et plus particulièrement au Congo.
Le bois de Santal, du fait d’une demande de plus en plus forte de la part de riches Chinois, est un produit devenu rare en Chine. Une alternative a donc été trouvée pour pallier au manque: un bois du même type, de couleur rouge, "le bois de sang" ou "bloodwood" provenant de l’Afrique centrale et australe.
Le bois de Santal, du fait d’une demande de plus en plus forte de la part de riches Chinois, est un produit devenu rare en Chine. Une alternative a donc été trouvée pour pallier au manque: un bois du même type, de couleur rouge, "le bois de sang" ou "bloodwood" provenant de l’Afrique centrale et australe.
Lu Guang, un représentant de la photographie chinoise engagée
L’exploitation à outrance du bassin congolais, considéré comme le deuxième poumon vert de la planète, et ses conséquences désastreuses, ont déjà été montrées du doigt par Greenpeace. Motivé par ce contexte, Lu Guang a ainsi entrepris son premier reportage hors du territoire chinois. L’exposition "Blood Wood" révèle ainsi l’ensemble du procédé de déforestation actuellement en cours, depuis les conditions de vie sommaires des équipes de bûcherons vivant dans la forêt, à l’abattage des arbres avec des outils plus qu'inadaptés, jusqu’au chargement à mains nues des troncs d’arbres de 300 kg sur des camions, puis au voyage à travers le continent et son expédition vers la Chine. Lu Guang a également été plus loin: il a suivi les livraisons du bois vers les marchés en gros et a documenté leur transformation, dans les ateliers et fabriques de mobiliers, en meubles de luxe.
Lu Guang, né en 1961, dans la province du Zhejiang en Chine, est aujourd’hui l’un des plus grands photo-reporters chinois au monde. Depuis 1993, Il a développé de grands projets documentaires en Chine, de sa propre initiative, sur les chercheurs d’or, les ouvriers des mines de charbon, la toxicomanie le long de la frontière sino-birmane, les villages du sida dans la province du Henan, la pollution industrielle et les effets médicaux de la schistosomiase.
Ses images ont parcouru le monde entier et lui ont valu trois World Press Photo awards. Sa série "Développement et pollution", consacrée aux conséquences désastreuses de l’essor de la Chine, a frappé les esprits au dernier festival Visa pour l’image, à Perpignan, en France.
Lu Guang, né en 1961, dans la province du Zhejiang en Chine, est aujourd’hui l’un des plus grands photo-reporters chinois au monde. Depuis 1993, Il a développé de grands projets documentaires en Chine, de sa propre initiative, sur les chercheurs d’or, les ouvriers des mines de charbon, la toxicomanie le long de la frontière sino-birmane, les villages du sida dans la province du Henan, la pollution industrielle et les effets médicaux de la schistosomiase.
Ses images ont parcouru le monde entier et lui ont valu trois World Press Photo awards. Sa série "Développement et pollution", consacrée aux conséquences désastreuses de l’essor de la Chine, a frappé les esprits au dernier festival Visa pour l’image, à Perpignan, en France.