Les Guinéens.mp3 (641.05 Ko)
Dès la rentrée 2019, les étudiants étrangers devront débourser 2.770 € pour la licence et 3.770 € pour le master et le doctorat, alors qu’ils payaient jusqu’ici 170 € pour la licence, 243 € pour le master et 380 € pour le doctorat.
Prise de manière "subite"et "exagérée", la décision d’augmentation des frais de scolarité en France, qui vient s’ajouter à une "procédure de départ complexe", est mal accueillie en Guinée. Nombreux sont ceux qui comptaient poursuivre leurs études en France pour "espérer un bon emploi en Guinée". "Le diplôme étranger est plus considéré que celui guinéen", sont-ils convaincus. Mais, "C’est un rêve brisé" pour plusieurs comme Koulemou Robert, 23 ans, en L4 Droit minier à l’université Mohamed VI. Vu la situation globale déplorable de la Guinée, "notre avenir est en danger", poursuit-il.
Pour Tolno Mohamed Sa, responsable de la formation technique et professionnelle à l’institut Roi Mohamd VI : "c’est une manière de décourager et d’empêcher les démunis d’accéder à la connaissance, d’être compétitif et de rivaliser avec le reste du monde. Il faut que les Occidentaux comprennent un peu les réalités des Africains", a-t-il suggéré. Sall Fatoumata Diaraye, en L4 MIAGE à UNC affirme que les Français "ont montré qu’ils ont besoin de ceux qui ont de l’argent". "Au lieu de motiver la formation des étrangers, la France a préféré décourager les étudiants étrangers", affirme Camara Aissata Sonna, étudiante à ISCAEG.
En prenant cette décision, les ponts paraissent coupés avec les pays de la francophonie. "Cette décision n’honore pas la France à l’international parce qu’elle vise à décourager ses collaborateurs de la francophonie", affirme Kaba Karamoko Diamion, en master 2 Droit à Kofi Annan.
Surpris et déçus, tous appellent la France à "reconsidérer sa décision et tenir compte des différents intérêts en jeu". Morlaye Touré, 29 ans, en master 2 Droit à Kofi Annan, lui, invite les chefs d’États africains à saisir le message qui leur est envoyé par la France, en investissant beaucoup plus dans la formation des futurs cadres et élites africains.
Pour les étudiants africains s'est aussi l'occasion de découvrir l'enseignement à distance, de plus en plus proposé par les universités et les écoles supérieures.
Prise de manière "subite"et "exagérée", la décision d’augmentation des frais de scolarité en France, qui vient s’ajouter à une "procédure de départ complexe", est mal accueillie en Guinée. Nombreux sont ceux qui comptaient poursuivre leurs études en France pour "espérer un bon emploi en Guinée". "Le diplôme étranger est plus considéré que celui guinéen", sont-ils convaincus. Mais, "C’est un rêve brisé" pour plusieurs comme Koulemou Robert, 23 ans, en L4 Droit minier à l’université Mohamed VI. Vu la situation globale déplorable de la Guinée, "notre avenir est en danger", poursuit-il.
Pour Tolno Mohamed Sa, responsable de la formation technique et professionnelle à l’institut Roi Mohamd VI : "c’est une manière de décourager et d’empêcher les démunis d’accéder à la connaissance, d’être compétitif et de rivaliser avec le reste du monde. Il faut que les Occidentaux comprennent un peu les réalités des Africains", a-t-il suggéré. Sall Fatoumata Diaraye, en L4 MIAGE à UNC affirme que les Français "ont montré qu’ils ont besoin de ceux qui ont de l’argent". "Au lieu de motiver la formation des étrangers, la France a préféré décourager les étudiants étrangers", affirme Camara Aissata Sonna, étudiante à ISCAEG.
En prenant cette décision, les ponts paraissent coupés avec les pays de la francophonie. "Cette décision n’honore pas la France à l’international parce qu’elle vise à décourager ses collaborateurs de la francophonie", affirme Kaba Karamoko Diamion, en master 2 Droit à Kofi Annan.
Surpris et déçus, tous appellent la France à "reconsidérer sa décision et tenir compte des différents intérêts en jeu". Morlaye Touré, 29 ans, en master 2 Droit à Kofi Annan, lui, invite les chefs d’États africains à saisir le message qui leur est envoyé par la France, en investissant beaucoup plus dans la formation des futurs cadres et élites africains.
Pour les étudiants africains s'est aussi l'occasion de découvrir l'enseignement à distance, de plus en plus proposé par les universités et les écoles supérieures.