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Le montant des dépenses totales, qui regroupe les frais de santé, la prise en charge de la perte d’autonomie et de l’hébergement avoisinait déjà en 2014 les 30 milliards. Sur cette somme globale, 27,3 étaient financés par les fonds publics, le reste demeurant à la charge des familles. Selon les estimations de la DREES, ces dépenses pourraient connaitre un accroissement considérable dans les prochaines années, pour presque doubler d’ici 2060, avec une hausse spectaculaire entre 2030 et 2045. Les raisons sont essentiellement démographiques, puisque la France comptera 2,4 millions de personnes dépendantes classées en GIR 1 à 4, contre 1,3 million en 2014.
L’APA, une dépense majeure et exponentielle pour demain
L’allocation personnalisée à l’autonomie (APA), versée aux personnes âgées résidant à domicile, a été revalorisée en 2016 et étendue en 2017 aux personnes inactives non imposables. L’APA destinée quant à elle aux seniors vivant en maison de retraite, devrait aussi augmenter face au nombre croissant d’hommes et de femmes résidant dans ces établissements.
La participation de l’État, qui devrait rester proportionnelle aux dépenses, engendrera un coût majoré pour les familles, la part des frais restant à la charge des ménages passant alors de 0,29 point de PIB en 2014 à 0,72 point en 2060.
Ces estimations spectaculaires seront confrontées ces prochaines années à des variables difficilement quantifiables aujourd’hui; on ne sait pas, pour lors, si le nombre de personnes malades augmentera de façon significative ou si, au contraire, les performances médicales permettront une stabilisation des pathologies les plus présentes chez les âgés.
La participation de l’État, qui devrait rester proportionnelle aux dépenses, engendrera un coût majoré pour les familles, la part des frais restant à la charge des ménages passant alors de 0,29 point de PIB en 2014 à 0,72 point en 2060.
Ces estimations spectaculaires seront confrontées ces prochaines années à des variables difficilement quantifiables aujourd’hui; on ne sait pas, pour lors, si le nombre de personnes malades augmentera de façon significative ou si, au contraire, les performances médicales permettront une stabilisation des pathologies les plus présentes chez les âgés.