Carte cotonnière du Burkina Faso (photo OCDE)
La Sofitex et la Banque Islamique de Développement (BID), à travers la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), ont signé en mars 2010 à Ouagadougou, une convention de financement d’un montant de 24,5 milliards F CFA pour la relance du secteur cotonnier.
Le partenariat entre la Sofitex et la BID, qui dure depuis six ans, vient encore de se manifester.
Cet acte vise à relancer le secteur cotonnier au Burkina Faso et partant, à lutter contre la pauvreté.
"Avec la signature de cette nouvelle convention, le montant total des interventions de cette institution auprès de la Sofitex s’élève désormais à 67,8 milliards F CFA", a souligné M. Tiendrébéogo. Et d’ajouter qu’au-delà des chiffres, c’est la marque de confiance manifestée à l’endroit de la société cotonnière qu’il faut retenir.
Après la convention avec la BID, c’était au tour du pool bancaire international de signer une autre avec la Sofitex en avril 2010 à Paris (France).
La 19e convention de financement de la filière coton marque l’engagement du groupe de banques internationales à apporter un montant de plus de 26 milliards de francs CFA destinés, en partie, aux paiements des cotonculteurs au titre de la campagne 2010.
Un déficit cumulé de 10 voire 15 milliards F CFA pour la Sofitex. C’est ce que les observateurs les plus pessimistes prédisaient pour la société, confrontée avec les autres sociétés cotonnières de l’espace de l’Union économique ouest africaine (Uemoa) aux difficultés liées à la chute du cours de l’or blanc et à la baisse du cours du dollar.
Mais c’était sans compter avec la détermination de la direction générale de la Sofitex qui a su attendre avec une patience de trader, que les cours du coton remontent avant d’écouler sa production. A l’arrivée, la Sofitex a réussi à équilibrer (presque) son bilan avec seulement 500 millions F CFA de déficit.
Cette performance a sans doute tapé dans l’œil du pool bancaire international conduit depuis 11 années maintenant par la Honkong-Songhaï banking corporation (HSBC). Le consortium international a, en effet, renouvelé sa confiance et son partenariat avec la Sofitex malgré un contexte international marqué par une des crises les plus sérieuses que le monde ai connu depuis 1945 et qui a été durement ressentie par les établissements de financement.
Les 26 milliards F CFA mobilisés auprès des bailleurs de fonds internationaux serviront à soutenir les ambitions de la société au titre de la campagne 2010-2011, annoncée comme celle du relèvement du prix des matières premières dont le coton. Déjà, pour le compte de la présente campagne, les producteurs de coton burkinabè ont été agréablement surpris par la Sofitex.
Ils ont en effet, reçu rapidement, comme promis, l'argent du coton, dès son entrée à l'usine d'égrainage. On le sait, le gros retard de paiements est l'un des reproches faits par les paysans à la société. Mais cette fois, ce n'est plus le cas car la Sofitex veut faire oublier ce mauvais souvenir.
Ce qui présage, peut-être du retour de la confiance entre les producteurs de coton et la société cotonnière. Une confiance mise à rude épreuve par six années de crise cotonnière aggravée par la crise financière internationale.
Le partenariat entre la Sofitex et la BID, qui dure depuis six ans, vient encore de se manifester.
Cet acte vise à relancer le secteur cotonnier au Burkina Faso et partant, à lutter contre la pauvreté.
"Avec la signature de cette nouvelle convention, le montant total des interventions de cette institution auprès de la Sofitex s’élève désormais à 67,8 milliards F CFA", a souligné M. Tiendrébéogo. Et d’ajouter qu’au-delà des chiffres, c’est la marque de confiance manifestée à l’endroit de la société cotonnière qu’il faut retenir.
Après la convention avec la BID, c’était au tour du pool bancaire international de signer une autre avec la Sofitex en avril 2010 à Paris (France).
La 19e convention de financement de la filière coton marque l’engagement du groupe de banques internationales à apporter un montant de plus de 26 milliards de francs CFA destinés, en partie, aux paiements des cotonculteurs au titre de la campagne 2010.
Un déficit cumulé de 10 voire 15 milliards F CFA pour la Sofitex. C’est ce que les observateurs les plus pessimistes prédisaient pour la société, confrontée avec les autres sociétés cotonnières de l’espace de l’Union économique ouest africaine (Uemoa) aux difficultés liées à la chute du cours de l’or blanc et à la baisse du cours du dollar.
Mais c’était sans compter avec la détermination de la direction générale de la Sofitex qui a su attendre avec une patience de trader, que les cours du coton remontent avant d’écouler sa production. A l’arrivée, la Sofitex a réussi à équilibrer (presque) son bilan avec seulement 500 millions F CFA de déficit.
Cette performance a sans doute tapé dans l’œil du pool bancaire international conduit depuis 11 années maintenant par la Honkong-Songhaï banking corporation (HSBC). Le consortium international a, en effet, renouvelé sa confiance et son partenariat avec la Sofitex malgré un contexte international marqué par une des crises les plus sérieuses que le monde ai connu depuis 1945 et qui a été durement ressentie par les établissements de financement.
Les 26 milliards F CFA mobilisés auprès des bailleurs de fonds internationaux serviront à soutenir les ambitions de la société au titre de la campagne 2010-2011, annoncée comme celle du relèvement du prix des matières premières dont le coton. Déjà, pour le compte de la présente campagne, les producteurs de coton burkinabè ont été agréablement surpris par la Sofitex.
Ils ont en effet, reçu rapidement, comme promis, l'argent du coton, dès son entrée à l'usine d'égrainage. On le sait, le gros retard de paiements est l'un des reproches faits par les paysans à la société. Mais cette fois, ce n'est plus le cas car la Sofitex veut faire oublier ce mauvais souvenir.
Ce qui présage, peut-être du retour de la confiance entre les producteurs de coton et la société cotonnière. Une confiance mise à rude épreuve par six années de crise cotonnière aggravée par la crise financière internationale.