L’Afrique se prépare à parler d’une seule voix en Corée
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Préparer une position commune de l’Afrique en prélude du 7e Forum Mondial de l’Eau. C’est tout l’enjeu de cette rencontre internationale appelée de tous les vœux pour un accès de tous les Africains à l’eau et a l’assainissement. Avec la présence d'invités de marques dont le Président d’honneur du Conseil Mondial de l’Eau, Loïc Fauchon, Africa Water Forum offre une occasion aux acteurs de promouvoir un dialogue ouvert sur les politiques et programmes d’exploitation et de gestion concertées des ressources en eau, d’aborder les mécanismes de financement innovants et de fédérer l’engagement de tous pour l’atteinte des futurs objectifs de développement durable.
Au cours de la cérémonie d’ouverture marquée par plusieurs interventions d’appel à la mobilisation et à l’action, le Directeur de 2iE, Amadou Hama Maiga, a indiqué que l’initiative de ce forum vise à créer une dynamique des acteurs africains dans leur diversité dans un contexte ou la quasi-totalité des pays africains sont absents au rendez-vous du 7e objectif des OMD. Mais aussi à un moment ou la communauté internationale se mobilise pour la définition des Objectifs post-2015. De même, avec ce préforme, c’est le processus régional en vue du 7e Forum Mondial de l’Eau qui est lancé. Un processus qui vient enrichir les conclusions de la Semaine africaine de l’eau de AMCOW qui s’est tenu du 26 au 30 mai 2014 à Dakar au Sénégal. "De nombreuses solutions et innovations existent pour répondre aux défis du secteur", a-t-il soutenu au niveau de l’institut qu’il dirige mais il reste à les rendre accessibles et applicables pour les usagers.
Pour le Secrétaire exécutif de AMCOW, Bai Mai Tall, l’heure a sonné pour que l’Afrique prenne en main son propre destin dans le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement. Pour cela, il soutient absolument que l’Afrique influence l’agenda de développement de l’eau post-2015. En clair, l’Afrique doit participer activement à la définition des objectifs de 2015. Aujourd’hui, rassure-t-il, les ministres africains de l’eau au sein de AMCOW sont désormais engagés pour faire du secteur de l’eau une priorité dans leurs agendas de développement. Car, des opportunités existent en matière de valorisation de l’eau pour faire face aux problèmes de développement des différents États. Pour exemple, sur 7% de ressources en eau que compte l’Afrique dans le monde, seulement 3% sont utilisées alors que les besoins sont là. Une bonne raison pour que l’Afrique se mobilise pour tracer son propre chemin de développement.
Un message pan-africaniste entendu par la ministre en charge de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement du Burkina Faso, Professeur Mamounata Belem, qui dans son adresse a invité tous à s’intéresser aux questions de l’eau et de l’assainissement à l’image de la coupe du monde qui mobilise le monde entier avec beaucoup de passion. Parce que tout simplement, "accéder à une eau saine de boisson, avoir de bonnes conditions d’hygiène, vivre dans un environnement domestique et public assainis, sont non seulement des aspirations des populations mais constituent aussi des défis en termes de dignité humaine", a-t-elle signifié. Elle insistera sur la maitrise de l’eau devenu un défi majeur car la survie de régions entières de notre planète dépend de cette ressource "précieuse". De plus, faisant le constat amer de la dégradation que connaissent les ressources en eau, elle a appelé à des actions immédiates et urgences pour éviter le stress hydrique aux populations dans un contexte de forte croissance démographique. Enfin, face à la concurrence de plus en plus vive entre les usages domestiques, industriels, agricoles mais aussi de l’élevage et de l’environnement, que connaissent les ressources en eau, assurer un équilibre devient un défi majeur.
En ouvrant les travaux de ce pré-forum, le ministre Garde des sceaux en lieu et place du Premier ministre Luc Adolphe Tiao, a soutenu que la question de l’accès à l’eau et à l’assainissement touche de plein fouet les populations tant rurales qu’urbaines et constitue l’un des défis de développement de nos États.
Tout en rappelant les efforts du gouvernement burkinabé pour améliorer le taux d’accès à l’eau et à l’assainissement, il a indiqué que le prochain forum mondial de l’eau sera un rendez-vous très important pour tous les pays qui n’atteindront pas les OMD. En effet, il importera pour ces pays de lutter pour le maintien de ces objectifs après 2015. Ainsi, il a lancé un vibrant appel à une mobilisation de tous les États africains pour une participation active de l’Afrique.
Au cours des travaux, quatre thématiques (processus politique, parlementaire, sciences et innovations, segment collectivités locales et sociétés civiles) et 36 sessions sont prévues pour débattre des enjeux et défis du secteur en Afrique.
