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Le 28 mai 2013, la Cour suprême salvadorienne a refusé le bénéfice d'un avortement thérapeutique pour Beatriz, dont le fœtus avait pourtant une grande probabilité de mourir avant ou peu après la naissance: il n'avait pratiquement pas de cerveau. Beatriz est un nom d'emprunt donné à cette jeune femme de 22 ans dont la décision de la Cour a mis en péril la santé physique et mentale, afin de préserver son identité.
Finalement, après 14 semaines d’attente, Beatriz, qui souffre d’un lupus (maladie du système immunitaire) a pu accoucher par césarienne - le fœtus n’a pas survécu.
Si les experts de l'ONU sur le droit à la santé, la lutte contre la torture, la discrimination et la violence contre les femmes ont fermement condamné cette décision qui mettait en danger la vie de la femme enceinte, ils ont néanmoins salué la décision du Ministre de la santé qui a autorisé "une procédure alternative".
Les experts indépendants des Nations Unies a exhorté ce mardi le gouvernement d'El Salvador à revoir les lois concernant l'accès à l'avortement et à assurer la protection et le respect du droit à la vie et à la santé, conformément aux normes internationales en vigueur.
"Une interdiction absolue de l'avortement, lorsque celle-ci conduit à mettre gravement en danger la vie et la santé de la femme, constitue une violation de l'obligation de l'État de prévenir la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants. La décision de la Cour suprême d'El Salvador a provoqué chez cette jeune femme une souffrance physique et émotionnelle considérable et durable. Parce que seules les femmes enceintes y sont soumises, ces souffrances sont bel et bien infligées en raison du genre", affirment Anand Grover, Juan Méndez, Kamala Chandrakirana et Rashida Manjoo, experts. "Il est grand temps qu'El Salvador révise ses lois sur l'avortement qui ont aujourd'hui des conséquences graves sur les droits des femmes."
* Voir notre publication précédente
Finalement, après 14 semaines d’attente, Beatriz, qui souffre d’un lupus (maladie du système immunitaire) a pu accoucher par césarienne - le fœtus n’a pas survécu.
Si les experts de l'ONU sur le droit à la santé, la lutte contre la torture, la discrimination et la violence contre les femmes ont fermement condamné cette décision qui mettait en danger la vie de la femme enceinte, ils ont néanmoins salué la décision du Ministre de la santé qui a autorisé "une procédure alternative".
Les experts indépendants des Nations Unies a exhorté ce mardi le gouvernement d'El Salvador à revoir les lois concernant l'accès à l'avortement et à assurer la protection et le respect du droit à la vie et à la santé, conformément aux normes internationales en vigueur.
"Une interdiction absolue de l'avortement, lorsque celle-ci conduit à mettre gravement en danger la vie et la santé de la femme, constitue une violation de l'obligation de l'État de prévenir la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants. La décision de la Cour suprême d'El Salvador a provoqué chez cette jeune femme une souffrance physique et émotionnelle considérable et durable. Parce que seules les femmes enceintes y sont soumises, ces souffrances sont bel et bien infligées en raison du genre", affirment Anand Grover, Juan Méndez, Kamala Chandrakirana et Rashida Manjoo, experts. "Il est grand temps qu'El Salvador révise ses lois sur l'avortement qui ont aujourd'hui des conséquences graves sur les droits des femmes."
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"Le bébé est mort dans les cinq heures qui ont suivi la naissance. Il ne pouvait pas survivre parce qu'il était né sans que son cerveau soit formé", a déclaré le ministre de la Santé du Salvador, María Isabel Rodríguez.
Elle a indiqué que la césarienne a commencé lundi vers 14.00 heures locales (22 heures en France) parce qu'il y avait un risque que Beatriz ait subi une rupture de l'utérus.
La césarienne a été la solution pour empêcher la jeune femme d'être en violation avec les lois rigides sur l'avortement de ce pays d'Amérique centrale.
Elle a indiqué que la césarienne a commencé lundi vers 14.00 heures locales (22 heures en France) parce qu'il y avait un risque que Beatriz ait subi une rupture de l'utérus.
La césarienne a été la solution pour empêcher la jeune femme d'être en violation avec les lois rigides sur l'avortement de ce pays d'Amérique centrale.