Au tout début, c’était une sorte de jeu, comme d’autres jouent au gendarme et au voleur, Babar Ali, alors âgé de neuf ans s’improvise professeur pour les enfants de son village, mais bien vite, il comprend qu’ils "n’apprendront jamais à lire à moins d’avoir leurs propres leçons".
Car aller à l’école est en Inde un luxe auquel le plus grand nombre n’a pas accès, aussi Babar Ali, va lutter avec ses moyens et son jeune âge, contre cette injustice qui a un nom : la pauvreté. Un fléau qui oblige les enfants dès leur plus tendre enfance à travailler aussi durement que leurs aînés.
Savoir rime avec espoir
Tous les jours, à six heures du matin, Babar Ali entreprend un long périple pour se rendre à l’école qui se trouve à Raj Govinda, soit à douze kilomètres de chez lui, un vrai sacrifice pour l’adolescent qui reconnaît qu’il n’est pas aisé pour lui de se rendre à l’école : "mais les professeurs sont excellents de plus j’adore apprendre et mes parents pensent qu’il me faut acquérir la meilleure éducation possible, c’est la raison pour laquelle je fréquente cette école".
Ses parents paient pour sa scolarité mille huit cents roupies, l’équivalent de quarante Euros par mois, une fortune !... et un luxe que la plupart des familles du village ne peuvent s’offrir car leur revenu mensuel est de deux cents roupies par mois, soit vingt-cinq Euros. Une pauvreté qui condamne leurs enfants à l’ignorance d’autant plus qu’en Inde les cours sont payants et en héritiers du système scolaire britannique, ils sont contraints, en début d’année d’acheter leur uniforme, mais aussi leurs livres.
Conscient de sa chance, Ali a tout juste neuf ans, lorsqu’il choisit délibérément de venir en aide aux autres enfants et décide de monter un véritable projet éducatif visant à sortir les enfants de cette prison qu’est l’analphabétisme : “il est de mon devoir de les éduquer et ce afin d’aider notre pays à bâtir un meilleur futur".
Défier la pauvreté
Ainsi quotidiennement ils arrivent à l’école à seize heures, après une journée de durs labeurs ; et en rang écoutent religieusement l’hymne national ; après quoi, la journée d’école peut commencer.
Dix professeurs volontaires viennent prêter main forte à Ali ; tous sont comme lui étudiants et tous peuvent s’enorgueillir de contribuer à l’émancipation par le savoir de leur village. Désormais l’école d’Ali est reconnue par les autorités locales qui ont récompensé le jeune homme en lui octroyant une bourse d’études, mais aussi en rémunérant les professeurs ; quant aux livres ils sont pris en charge par des fondations.
Une initiative privée qui suscite bien des espoirs dans le sous-continent indien, car l’exemple d’Ali permet de démontrer que la pauvreté n’est plus un frein à l’éducation et qu’en brisant le cercle de l’ignorance on lutte contre le paupérisme.
Car aller à l’école est en Inde un luxe auquel le plus grand nombre n’a pas accès, aussi Babar Ali, va lutter avec ses moyens et son jeune âge, contre cette injustice qui a un nom : la pauvreté. Un fléau qui oblige les enfants dès leur plus tendre enfance à travailler aussi durement que leurs aînés.
Savoir rime avec espoir
Tous les jours, à six heures du matin, Babar Ali entreprend un long périple pour se rendre à l’école qui se trouve à Raj Govinda, soit à douze kilomètres de chez lui, un vrai sacrifice pour l’adolescent qui reconnaît qu’il n’est pas aisé pour lui de se rendre à l’école : "mais les professeurs sont excellents de plus j’adore apprendre et mes parents pensent qu’il me faut acquérir la meilleure éducation possible, c’est la raison pour laquelle je fréquente cette école".
Ses parents paient pour sa scolarité mille huit cents roupies, l’équivalent de quarante Euros par mois, une fortune !... et un luxe que la plupart des familles du village ne peuvent s’offrir car leur revenu mensuel est de deux cents roupies par mois, soit vingt-cinq Euros. Une pauvreté qui condamne leurs enfants à l’ignorance d’autant plus qu’en Inde les cours sont payants et en héritiers du système scolaire britannique, ils sont contraints, en début d’année d’acheter leur uniforme, mais aussi leurs livres.
Conscient de sa chance, Ali a tout juste neuf ans, lorsqu’il choisit délibérément de venir en aide aux autres enfants et décide de monter un véritable projet éducatif visant à sortir les enfants de cette prison qu’est l’analphabétisme : “il est de mon devoir de les éduquer et ce afin d’aider notre pays à bâtir un meilleur futur".
Défier la pauvreté
Ainsi quotidiennement ils arrivent à l’école à seize heures, après une journée de durs labeurs ; et en rang écoutent religieusement l’hymne national ; après quoi, la journée d’école peut commencer.
Dix professeurs volontaires viennent prêter main forte à Ali ; tous sont comme lui étudiants et tous peuvent s’enorgueillir de contribuer à l’émancipation par le savoir de leur village. Désormais l’école d’Ali est reconnue par les autorités locales qui ont récompensé le jeune homme en lui octroyant une bourse d’études, mais aussi en rémunérant les professeurs ; quant aux livres ils sont pris en charge par des fondations.
Une initiative privée qui suscite bien des espoirs dans le sous-continent indien, car l’exemple d’Ali permet de démontrer que la pauvreté n’est plus un frein à l’éducation et qu’en brisant le cercle de l’ignorance on lutte contre le paupérisme.