Ca s'est passé ces derniers jours en Mauritanie

C'est dans la capitale de la région du Gorgol, à Kaédi en Mauritanie, que des membres de "Touche pas à ma nationalité" (TPN) auraient été les auteurs d'affrontements violents. Lors de ces émeutes, il y aurait eu tout un bâtiment administratif saccagé.

Les manifestants se seraient réunis afin de protester contre l'arrestation, "d'un jeune de Bagodine, Abbass Kane", qui était retenu depuis 72 heures. En intervenant, les forces de l'ordre les auraient obligés de se disperser. N'ayant visiblement pas apprécié, ils auraient lancé des pierres et seraient allé saccager "les bureaux de la délégation régionale de la culture de la jeunesse et des sports" avant de mettre "le feu à la voiture du responsable de ce service", selon une source locale citée par allAfrica.com.

Plus tard des affrontements auraient continué dans le centre ville de Kaédi et plusieurs membre de TPN auraient été arrêtés.

C'est à Nouakchott que le ministre d’État à l’Éducation nationale, à l'Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique, Ahmed Ould Bahiye, et le vice-président de la République islamique d'Iran pour les affaires internationales, Ali Said Lou ont mis en place une séance de travail en une délégation mauritanienne et une délégation iranienne, rapporte allAfrica.com.
Le but sera notamment "d'aborder les domaines de coopération entre les deux pays dans les différents domaines et les perspectives de développer cette coopération", a expliqué le ministre d’État. Il a également rappelé que "les relations entre la Mauritanie et l'Iran ont connu une évolution remarquable grâce aux orientations des deux présidents, Mohamed Ould Abdel Aziz et Ahmedi Nejad."

Ces réunions sont là dans le but de venir en aide aux deux peuples en identifiant "des domaines utiles et de concrétiser la coopération dans ces domaines", a insisté Ahmed Ould Bahiye. Selon lui, l'une des priorités de la coopération serait "la formation professionnelle."
Le vice-président iranien pour les affaires internationales a, quant à lui, mis en avant toute la disponibilité de son pays afin d'apporter "son expérience en matière d'industrialisation et de production aux pays frères, au premier desquels figure la Mauritanie".

Selon, allAfrica.com, un gendarme appartenant à la brigade de Addel Begrou, se situant à l'extrême est du pays, aurait été enlevé, en début de semaine par "un groupe armé ayant pris d'assaut le poste de gendarmerie."

D'après une source officielle, ces personnes feraient partie d'AQMI. Armés, ceux-ci étaient "à bord d'un véhicule 4X4". Ils auraient pris les armes et les munitions de la brigade et auraient enlevé le gendarme Ely Ould Cheikh. Avant de prendre une direction ignorée, ils ont éclaté les roues de la voiture de la gendarmerie en tirant des coups de feu dessus pour ne pas qu'ils tentent de les suivre...