La philo-littérature ou la grammaire automatique du professeur Aguibou Diallo. Capture d'écran Youtube
La philosophie signifie réflexion. La littérature renvoie à l’écriture. La philo-littérature est un art pélagique permettant aux jeunes de retenir l’orthographe de certains mots, à travers une pensée créée autour de chacun de ces mots.
Exemples : Le mot "puits" bien qu’au singulier, prend un "s" qui signifie seul ; quand on tombe dans un puits on se retrouve seul. Dans le mot "accident", les "cc" signifient cause et conséquence et le "t" à la fin signifie traumatisme. A la fin, "Conakry" prend "y" qui signifie les yeux, parce qu’à Conakry il faut ouvrir les yeux à cause des manifestations fréquentes.
La philo-littérature est créée à la suite d’un constat amer du niveau en orthographe des élèves guinéens. Elle "vient changer l’ordre naturel" ; la règle du principe et de l’exception en grammaire face à laquelle l’élève guinéen se perd, à en croire le professeur. "L’objectif est de pousser l’élève à comprendre de façon rapide et naturelle l’orthographe des mots", affirme-il.
La technique mêlerait ainsi apprentissage et divertissement. Une approche recommandée par Jean Jacques Rousseau, dans son ouvrage "Emile ou de l’Education", paru en 1762. " …Songez bien que c’est rarement à vous de lui proposer ce qu’il doit apprendre ; c’est à lui de le désirer, de le chercher, de le trouver ; à vous de le mettre à sa portée, de faire naître adroitement ce désir et de lui fournir les moyens de le satisfaire", écrivait l’auteur.
Avec la philo-littérature, le désire d’apprendre est stimulé. Le niveau des élèves s’améliore. Et la grammaire est moins offensée. "J’avais fait l’expérience sur milles mots. Les élèves ont apprécié. Souvent ils me proposent de justifier l’orthographe d’autres mots. Et en tant que fondateur et habitué, instinctivement ça me vient en tête", exulte le maître.
De concert avec ses élèves, dans la vidéo ci-dessous, il impressionne.
Exemples : Le mot "puits" bien qu’au singulier, prend un "s" qui signifie seul ; quand on tombe dans un puits on se retrouve seul. Dans le mot "accident", les "cc" signifient cause et conséquence et le "t" à la fin signifie traumatisme. A la fin, "Conakry" prend "y" qui signifie les yeux, parce qu’à Conakry il faut ouvrir les yeux à cause des manifestations fréquentes.
La philo-littérature est créée à la suite d’un constat amer du niveau en orthographe des élèves guinéens. Elle "vient changer l’ordre naturel" ; la règle du principe et de l’exception en grammaire face à laquelle l’élève guinéen se perd, à en croire le professeur. "L’objectif est de pousser l’élève à comprendre de façon rapide et naturelle l’orthographe des mots", affirme-il.
La technique mêlerait ainsi apprentissage et divertissement. Une approche recommandée par Jean Jacques Rousseau, dans son ouvrage "Emile ou de l’Education", paru en 1762. " …Songez bien que c’est rarement à vous de lui proposer ce qu’il doit apprendre ; c’est à lui de le désirer, de le chercher, de le trouver ; à vous de le mettre à sa portée, de faire naître adroitement ce désir et de lui fournir les moyens de le satisfaire", écrivait l’auteur.
Avec la philo-littérature, le désire d’apprendre est stimulé. Le niveau des élèves s’améliore. Et la grammaire est moins offensée. "J’avais fait l’expérience sur milles mots. Les élèves ont apprécié. Souvent ils me proposent de justifier l’orthographe d’autres mots. Et en tant que fondateur et habitué, instinctivement ça me vient en tête", exulte le maître.
De concert avec ses élèves, dans la vidéo ci-dessous, il impressionne.
La philo-littérature ou la grammaire automatique.mp3 (692.06 Ko)