Par ailleurs, à l’image du 6e Forum mondial de Marseille, une présence remarquable des jeunes est notée à ce forum africain. Porteurs d’avenir, les jeunes mobilisés partageront les fruits de leurs échanges et réflexions avec les parlementaires africains au 7e Forum Mondial de l’Eau de Corée. Plus que jamais, en Afrique, l’avenir du secteur de l’eau se dessinera désormais avec les jeunes.
Au cours de la cérémonie d’ouverture marquée par plusieurs interventions d’appel à la mobilisation et à l’action, le Directeur de 2iE, Amadou Hama Maiga, a indiqué que l’initiative de ce forum vise à créer une dynamique des acteurs africains dans leur diversité dans un contexte ou la quasi-totalité des pays africains sont absents au rendez-vous du 7e objectif des OMD. Mais aussi à un moment ou la communauté internationale se mobilise pour la définition des Objectifs post-2015. De même, avec ce préforme, c’est le processus régional en vue du 7e Forum Mondial de l’Eau qui est lancé. Un processus qui vient enrichir les conclusions de la Semaine africaine de l’eau de AMCOW qui s’est tenu du 26 au 30 mai 2014 à Dakar au Sénégal. "De nombreuses solutions et innovations existent pour répondre aux défis du secteur", a-t-il soutenu au niveau de l’institut qu’il dirige mais il reste à les rendre accessibles et applicables pour les usagers.
Pour le Secrétaire exécutif de AMCOW, Bai Mai Tall, l’heure a sonné pour que l’Afrique prenne en main son propre destin dans le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement. Pour cela, il soutient absolument que l’Afrique influence l’agenda de développement de l’eau post-2015. En clair, l’Afrique doit participer activement à la définition des objectifs de 2015. Aujourd’hui, rassure-t-il, les ministres africains de l’eau au sein de AMCOW sont désormais engagés pour faire du secteur de l’eau une priorité dans leurs agendas de développement. Car, des opportunités existent en matière de valorisation de l’eau pour faire face aux problèmes de développement des différents États. Pour exemple, sur 7% de ressources en eau que compte l’Afrique dans le monde, seulement 3% sont utilisées alors que les besoins sont là. Une bonne raison pour que l’Afrique se mobilise pour tracer son propre chemin de développement.
Un message pan-africaniste entendu par la ministre en charge de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement du Burkina Faso, Professeur Mamounata Belem, qui dans son adresse a invité tous à s’intéresser aux questions de l’eau et de l’assainissement à l’image de la coupe du monde qui mobilise le monde entier avec beaucoup de passion. Parce que tout simplement, "accéder à une eau saine de boisson, avoir de bonnes conditions d’hygiène, vivre dans un environnement domestique et public assainis, sont non seulement des aspirations des populations mais constituent aussi des défis en termes de dignité humaine", a-t-elle signifié. Elle insistera sur la maitrise de l’eau devenu un défi majeur car la survie de régions entières de notre planète dépend de cette ressource "précieuse". De plus, faisant le constat amer de la dégradation que connaissent les ressources en eau, elle a appelé à des actions immédiates et urgences pour éviter le stress hydrique aux populations dans un contexte de forte croissance démographique. Enfin, face à la concurrence de plus en plus vive entre les usages domestiques, industriels, agricoles mais aussi de l’élevage et de l’environnement, que connaissent les ressources en eau, assurer un équilibre devient un défi majeur.
En ouvrant les travaux de ce pré-forum, le ministre Garde des sceaux en lieu et place du Premier ministre Luc Adolphe Tiao, a soutenu que la question de l’accès à l’eau et à l’assainissement touche de plein fouet les populations tant rurales qu’urbaines et constitue l’un des défis de développement de nos États.
Tout en rappelant les efforts du gouvernement burkinabé pour améliorer le taux d’accès à l’eau et à l’assainissement, il a indiqué que le prochain forum mondial de l’eau sera un rendez-vous très important pour tous les pays qui n’atteindront pas les OMD. En effet, il importera pour ces pays de lutter pour le maintien de ces objectifs après 2015. Ainsi, il a lancé un vibrant appel à une mobilisation de tous les États africains pour une participation active de l’Afrique.
Au cours des travaux, quatre thématiques (processus politique, parlementaire, sciences et innovations, segment collectivités locales et sociétés civiles) et 36 sessions sont prévues pour débattre des enjeux et défis du secteur en Afrique.
Par ailleurs, à l’image du 6e Forum mondial de Marseille, une présence remarquable des jeunes est notée à ce forum africain. Porteurs d’avenir, les jeunes mobilisés partageront les fruits de leurs échanges et réflexions avec les parlementaires africains au 7e Forum Mondial de l’Eau de Corée. Plus que jamais, en Afrique, l’avenir du secteur de l’eau se dessinera désormais avec les jeunes.