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Un livre ? Non ! Une hagiographie ? Peut-être… Mais surtout désormais un Exemple, une Référence absolue, incontournable sur le fond et sur la forme de ce que doit être aujourd’hui toute biographie pertinente et intelligente sur un Artiste.
Sans fioritures, sans ambages, avec simplicité et vérité. Sans fausse pudeur.
Le baryton Alain Fondary est un "monstre" sacré du lyrique. Indubitablement. Et un Grand. Peut-être le dernier encore de ce monde, lui qui a commencé une carrière hexagonale vers trente-huit ans pour s’exporter et de quelle belle manière sur toutes les scènes lyriques de la planète huit ans plus tard. Par le parcours aussi d’une vie unique, avec ses hauts, ses bas, ses erreurs, ses joies, ses peines…bref, humaine. Tout simplement.
Avec la connivence originale, amicale et affectueuse de Patrick Alliotte (basse de qualité) notre Nounours – sous le regard complice et amoureux de sa Biquette - joue franc jeu, carte sur table donc, et ne veut rien cacher au lecteur. Même pas les affres ou satisfactions de sa vie privée voire ses fautes de jeunesse.
Dans un récit qui se lit d’une traite, au rythme haletant, à la limpidité d’eau de source, truffé d’anecdotes savoureuses voire croquignolettes, la plume alerte, palpitante, parfois drôle et spirituelle de son élève barbu nous montre un baryton inconnu (sauf des proches… et encore !) et nous parle de son enfance, de sa jolie famille, de la verrerie familiale (où le futur chanteur se fera le souffle, les poumons plus une carrure d’athlète grâce au judo), de ses doutes, de sa guerre d’Algérie, de son cheminement intérieur, du métier, de ses aléas, de ses satisfactions.
Heureux chanteur qui grâce à sa bonhomie, sa gentillesse naturelle, a certes trouvé au bon moment les professeurs idoines, leurs justes conseils, les bons directeurs ou agents, mais aussi, patiemment, calmement, sa chance professionnelle. Grâce à un travail acharné, opiniâtre, une volonté de fer, une force surhumaine, un appétit de vivre, de découvrir, de partager… Et surtout cette voix hors du commun gagnée note à note qui le fait désormais entrer au Panthéon de l’opéra.
Au gré d’un parcours presque initiatique, plaisir de lire enfin les saluts respectueux aux Karajan, Plasson, Pavarotti… mais aussi à tous ceux qui ont fait le chant français de l’après-guerre et qui trouvent ici un hommage à la bouleversante simplicité.
Préfacées avec admiration sincère par Roberto Alagna (on s’habille chic chez Symétrie !) voilà cent-soixante-deux pages que devra se procurer immédiatement tout lyricomane qui se respecte. Pour les souffles inépuisables de nostalgie, de vie et d’espoir qui se dégagent de leur lecture.
L’iconographie, en noir et blanc, si l’on excepte les cinq photos de famille privées, aurait gagné à être plus abondante et peut être même en couleur. Minimes réserves.
Sans fioritures, sans ambages, avec simplicité et vérité. Sans fausse pudeur.
Le baryton Alain Fondary est un "monstre" sacré du lyrique. Indubitablement. Et un Grand. Peut-être le dernier encore de ce monde, lui qui a commencé une carrière hexagonale vers trente-huit ans pour s’exporter et de quelle belle manière sur toutes les scènes lyriques de la planète huit ans plus tard. Par le parcours aussi d’une vie unique, avec ses hauts, ses bas, ses erreurs, ses joies, ses peines…bref, humaine. Tout simplement.
Avec la connivence originale, amicale et affectueuse de Patrick Alliotte (basse de qualité) notre Nounours – sous le regard complice et amoureux de sa Biquette - joue franc jeu, carte sur table donc, et ne veut rien cacher au lecteur. Même pas les affres ou satisfactions de sa vie privée voire ses fautes de jeunesse.
Dans un récit qui se lit d’une traite, au rythme haletant, à la limpidité d’eau de source, truffé d’anecdotes savoureuses voire croquignolettes, la plume alerte, palpitante, parfois drôle et spirituelle de son élève barbu nous montre un baryton inconnu (sauf des proches… et encore !) et nous parle de son enfance, de sa jolie famille, de la verrerie familiale (où le futur chanteur se fera le souffle, les poumons plus une carrure d’athlète grâce au judo), de ses doutes, de sa guerre d’Algérie, de son cheminement intérieur, du métier, de ses aléas, de ses satisfactions.
Heureux chanteur qui grâce à sa bonhomie, sa gentillesse naturelle, a certes trouvé au bon moment les professeurs idoines, leurs justes conseils, les bons directeurs ou agents, mais aussi, patiemment, calmement, sa chance professionnelle. Grâce à un travail acharné, opiniâtre, une volonté de fer, une force surhumaine, un appétit de vivre, de découvrir, de partager… Et surtout cette voix hors du commun gagnée note à note qui le fait désormais entrer au Panthéon de l’opéra.
Au gré d’un parcours presque initiatique, plaisir de lire enfin les saluts respectueux aux Karajan, Plasson, Pavarotti… mais aussi à tous ceux qui ont fait le chant français de l’après-guerre et qui trouvent ici un hommage à la bouleversante simplicité.
Préfacées avec admiration sincère par Roberto Alagna (on s’habille chic chez Symétrie !) voilà cent-soixante-deux pages que devra se procurer immédiatement tout lyricomane qui se respecte. Pour les souffles inépuisables de nostalgie, de vie et d’espoir qui se dégagent de leur lecture.
L’iconographie, en noir et blanc, si l’on excepte les cinq photos de famille privées, aurait gagné à être plus abondante et peut être même en couleur. Minimes réserves.