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C’est une révolution pour la Coupe Davis qui se disputait, depuis 1900, tout au long de l’année avec des matchs à élimination directe, à domicile ou à l’extérieur. Une formule contraignante souvent boudée par les meilleurs joueurs.
Le Conseil d’administration de l’ITF a approuvé à l’unanimité une proposition visant à créer une grande finale annuelle qui clôturera la saison. Une semaine durant, 18 nations prendront part à l’épreuve, sur un site unique en novembre. L’ITF annonce avoir conclu un partenariat de 3 milliards de dollars sur 25 ans avec le groupe d’investissement Kosmos, fondé par le footballeur Gérard Piqué, défenseur du FC Barcelone et de la sélection espagnole. Ce projet sera soumis à l’assemblée générale annuelle de l’ITF, qui se tiendra en août à Orlando, en Floride. Il faudra une majorité des deux tiers pour que le projet soit approuvé.
"C’est une peine de mort pour la Coupe Davis. Quand vous ne jouez pas à la maison, ou dans le pays adverse, ce n’est plus la même compétition. Tous ceux qui ont vécu un match de Coupe Davis savent que c’est différent. Je pense que c’est une très mauvaise idée", a réagi Lucas Pouille, N°1 français et 15e joueur mondial. "La Pouille" a été rejoint par son capitaine, Yannick Noah. S’il ne sera pas affecté par un éventuel changement de format, ayant déjà prévu de quitter le capitanat de l’équipe de France à l’issue de cette saison, l’ancien vainqueur de Roland-Garros a fait part de sa "tristesse" sur son compte Twitter: "Ils ont vendu l’âme d’une épreuve historique. Sorry mister Davis".
Les joueurs français sont les plus virulents contre la nouvelle version de la compétition centenaire. A noter que le président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli dirige aussi le comité directeur de la Coupe Davis à l’ITF. Selon lui le format actuel "ne peut plus être soutenu". Les fédérations allemande et belge se sont prononcées contre le projet de réforme. D’autres, comme la Suisse, y voient au contraire l’occasion de sauver une compétition qui ne fait plus recette. "ll n’y a que quatre ou cinq équipes au monde pour lesquelles la Coupe Davis est intéressante, financièrement", a expliqué René Stammbach, président de la fédération helvétique. "J’entends combien les Français sont contre. Mais sur les 212 pays de l’ITF, trouvez-moi 10% de joueurs qui disent la même chose qu’eux!"
Par contre, les cadors du circuit sont pour une réforme de la Coupe Davis, Roger Federer, Rafael Nadal, Andy Murray et Novak Djokovic auraient appuyé en faveur de la réforme. Des soutiens de poids dont l’impact médiatique et financier depuis près d’une dizaine d’années pourraient se révéler décisifs au moment du vote final. Verdict en août 2018…
Le Conseil d’administration de l’ITF a approuvé à l’unanimité une proposition visant à créer une grande finale annuelle qui clôturera la saison. Une semaine durant, 18 nations prendront part à l’épreuve, sur un site unique en novembre. L’ITF annonce avoir conclu un partenariat de 3 milliards de dollars sur 25 ans avec le groupe d’investissement Kosmos, fondé par le footballeur Gérard Piqué, défenseur du FC Barcelone et de la sélection espagnole. Ce projet sera soumis à l’assemblée générale annuelle de l’ITF, qui se tiendra en août à Orlando, en Floride. Il faudra une majorité des deux tiers pour que le projet soit approuvé.
"C’est une peine de mort pour la Coupe Davis. Quand vous ne jouez pas à la maison, ou dans le pays adverse, ce n’est plus la même compétition. Tous ceux qui ont vécu un match de Coupe Davis savent que c’est différent. Je pense que c’est une très mauvaise idée", a réagi Lucas Pouille, N°1 français et 15e joueur mondial. "La Pouille" a été rejoint par son capitaine, Yannick Noah. S’il ne sera pas affecté par un éventuel changement de format, ayant déjà prévu de quitter le capitanat de l’équipe de France à l’issue de cette saison, l’ancien vainqueur de Roland-Garros a fait part de sa "tristesse" sur son compte Twitter: "Ils ont vendu l’âme d’une épreuve historique. Sorry mister Davis".
Les joueurs français sont les plus virulents contre la nouvelle version de la compétition centenaire. A noter que le président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli dirige aussi le comité directeur de la Coupe Davis à l’ITF. Selon lui le format actuel "ne peut plus être soutenu". Les fédérations allemande et belge se sont prononcées contre le projet de réforme. D’autres, comme la Suisse, y voient au contraire l’occasion de sauver une compétition qui ne fait plus recette. "ll n’y a que quatre ou cinq équipes au monde pour lesquelles la Coupe Davis est intéressante, financièrement", a expliqué René Stammbach, président de la fédération helvétique. "J’entends combien les Français sont contre. Mais sur les 212 pays de l’ITF, trouvez-moi 10% de joueurs qui disent la même chose qu’eux!"
Par contre, les cadors du circuit sont pour une réforme de la Coupe Davis, Roger Federer, Rafael Nadal, Andy Murray et Novak Djokovic auraient appuyé en faveur de la réforme. Des soutiens de poids dont l’impact médiatique et financier depuis près d’une dizaine d’années pourraient se révéler décisifs au moment du vote final. Verdict en août 2018…